Parolede chanson Je ne suis qu'une chanson. Ce soir je ne me suis pas Ă©pargnĂ©e. Toute ma vie j'ai racontĂ©. Comme si ça ne se voyait pas. Que la pudeur en moi n'existe pas. Ce soir au rythme de mes fantaisies. J'vous ai fait partager ma vie. En rĂȘve ou en rĂ©alitĂ©. Ça n'en demeure pas moins la vĂ©ritĂ©. Top Albums TrackMusikRadio TrackMusik HomeNewsRap FRHip-Hop/Rap USR&B/SoulVariĂ©tĂ©Pop/RockÉlectroAlternativeTOP MP3Top iTunes UZI - Meilleur qu'hierBigflo & Oli - Les autres c’est nousGazo - KMTDJ Hamida - A la bien summer editionNaza - Big DaddyJul - ExtraterrestreA B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Dans tes yeux - Kaza Kaza - HEARTBREAK LIFE [2020] Afficher les Paroles Paroles de Dans tes yeux - Kaza [Intro]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux[Couplet 1]Grosses caisses, grosses liasses, j'pense qu'Ă  ça quand j'suis dans la tchopGantĂ©, pas d'traces, j't'aime bien mais pour la maille je te laisseJ'veux pas t'voir habillĂ©e, enlĂšve tes vĂȘtementsJ't'ai dit que j't'aime et tu m'as cru bĂȘtementDepuis qu'j'suis sur YouTube, tu m'suis soudainementEst-ce que tu s'ras lĂ  toute ma vie, Ă  mes cĂŽtĂ©s, jusqu'au paradisIl pleut des balles, t'es mon parapluie, tu m'protĂšges de mes ennemisT'es pas juste ma meuf, t'es la mif, t'es pas juste ma meuf, t'es la mifT'es pas juste ma meuf, t'es ma vie, tu fais partie de la famille[Refrain]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux [Couplet 2]J'viens d'lĂ  oĂč les cĂąlins sont rares mais tu m'as appris Ă  aimerSouvent quand je rentrais trop tard, tu voulais mĂȘme plus me parlerDe minuit Ă  six heures du mat', t'appelles Snap' et des SMSPardonne-moi pour toutes les fois oĂč j'Ă©tais [?] aux paires de fessesT'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gangT'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le bancT'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gangT'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le bancLes autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de campCƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argentLes autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de campCƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argent[PrĂ©-refrain]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux[Refrain]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Oup's... Une erreur est survenue !Impossible de charger le player musique... Si vous utilisez un bloqueur de publicitĂ©s, merci d'essayer de recharger la page aprĂšs l'avoir PLAYER0023 Musiques populaires de Kaza Paroles de la musique Dans tes yeux - Kaza [Intro]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux[Couplet 1]Grosses caisses, grosses liasses, j'pense qu'Ă  ça quand j'suis dans la tchopGantĂ©, pas d'traces, j't'aime bien mais pour la maille je te laisseJ'veux pas t'voir habillĂ©e, enlĂšve tes vĂȘtementsJ't'ai dit que j't'aime et tu m'as cru bĂȘtementDepuis qu'j'suis sur YouTube, tu m'suis soudainementEst-ce que tu s'ras lĂ  toute ma vie, Ă  mes cĂŽtĂ©s, jusqu'au paradisIl pleut des balles, t'es mon parapluie, tu m'protĂšges de mes ennemisT'es pas juste ma meuf, t'es la mif, t'es pas juste ma meuf, t'es la mifT'es pas juste ma meuf, t'es ma vie, tu fais partie de la famille[Refrain]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux [Couplet 2]J'viens d'lĂ  oĂč les cĂąlins sont rares mais tu m'as appris Ă  aimerSouvent quand je rentrais trop tard, tu voulais mĂȘme plus me parlerDe minuit Ă  six heures du mat', t'appelles Snap' et des SMSPardonne-moi pour toutes les fois oĂč j'Ă©tais [?] aux paires de fessesT'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gangT'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le bancT'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gangT'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le bancLes autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de campCƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argentLes autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de campCƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argent[PrĂ©-refrain]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux[Refrain]Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxVas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieuxAskip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeuxÇa sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Tracklist de HEARTBREAK LIFEEcoutez gratuitement et tĂ©lĂ©chargez Dans tes yeux - Kaza extrait de HEARTBREAK LIFE [2020]. 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Si nous nous rencontrons, s'il te plaĂźt dĂ©tourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux Cache-toi les yeux Ce qui ne devrait rien signifier pour toi A laissĂ© le poisson courir directement de tes lĂšvres Et dans mĂšne au le poisson que je deviens Marche Ă  travers moi, je ne suis pas vraiment lĂ  Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaĂźt dĂ©tourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux Une fois ça a eu un sens pour moi Je l'ai trouvĂ© assez Ă©tourdissant Je l'ai drapĂ© dans le froid et dans la clartĂ© C'est vrai, je trouve le devenir du regard Marche Ă  travers moi, je ne suis pas vraiment lĂ  Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaĂźt dĂ©tourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux C'est un jour, c'est un jour disparu. DĂ©tourne-toi du jour, c'est explosif. C'est un jour, c'est un jour disparu. DĂ©tourne-toi, dĂ©tourne-toi du jour, c'est explosif. Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaĂźt dĂ©tourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux
23aoĂ»t 2017 - 🌈 DĂ©couvrez "Je cache mes yeux", une chanson idĂ©ale pour amuser bĂ©bĂ© ou Ă©veiller vos petits!đŸŽ” Plus de chants et berceuses avec paroles pour l'Ă©veil des enf
Paroles de la chanson Les Lunettes Noires par Patrick Juvet Le soleil me fait mal aux yeux J'ai envie de traĂźner encore un peu Sur ces trottoirs Qui ne mĂšnent jamais nulle part Pour oublier une vieille angoisse Et pour ne pas montrer comme elle me glace Je cache mes yeux DerriĂšre des lunettes noires La solitude me prend par le bras Et mes larmes ne se voient pas MĂȘme si la vie me jette des Ă©clairs Un peu bizarres Je suis parti depuis longtemps derriĂšre Mes lunettes noires Les nĂ©ons me font mal au cƓur Au milieu du boulevard le jour se meurt Quand j'Ă©coute de la musique Au fond d'un bar Pour regarder le monde en face Et pour filtrer peut-ĂȘtre le temps qui passe Je cache mes yeux DerriĂšre des lunettes noires Ces regards qui n'Ă©taient que pour toi Jamais personne ne les aura MĂȘme si la vie me jette des Ă©clairs Un peu bizarres Je suis parti depuis longtemps derriĂšre Mes lunettes noires La solitude me prend par le bras Et mes larmes ne se voient pas MĂȘme si la vie me jette des Ă©clairs Un peu bizarres Je suis parti depuis longtemps derriĂšre Mes lunettes noires SĂ©lection des chansons du moment Les plus grands succĂšs de Patrick Juvet
18aoĂ»t 2016 - 🌈 DĂ©couvrez "Je cache mes yeux", une chanson idĂ©ale pour amuser bĂ©bĂ© ou Ă©veiller vos petits!đŸŽ” Plus de chants et berceuses avec paroles pour l'Ă©veil des enf ï»żVidĂ©o de Je cache mes yeux Paroles de la comptine Je cache mes yeux Je cache mes yeux, Je montre mes yeux, Je mets mes mains en l’air. Je cache mes yeux, Je montre mes yeux, Je mets mes mains derriĂšre le dos 
. sans dire un mot. Je cache mon nez pouet pouet !!!, Je montre mon nez, Je mets mes mains en l’air. Je cache mon nez pouet pouet !!!, Je montre mon nez, Je mets mes mains derriĂšre le dos 
. sans dire un mot. Je cache mes oreilles, Je montre mes oreilles, Je mets mes mains en l’air. Je cache mes oreilles, Je montre mes oreilles, Je mets mes mains derriĂšre le dos 
. sans dire un mot. Je cache ma bouche, Je montre ma bouche, Je mets mes mains en l’air. Je cache ma bouche, Je montre ma bouche, Je mets mes mains derriĂšre le dos 
. sans dire un mot. Chuuuuut
. Ce qu’apprend la comptine Je cache mes yeux Ă  votre enfant Cette comptine est idĂ©ale Ă  chanter et Ă  mimer auprĂšs dĂšs tout-petit. C’est la notion du fameux coucou cachĂ© » qui est mis en avant dans cette comptine pour le plus grand bonheur de votre enfant. L’adulte qui mime la comptine je cache mes yeux, cache les diffĂ©rentes parties du visage avec ses mainsyeux, nez, oreilles et bouche et les fait rĂ©apparaĂźtre en les ouvrant c’est la technique du coucou cachĂ©. Les touts-petits qui n’ont pas encore acquis la notion de la permanence de l’objet, c’est-Ă -dire de savoir qu’un objet cachĂ© existe encore, est un bon outil d’éveil pour lui apprendre cette permanence de l’objet et de le rassurer vis Ă  vis de ça. Etant donnĂ© que cette permanence de l’objet s’acquiert dĂ©finitivement entre 18 et 24 mois, l’enfant sera heureux que vous lui chantiez la comptine je cache mes yeux,encore et encore. Cela le rassure dans le fait que le nez est cachĂ© puis rĂ©apparaĂźt, de mĂȘme pour les autres parties du corps. A force de chanter cette comptine, l’enfant va se l’approprier en vous imitant et va ainsi intĂ©grer la notion de permanence de l objet mĂȘme si maman est partie dans la cuisine, au travail, elle n’a pas disparue mais revient toujours! Navigation de l’article
Je lĂšve mes yeux vers les montagnes d'oĂč me viendra le secours, le secours me vient de l'Eternel qui a fait les cieux et la terre" Eternel des armĂ©es, je m'abandonne Ă  toi et mes yeux sont fixĂ©s sur toi car je n'est nulle autre personne que toi PAPA. DĂ©tournes moi de toutes divaguation de pensĂ©es nĂ©gatives et soutient moi par ta force et ton Esprit Saint car de moi
Askip tu me hais mais j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me hais mais j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Grosses caisses, grosses liasses, j'oublie ça quand je suis Ă  tes cotĂ©s Talons, makeup , t'es trop belle toi, c'est combien la dote ? J'avoue moi je te kiffe avec ou sans vĂȘtements J'te vois arriver je souris bĂȘtement T'Ă©tais lĂ  avant et t'es restĂ©e maintenant Est-ce que tu s'ras lĂ  toute ma vie, Ă  mes cĂŽtĂ©s, jusqu'au paradis Il pleut des balles, t'es mon parapluie, tu m'protĂšges de mes ennemis T'es pas juste ma meuf, t'es la mif, t'es pas juste ma meuf, t'es la mif T'es pas juste ma meuf, t'es ma vie, tu fais partie de la famille Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux J'viens d'lĂ  oĂč les cĂąlins sont rares mais tu m'as appris Ă  aimer Souvent quand je rentrais trop tard, tu voulais mĂȘme plus me parler De minuit Ă  six heures du mat', t'appelles Snap' et des SMS Pardonne-moi pour toutes les fois oĂč j'ai tĂ©ma d'autres paires de fesses T'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gang T'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le banc T'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gang T'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le banc Les autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de camp CƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argent Les autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de camp CƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argent Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
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Ce ne sont pas tant les condamnations lĂ©gitimes des abus sexuels et littĂ©raires de Gabriel Matzneff que les diffĂ©rents mĂ©canismes et stratĂ©gies de domination - dĂ©noncĂ©s dans cet ouvrage -, desquels dĂ©coulent ces abus eux-mĂȘmes, qui nous permettront d’étendre nos rĂ©flexions et questionnements sur la notion de consentement et, plus gĂ©nĂ©ralement, sur les effets littĂ©raires, moraux et politiques d’une telle publication. En outre, il nous importe, Ă  l’instar d’HĂ©lĂšne Merlin-Kajman, de JĂ©rĂŽme David ou des auteurs de l’article Lire Matzneff », moins de traiter l’affaire en tant que telle, que de nous focaliser sur les oeuvres, La prunelle de mes yeux 1 et Le Consentement 2, desquelles nous partirons pour tenter d’éclaircir ce que l’on pourrait attendre aujourd’hui de la littĂ©rature. Cette affaire montre d’une part que la littĂ©rature peut ĂȘtre le lieu d’abus, oĂč l’emprise et la dĂ©possession de soi sont intimement liĂ©es Ă  l’indistinction assumĂ©e entre le rĂ©cit littĂ©raire et la rĂ©alitĂ©, et d’autre part qu’elle permet d’instituer un point de vue jusque-lĂ  marginalisĂ©, voire parfois refusĂ©, tout en Ă©tant le siĂšge d’une reconstruction progressive du sujet capable d’agir littĂ©rairement sur le rĂ©el. Confronter deux oeuvres Ă  caractĂšre autobiographique, journal intime pour le premier, roman autobiographique pour l’autre, ne permet pas seulement de rĂ©ajuster le regard sur une relation amoureuse instrumentalisĂ©e et figĂ©e dans les livres ou les interventions tĂ©lĂ©visĂ©es d’un pĂ©docriminel, mais aussi d’évaluer les effets littĂ©raires » de deux textes qui reprĂ©sentent le rĂ©el selon des modalitĂ©s diffĂ©rentes. La reprĂ©sentation des faits Ă©noncĂ©s et exposĂ©s dans le journal intime de Matzneff, au nom de leur vĂ©ritĂ© rĂ©fĂ©rentielle, et de leur sacro-sainte vĂ©ritĂ© », s’effectue Ă  travers un ethos aristocratique, misogyne et dominateur - faisant fi de cette zone de partage essentielle de la littĂ©rature -, afin de promouvoir une Ă©criture » et de dĂ©fendre littĂ©ralement la sincĂ©ritĂ© des amours transgressifs qu’il partagent avec son galop d’enfer ». Le Consentement ajoute et rĂ©ajuste avec finesse les Ă©lĂ©ments essentiels, voire existentiels, niĂ©s par les oeuvres de Matzneff. L’importance de cette publication ne se mesure pas seulement au retentissement mĂ©diatique qu’elle a pu engendrer. La littĂ©rature trouve ici la possibilitĂ© de faire en lieu et place du droit ce que la prescription des faits ne lui permet prĂ©cisĂ©ment pas de rĂ©parer. Écrire c’[est Ă  la fois] redevenir le sujet de [sa] propre histoire » LC et intervenir littĂ©rairement sur le rĂ©el pour prendre le prĂ©dateur Ă  son propre piĂšge, rendre visible l’illisible, l’inacceptable et le condamnable, tout en constituant les prĂ©misses d’un nous » dans lequel une certaine communautĂ© de lecteurs pourrait s’identifier. Gabriel Matzneff - Vanessa Springora À l’instar de Pierre Verdrager, auteur de l’ouvrage L’enfant interdit comment la pĂ©dophilie est devenue scandaleuse 3, il convient de rappeler que Gabriel Matzneff a profitĂ© et participĂ© d’une dĂ©fense de la pĂ©dophilie, courante au dĂ©but des annĂ©es soixante-dix et quatre-vingt, qui se rĂ©sume par les tentatives de collectivisation de cette cause par diffĂ©rents mouvements pĂ©dophiles. La libĂ©ration des corps, les apports de la psychanalyse, qui a permis de traiter l’enfant comme sujet susceptible d’éprouver ses propres dĂ©sirs, ont pu ĂȘtre mis au service de discours promouvant la sexualitĂ© entre adultes et enfants » 4. Il s’agissait effectivement de redĂ©finir la place de l’enfant dans cette relation », notamment Ă  travers une sĂ©rie de publications visant Ă  lĂ©gitimer et Ă  faire admettre le caractĂšre politique de leur combat » , et donc Ă  rĂ©soudre la vision inĂ©galitaire de cette relation en faisant reposer leur argumentation sur une exigence de symĂ©trie visant Ă  combler l’écart entre l’enfant et l’adulte ». Si ce dernier argument pouvait ĂȘtre aperçu dans certains discours ou certaines revendications d’une infime fraction de l’extrĂȘme gauche post-soixante-huitarde, il l’était aussi du cĂŽtĂ© de l’extrĂȘme droite qu’en vertu de l’apport pĂ©dagogique que pouvait apporter un adulte envers l’enfant dĂ©sirĂ© le bien-ĂȘtre de l’enfant dĂ©pendrait alors de sa capacitĂ© Ă  apprendre de son pĂ©dophile » 5. De plus, la pĂ©dophilie a pu ĂȘtre dĂ©fendu au nom du combat contre le politiquement correct », et donc pour le non-conformisme », et au nom de la valorisation de la radicalitĂ© et de la singularitĂ©. Aussi, l’euphĂ©misme construisait une majeure partie des discours propĂ©dophiles, emplis de vives critiques envers les mĂ©dias - vecteur de leur diabolisation - pour justifier leur statut de victimes ». En effet, le rejet de la pĂ©dophilie s’expliquerait non pas parce qu’elle serait intrinsĂšquement mauvaise, mais parce qu’elle ferait l’objet d’un rejet inadĂ©quat ». Ainsi, ce qui traumatise les enfants, ce ne sont pas les actes et les relations eux-mĂȘmes, mais l’attitude nĂ©gative et l’hostilitĂ© de la sociĂ©tĂ© au sujet de la pĂ©dophilie. Sa condamnation serait donc issue d’une mauvaise connaissance des relations de l’adulte avec l’enfant. Nous serions Ă©pris de fausses croyances concernant la pĂ©dophilie le pĂ©dophile est vu comme un monstre et l’enfant considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre pur et fragile. Ce rejet de la pĂ©dophilie, en partie vĂ©hiculĂ©e par une presse, selon ses dĂ©fenseurs, assujettie aux manipulations de ses opposants un peu trop moralistes, relĂšverait Ă©galement du pathologique. En somme, les propĂ©dophiles considĂšrent la conception de la pĂ©dophilie de leurs opposants comme n’est pas nous, affirmĂšrent-ils, qui sommes malades, mais bien la sociĂ©tĂ© qui, Ă©tant victime de son imaginaire » et de son amour des mythes », est gangrenĂ©e par une Ă©pidĂ©mie d’ hystĂ©rie » qui conduit Ă  la chasse » au pĂ©dophile. 6À notre connaissance, Gabriel Matzneff n’a pas Ă©tĂ© engagĂ© politiquement », mais littĂ©rairement pour dĂ©fendre la cause pĂ©dophile. Il nous semble important de rappeler ces quelques points de contexte dans la mesure oĂč ceux-ci sont explicitement dĂ©fendus par l’auteur Ă  travers ses oeuvres, et notamment dans le journal » que nous Ă©tudierons. Aussi, il est indispensable de rappeler qu’il n’est pas le seul Ă  avoir eu recours Ă  cette rhĂ©torique pro-pĂ©dophile, et donc que la posture singuliĂšre » qu’il revendique est dans cette optique paradoxalement mise Ă  mal, mais, contrairement Ă  l’échec de ces diffĂ©rents mouvements, dont les propos et les actes ont Ă©tĂ© et sont condamnĂ©s par la justice, Gabriel Matzneff n’a pas Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ© par cette derniĂšre avant la publication du Consentement de Vanessa Springora. Il faut croire que l’artiste appartient Ă  une caste Ă  part, qu’il est un ĂȘtre aux vertus supĂ©rieures auquel nous offrons un mandat de toute-puissance, sans autre contrepartie que la production d’une oeuvre originale et subversive, une sorte d’aristocrate dĂ©tenteur de privilĂšges exceptionnels devant lequel notre jugement, dans un Ă©tat de sidĂ©ration aveugle, doit s’effacer. [
] La littĂ©rature excuse-t-elle tout ? LC, 103-104 Aujourd’hui, l’argument de la littĂ©rature comme moyen de protection et de lĂ©gitimation de telles affirmations ou revendications n’a plus les mĂȘmes effets qu’auparavant. HĂ©lĂšne Merlin-Kajman soutient dans son dernier ouvrage, La littĂ©rature Ă  l’heure de Metoo 7, que la littĂ©rature ne se tient pas au-delĂ  du bien et du mal, et qu’un texte ne doit pas Ă©chapper Ă  une lecture politique ou morale contemporaine ». Pourquoi et comment la complaisance ou l’indiffĂ©rence ont-elles pu toucher autant de lecteurs des oeuvres de Gabriel Matzneff, notamment quand les abus » relatĂ©s dans ses journaux Ă©taient plus qu’assumĂ©s ? Au-delĂ  de la subversion et de la transgression de ses oeuvres, lĂ©gitimĂ©es et revendiquĂ©es par l’auteur lui-mĂȘme - jusqu’à concevoir le rejet de la pĂ©dophilie par la sociĂ©tĂ© comme le signe de sa pleine pertinence » 8 -, de sa singularitĂ© et de sa marginalitĂ© - au point qu’il pouvait se positionner comme un poĂšte maudit » ou se percevoir comme un homme avec une Ă©toile jaune morale » LPY, 30 -, Gabriel Matzneff Ă©tait aussi beaucoup dĂ©fendu pour son style littĂ©raire. Depuis la publication du Consentement de Vanessa Springora, l’accĂšs aux ouvrages de ce dernier est devenu difficile, voire parfois impossible. Cependant, la lecture de La prunelle de mes yeux nous suffit Ă  partager plusieurs analyses stylistiques des livres de Matzneff faites par les auteurs de l’article Lire Matzneff », paru dans la revue lundimatin [L]ire Matzneff est Ă©clairant, car la platitude de son style et ses idĂ©es fixes, la rĂ©pĂ©tition circulaire d’un dĂ©sir inchangĂ©, la fascination pour l’extrĂȘme jeunesse et le refus de l’écoulement du temps rendent ce dĂ©sir inchangĂ© absolument transparent et permettent de le cerner en partie. Surtout, lire Matzneff autorise Ă  mieux comprendre l’ affaire Matzneff ». » Leurs arguments et analyses, repris par HĂ©lĂšne Merlin-Kajman, concernant le style matznĂ©vien » - comme l’auteur en question aime Ă  le dĂ©signer - visent Ă  dĂ©voiler un verbiage ampoulĂ© », mĂ©langeant aussi bien du vieil argot » et des tournures dĂ©suĂštes » que des mots ordinaires » et vulgaires, prĂ©tendument usitĂ©s pour ĂȘtre au plus proche de sa pensĂ©e, de l’instant prĂ©sent et donc du rĂ©el. À cet Ă©gard, les stratĂ©gies et les effets de styles pour que le lecteur croie et adhĂšre Ă  ce qui est Ă©crit sont nombreux l’exposition prĂ©cise et crue de ses relations sexuelles - "[
] pour la premiĂšre fois depuis prĂšs d’un mois, elle m’a fait exploser dans sa bouche. Le jet Ă©tait si impĂ©tueux qu’elle [Vanessa] n’a pas pu tout avaler et que mon sperme a inondĂ© ma poitrine, poissĂ© ses cheveux blonds [
]" LPY, 245 - ; les formules rĂ©pĂ©titives Ă  travers lesquelles il expose le caractĂšre exceptionnel de sa relation avec Vanessa » - je vis avec elle des moments d’extase, d’exaltation, de bonheur comme j’ai le sentiment de n’en avoir jamais vĂ©cu » LPY, 100 - ; la liste et la notation excessives des noms propres, qui lui permettent d’énumĂ©rer ses amis et ses soutiens - dont le plus Ă©minent est selon lui, François Mitterand - ainsi que les adolescentes avec lesquelles il a eu des relations amicales ou sexuelles ; l’invective, les insultes et la provocation, Ă  travers lesquels il tĂ©moigne ses goĂ»ts et ses dĂ©goĂ»ts, autant destinĂ©s Ă  sĂ©duire des lecteurs qu’à en Ă©carter d’autres en les choquant » 9 - avec Pascale R. en lui apprenant, hier matin l’existence de Vanessa dans ma vie , avec Marie AgnĂšs hier aprĂšs-midi, au tĂ©lĂ©phone , avec les autres, j’ai Ă©tĂ© aussi gentil que possible, mais cette gentillesse, c’est que je les baise, et si je ne les baise plus, elles deviennent folles. Un homme peut bien raconter des salades Ă  une femme qui l’aime s’il ne lui met pas la bite au cul, il perd son temps » LPY, 74 ; la citation, l’autocitation et les rĂ©fĂ©rences littĂ©raires et historiques pour lĂ©gitimer ses pratiques pĂ©dophiles ou la qualitĂ© littĂ©raire de ses Ă©crits - [
] j’ai profitĂ© de cette insomnie pour relire La Caracole. C’est vraiment Ă©patant, et parfois extraordinaire de luciditĂ© prĂ©monitoire » LPY, 29 - ; l’insertion de certaines lettres de ses jeunes amoureuses » - dont on ne sait pas dans quelles conditions elles ont Ă©tĂ© Ă©crites - pour convaincre le lecteur de la vĂ©racitĂ© des sentiments qu’éprouvent les adolescentes Ă  son Ă©gard et lĂ©gitimer les pratiques ainsi que les actes sexuels dĂ©crits dans ses ouvrages - nous y reviendrons. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la forme et le fond de son journal La prunelle de mes yeux ne cessent de se rĂ©pĂ©ter ; tout se ressemble et tout converge vers cette volontĂ© Ă©gotique d’exposer le rĂ©el selon son unique point de vue. Il ne cesse par exemple d’insister sur l’amour divin » et le dĂ©sir qu’avaient ou qu’ont ses jeunes amantes pour lui - auxquelles il fait l’honneur d’ĂȘtre le grand initiateur intellectuel, spirituel et sexuel LPY, 29 - ou d’incriminer la sociĂ©tĂ© bien pensante » qui rejette l’art transgressif » qui alimente sa singularitĂ© citoyenne et littĂ©raire. Comme le souligne trĂšs justement l’article Lire Matzneff », de cette redondance stylistique surgit une transparence qui permet de comprendre les ressorts intimes de son dĂ©sir », de dresser un portrait psychologique et littĂ©raire » de l’auteur, mais surtout de mettre Ă  jour un rapport de pouvoir » trĂšs spĂ©cifique. Bien que Gabriel Matzneff jouait parfois avec le rĂ©el et la fiction 10, il n’a cessĂ© de revendiquer que, d’une maniĂšre ou d’une autre, tout Ă©tait vrai. Son style d’écriture est intimement liĂ© Ă  son style d’existence J’ai donc franchi ce cap terrible de mon demi-siĂšcle de façon trĂšs matznĂ©vienne, de la seule maniĂšre qui fĂ»t digne de moi dans les bras de ma ravissante et folle d’amour amante de quatorze ans, avec laquelle je n’ai quasiment pas quittĂ© mon lit [
]. » LPY, 106 Comment a-t-on pu dĂ©fendre ce qui nous parait aujourd’hui indĂ©fendable ? Comment ignorer la manipulation d’une jeune fille, devant se sentir libĂ©rĂ©e par le dĂ©sir de l’adulte », et la manipulation du lecteur, qui fixe son regard sur la supposĂ©e douceur de l’adulte et le consentement de l’enfant » 11 ? La question de l’emprise se dĂ©place vers celle de la façon dont la littĂ©rature, au-delĂ  du vrai et du faux, se noue Ă  la rĂ©alitĂ©. L’oeuvre de Matzneff crĂ©e les conditions d’une irresponsabilitĂ© du lecteur » 12, Ă  savoir qu’ils pouvaient malgrĂ© tout espĂ©rer que tout ne soit pas vrai croire en l’illusion rĂ©fĂ©rentielle ou ne pas prendre au sĂ©rieux ce qui est prĂ©sentĂ© , alors mĂȘme que l’écrivain se vantait dans son journal de rabattre des adolescentes grĂące Ă  sa notoriĂ©tĂ©, des adolescentes qui lui serviraient de matiĂšre pour les ouvrages suivants » 13. Il nous faut dĂ©sormais confronter le journal intime de Matzneff, La prunelle de mes yeux, et le roman autobiographique de Vanessa Springora, Le Consentement, afin de comprendre plus encore les dynamiques de pouvoir et de prĂ©dation qui ont Ă©tĂ© mises en place par l’écrivain dans cette relation - pouvant ĂȘtre vue comme un exemple - et de montrer les zones d’ombre du consentement totalement inoculĂ©es par Matzneff. Le consentement - Vanessa Springora La publication de Vanessa Springora a ceci d’important qu’elle permet de complĂ©ter, de rectifier, voire de dĂ©noncer une certaine lecture des oeuvres de Gabriel Matzneff - prĂ©cisĂ©ment celle que ce dernier nous incite Ă  avoir. Confronter deux oeuvres autobiographiques portant sur une pĂ©riode commune de la vie de ses deux auteurs, puisqu’elles relatent toutes deux leur relation selon des points de vue diamĂ©tralement opposĂ©s, nous offre ici la possibilitĂ© d’identifier les rapports de domination d’un auteur de cinquante ans usant de ses relatifs aura et pouvoir littĂ©raires pour asseoir ses dĂ©sirs sur ceux d’une adolescente de quatorze ans, peu enclin Ă  percevoir leurs inadĂ©quations, et peu Ă  peu ancrĂ© dans une dĂ©possession totale, matĂ©rialisĂ©e par son enfermement dans un personnage de toute la bonne volontĂ© du monde, un adulte reste un adulte. Et son dĂ©sir un piĂšge dans lequel il ne peut qu’enfermer l’adolescent. Comment l’un et l’autre pourraient-ils ĂȘtre au mĂȘme niveau de connaissance de leurs corps, de leurs dĂ©sirs ? De plus, un adolescent vulnĂ©rable recherchera toujours l’amour avant sa satisfaction sexuelle. Et en Ă©change des marques d’affection ou de la somme d’argent qui manque Ă  sa famille auxquelles il aspire, il acceptera de devenir un objet de plaisir, renonçant ainsi pour longtemps Ă  ĂȘtre sujet, acteur, et maĂźtre de sa sexualitĂ©. LC, 164 Toutes les conditions [Ă©taient] [
] rĂ©unies » pour que V.» se transforme en proie » un pĂšre aux abonnĂ©s absents qui a laissĂ© dans [son] existence un vide insondable. Un goĂ»t prononcĂ© pour la lecture. Une certaine prĂ©cocitĂ© sexuelle. Et, surtout, un immense besoin d’ĂȘtre regardĂ©e » LC, 35. Comme le dĂ©crit trĂšs bien Vanessa Springora elle-mĂȘme, Matzneff n’a d’autres objectifs que celui de la conquĂȘte » 14 et de la satisfaction de ses dĂ©sirs et de leur transposition dans un de ses livres. » LC, 146 DĂšs le dĂ©part, l’adolescente de quatorze ans n’envisage pas leur premiĂšre rencontre au mĂȘme titre que l’écrivain de cinquante ans. Je rĂȘvasse au privilĂšge d’avoir rencontrĂ© un homme de lettres si talentueux [
] et peu Ă  peu, je me transforme. [
] Comment ne pas se sentir flattĂ©e qu’un homme, qui plus est un homme de lettres », ait daignĂ© poser les yeux sur moi. » LC, 44 Pour elle, cet Ă©tat de rĂȘverie s’accompagne d’une forme de libĂ©ration et de fascination euphoriques qui rĂ©pond aux dĂ©sirs et aux besoins d’une adolescente de quatorze ans, dont les livres [lui] tiennent lieu de frĂšres et soeurs, de compagnons de route, de tuteurs et d’amis. » Pour Gabriel Matzneff, cette premiĂšre rencontre est avant tout l’occasion de conquĂ©rir une nouvelle proie » peut-ĂȘtre irai-je guetter Vanessa sur le chemin de son Ă©cole[
]. » LPY, 18 - ou encore, une fois de plus, je me suis levĂ© dĂšs potron-minet et je guette Vanessa en tĂąchant d’avoir l’air le moins satyre possible. » LPY, 23 Une stratĂ©gie est donc mise en place pour traquer l’adolescente, sans lui en dĂ©voiler les rouages et les motivations premiĂšres - toutefois trĂšs claires dans son journal [
] je n’ai envie que d’une chose, tomber sur Vanessa, la convaincre de venir chez moi, pouvoir enfin, Ă  l’abri des regards, dĂ©vorer son visage de baisers [
]. » LPY, 25 En parallĂšle, l’écrivain lui Ă©crit des lettres jusqu’à deux fois par jour », auxquelles elle n’ose tout d’abord pas rĂ©pondre LC, 45. Cependant, lorsqu’elle mord Ă  l’hameçon », ce dernier n’hĂ©site pas Ă  en faire paraitre quelques extraits dans ses cahiers noirs » - son futur journal, La prunelle de mes yeux -, sĂ©lectionnĂ©s pour figer l’accord que semble donner Vanessa » Ă  ses avances, tout en dĂ©voilant un apparent dĂ©sir commun recevoir des baisers l’un de l’autre. Or, lĂ  encore, il y a une diffĂ©rence, voire une confusion des langues ». Reprenant une thĂ©orie du psychanalyste SĂĄndor Ferenczi, HĂ©lĂšne Merlin-Kajman nous expose l’idĂ©e selon laquelle l’abus sexuel provient d’une confusion dans l’interprĂ©tation que l’adulte sĂ©ducteur fait du langage de la tendresse » de l’enfant [
] L’adulte abuseur, qui, comme adulte, devait respecter cette diffĂ©rence, ne l’entend pas » 15. Dans Le Consentement, Vanessa Springora ne nie pas avoir eu du dĂ©sir, et reconnait mĂȘme qu’il pourrait exister un amour vĂ©ritable entre un adulte et une adolescente - selon certaines conditions -, mais qu’il ne peut pas se confondre avec celui de Gabriel Matzneff qui relevait [
] d’une forme d’addiction incontrĂŽlable » LC, 130. En rĂ©alitĂ©, le journal de Matzneff nous montre bien que le prĂ©tendu amour » qu’il porte Ă  Vanessa » cache un dĂ©sir pervers et Ă©goĂŻste d’assouvir ses fantasmes - si j’ai supportĂ© Francesca, si je supporte Vanessa, c’est Ă  cause de leur trĂšs jeune Ăąge, de leur grande beautĂ© et du plaisir que celle-lĂ  me donnait, que celle-ci me donne au lit » LPY, 277 - d’alimenter son journal et ses romans - je n’ai ni humainement ni littĂ©rairement besoin d’une nouvelle Angiolina-Diabolina [ Matzneff associe ici Vanessa » Ă  Francesca », une de ses anciennes amantes ]» LPY, 249 ; autrement dit, il a besoin d’une adolescente qui correspond Ă  ses dĂ©sirs pour ĂȘtre littĂ©rairement actif - et d’afficher librement sa transgressivitĂ© et sa singularitĂ© - j’ai dĂ©vorĂ© de baisers l’adorable amante dont je venais, devant trois inspecteurs, de nier l’existence en me composant le visage le plus ahuri et naĂŻf dont je suis capable. Ah! La transgression, il n’y a que ça ! » LPY, 93 Vanessa Springora nous apprend assez vite que G. » instrumentalise sa vie LC, 146 et conçoit la rĂ©alitĂ© [comme ce qui] se modĂšle sur la fiction » LPY, 302. Leur relation est dĂšs le dĂ©part instrumentalisĂ©e pour ĂȘtre enfermĂ©e dans un espace littĂ©raire qui phagocyte » la pleine conscience et subjectivitĂ© d’une adolescente. EmprisonnĂ©e par avance dans la fiction » LPY, 97, Vanessa Springora subira une dĂ©possession progressive qui commencera par la normalisation d’un interdit. Gabriel Matzneff sait pertinemment qu’il commet un crime en entretenant une relation avec une adolescente de moins de quinze ans toute relation amoureuse avec un enfant de moins de quinze ans est tenue pour violence, pour un crime, puisque, selon le droit français, un mineur de cet Ăąge est privĂ© de consentement ». Cependant cette monstruositĂ© juridique ne me fait pas peur [
] Nous en avons parlĂ©, Vanessa et moi. Elle aussi, elle est prĂȘte Ă  se battre » LPY, 44. Cet interdit est sans cesse rĂ©pĂ©tĂ© Ă  "V.", tout en Ă©tant justifiĂ© par quelques rĂ©fĂ©rences antiques ou par de grands noms de la littĂ©rature ayant eu le mĂȘme genre de relation » LC, 59-61. Il n’hĂ©site par ailleurs pas Ă  se comparer aux mythes constitutifs du gĂ©nie occidental [-] PromĂ©thĂ©e, Tristan, Don Juan, Faust » LPY, 114 - ou Ă  se croire au-dessus de Sartre qui aurait participĂ© Ă  des manifestations dans l’espoir de se faire arrĂȘter, [alors que lui n’a ] jamais eu d'effort Ă  faire
 » LPY, 234 Cette prĂ©dation s’accompagne, nous le disions plus haut, d’une rhĂ©torique propĂ©dophile qui vise Ă  lĂ©gitimer le caractĂšre transgressif de cette relation, censĂ©e permettre Ă  l’enfant d’accĂ©der Ă  l’épanouissement, l’élĂ©vation et la jouissance de leurs dĂ©sirs en les libĂ©rant de toutes les rĂ©pressions de la sociĂ©tĂ© J’aime Vanessa, son extrĂȘme jeunesse, sa beautĂ©, le plaisir qu'elle me donne. J'aime aussi son amour fou pour moi. J'aime la transgression qu'elle incarne. J’aime la rendre heureuse. J’aime contribuer Ă  son Ă©closion intellectuelle et spirituelle. Je suis fier d’ĂȘtre son amant, son Ă©crivain prĂ©fĂ©rĂ©, son compagnon. » LPY, 282 De plus, il Ă©nonce ouvertement vouloir donner une vision Ă©purĂ©e, idĂ©ale [et] mensongĂšre » LPY, 50 de sa personne Ă  ses amantes dans le but de les rendre heureuses », alors qu’il s’agit tout simplement d’une manipulation. Entendons par lĂ  que leur jalousie, leur crise d’hystĂ©rie » ou toute autre forme de rejet de ce qui conviendrait Ă  Matzneff les transformerait en ratiocineuse, en fĂ©ministe ou tout simplement en femme sa jalousie m’épuise, son fĂ©minisme m’emmerde, son cĂŽtĂ© ratiocineuse m’exaspĂšre. Si elle avait vingt ans, j’aurai rompu depuis longtemps. Elle en a quinze, je tiens le coup ; mais je dois ĂȘtre continuellement sur mes gardes » 16. Tout n’est que fiction ; ou du moins, la rĂ©alitĂ© est entiĂšrement destinĂ©e au rĂ©cit littĂ©raire et mĂȘme par avance façonnĂ©e par lui » 17. Matzneff incite en premier lieu ses victimes Ă  inscrire scripturalement leur consentement » sur des lettres souvent destinĂ©es Ă  un usage littĂ©raire ». Ces Ă©changes Ă©pistolaires constituent Ă  la fois un alibi et un contenu pour alimenter ses romans et ses journaux intimes. Dans La prunelle de mes yeux, nombreux sont les passages oĂč il est clairement indiquĂ© que certaines lettres de sa ravissante Ă©coliĂšre de quatorze ans », seront incorporĂ©es dans son roman expliquer Ă  Vanessa qu’elle sera prĂ©sente Ă  chaque page de mon roman, que Harrison Plaza sera notre histoire, notre amour et qu’elle doit m’aider Ă  Ă©crire ce livre, m’y encourager » LPY, 172. G. l’amoureux des adolescents se double de l’écrivain, l’autoritĂ©, l’emprise psychologique dont il jouit suffisent Ă  conduire sa nymphette du moment Ă  affirmer par Ă©crit qu’elle est comblĂ©e. [
] [L]’adolescente se donne alors pour mission de rassurer G. sur le plaisir qu’il lui donne, de sorte qu’en cas de descente de police, son consentement ne fait aucun doute. LC, 91Si nous reprenons la phrase citĂ©e plus haut dans laquelle Matzneff associe Vanessa Springora Ă  l’une de ses autres victimes, Franscesca Glee, - je n’ai ni humainement ni littĂ©rairement besoin d’une nouvelle Angiolina-Diabolina » -, il est clair que l’écrivain enferme ses amante[s]-enfant » et leur relation dans ses ouvrages selon son propre et unique point de vue. Vanessa » ne l’aide Ă  Ă©crire son roman que dans la mesure oĂč celle-ci correspond, au moins pour un certain temps, Ă  ce qu’il en attend littĂ©rairement. Cette dĂ©possession se fait donc par et pour la littĂ©rature, telle que l’envisage Matzneff. La fiction façonne le rĂ©el, et non l’inverse. Il est Ă  ce propos intĂ©ressant de voir son journal s’ouvrir sur un extrait de son roman Harrison Plaza et se finir avec la phrase suivante ce roman aurait dĂ» ĂȘtre le couronnement de notre amour. Il en Ă©tait le mausolĂ©e » LPY, 339 . Le rĂ©el est d’avance prise au piĂšge par les dĂ©sirs Ă©goĂŻstes d’un Ă©crivain lui-mĂȘme condamner Ă  la prison des mots, la prison de papier dont [il] ne pourrai[t] [s]’évader » LPY, 79. Sa vie, autant que celle de ses victimes, est un rĂ©cit qu’il est le seul Ă  pouvoir contrĂŽler, puisqu’elles sont nĂ©cessairement destinĂ©es Ă  ĂȘtre figĂ©es dans ses oeuvres, sans que ces derniĂšres aient leur mot Ă  dire [
] G. ne s’intĂ©ressera Ă  mon journal, ne m’encouragera pas Ă  Ă©crire, ne m’incitera Ă  trouver ma voie. L’écrivain, c'est lui. » LC, 84 Un monde immuable oĂč la rĂ©pĂ©tition, les idĂ©es fixes, la persistance des sentiments, voire des ressentiments, et de son ĂȘtre ne permettent aucun autre changement que celui qu’accorde Matzneff lui-mĂȘme. Il contrĂŽle tous les aspects de [leur] existence » LC, 119. Lorsque ses enfants chĂ©ries » cessent d’ĂȘtre sous l’emprise de ce systĂšme ou qu’elles fuient ce monde-selon-Matzneff », lorsqu’une personnalitĂ© naissante tente de s’affirmer » 18, elles ne tarderont pas Ă  ĂȘtre incriminĂ©es d’avoir instaurĂ©es ce sentiment cyanure qui tue et dĂ©vore l’objet de [leur] amour. » Matzneff n’hĂ©site pas Ă  se reprĂ©senter comme la victime d’amantes hystĂ©riques qui n’ont absolument pas conscience de la beautĂ© de [leur] amour » LPY, 338. Aussi, il refuse catĂ©goriquement d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© selon elle [ la mĂšre de Marie-Elisabeth, une autre victime de Matzneff ], cet amour, adolescente, avec un homme tel que moi l’aurait perturbĂ©e ». Ce n’est pas en aimant Marie-Elisabeth que je l’ai perturbĂ©e », chĂšre madame, mais en m’éloignant d’elle, huit ans plus tard. Une fois de plus, la mĂšre a tout faux. » LPY, 237 En figeant ses relations dans ses oeuvres, en sĂ©lectionnant les lettres de ses amantes ou en dĂ©formant la rĂ©alitĂ©, Gabriel Matzneff dĂ©sire lutter contre le passage du temps et l’oubli. Il fait d'ailleurs preuve d’une incomprĂ©hension maladive de l’oubli de la part de ses anciennes amantes au sujet de leur relation j’ai le coeur outrĂ© de rage. Si atroces que soient les phrases que j’ai Ă©crites sur l’aptitude des femmes Ă  gratter le passĂ©, Ă  tourner la page, elles sont encore au-dessous de la rĂ©alitĂ©. » 19 Que ce soit le dĂ©but ou la fin d’une relation, il la tourne toujours Ă  son avantage grĂące Ă  la littĂ©rature et Ă  sa notoriĂ©tĂ© qui lui permettront, jusqu’à la publication de Vanessa Springora, d’assoir son pouvoir d’écrire l’autre selon ses propres critĂšres vous pouvez tourner la page ; mais la page tournĂ©e demeure une page Ă©crite, et Ă©crite pour l’éternitĂ©. » LPY, 268 Ce pouvoir asymĂ©trique, coercitif et littĂ©raire, cette dĂ©possession de soi et fictionnalisation de l’ĂȘtre, Vanessa Springora en donnera une autre tournure pour ses lecteurs, ce ne sont que des mots, de la littĂ©rature. Pour moi, c’est le dĂ©but d’un effondrement. » LC, 135 Il aura fallu plusieurs dĂ©cennies Ă  cette adolescente, devenue Ă©ditrice, pour faire entendre sa version de sa relation avec Gabriel Matzneff. Prendre le chasseur Ă  son propre piĂšge » LC, 10 en l’enfermant dans un livre, c’est retrouver sa subjectivitĂ© et son histoire en prenant le pas sur la fiction dans laquelle l’écrivain l’avait enfermĂ©e dans ce journal, il a transformĂ© notre histoire en fiction parfaite [
], fiction Ă©crite, mais jamais vĂ©cue » LC, 168. La force du Consentement est d’instituer un point de vue jusqu’alors niĂ©, en dĂ©voilant les rouages d’une prĂ©dation et d’une domination perverses et destructrices d’un Ă©crivain, usant de sa relative notoriĂ©tĂ© pour assouvir son dĂ©sir d’écrire et de jouir. La notion de consentement » est donc interrogĂ©e du point de vue de la victime et nous offre la possibilitĂ© de comprendre l’importance d’une telle publication.[
] [C]omment admettre qu’on a Ă©tĂ© abusĂ©, quand on ne peut nier avoir Ă©tĂ© consentant ? Quand en l’occurence, on a ressenti du dĂ©sir pour cet adulte qui s’est empressĂ© d’en profiter ? À plusieurs reprises, nous avons implicitement montrĂ© que la notion de consentement ne pouvait ĂȘtre prise en son sens le plus commun. Rappelons que les faits sont dĂ©sormais prescrits, puisqu’ils remontent Ă  plus de trente ans. Si le droit ne peut plus reconnaitre ce tort, est-ce que la littĂ©rature peut alors apporter une rĂ©paration ? En quoi peut-elle accueillir de telles souffrances ? Est-elle lĂ©gitime Ă  se prononcer sur - et Ă  Ă©difier - des statuts normalement Ă©tablis juridiquement ? Qu’apporte-t-elle de plus ? Si nous reprenons la grammaire du consentement », exposĂ©e par JĂ©rĂŽme David, lors du sĂ©minaire d’automne 2020, Vertiges du consentement », nous nous apercevons que Vanessa Springora Ă©tait consentante, mais selon des modalitĂ©s bien spĂ©cifiques qui n’enlĂšvent rien au caractĂšre criminel de Gabriel Matzneff. Quand plus tard, des thĂ©rapeutes en tout genre s’échineront Ă  m’expliquer que j’ai Ă©tĂ© victime d’un prĂ©dateur sexuel [
] il me semblera que ce n'est pas non plus la voie du milieu ». Que ce n’est pas tout Ă  fait juste. Je n’en ai pas encore fini avec l’ambivalence. LC, 113 Cette ambivalence » ne peut pas ĂȘtre prise en charge par le droit, mais bien par la littĂ©rature. Le traumatisme subi par Vanessa Springora lui a demandĂ© plusieurs annĂ©es pour le penser, l’apprivoiser et le mettre en mots. Il lui aura Ă©galement fallu du courage pour affronter les Ă©ventuelles rĂ©actions d’ anciens soixante-huitards », de la part de[s] admirateurs [de Matzneff] », de tous les pourfendeurs du retour de l’ordre moral » LC, 202, etc. Ce temps n’est pas admis par le droit qui aurait par ailleurs pu ne pas la reconnaĂźtre comme victime, si prescription il n’ y avait pas eu. La littĂ©rature offre une possibilitĂ© idĂ©ale pour reconnaitre et entendre la voix d’une victime. C’est bien ce terme qui est dĂ©sormais reconnu, car en publiant ce livre, la littĂ©rature permet Ă  son auteure de se considĂ©rer et d’ĂȘtre considĂ©rĂ©e en tant que telle. La littĂ©rature devient le lieu d’un retour sur soi et d'une recomposition de soi. Le geste hermĂ©neutique employĂ© par Vanessa Springora Ă  travers l’écriture donne accĂšs Ă  une mĂ©moration d’expĂ©riences qui n’ont pas pu donner lieu Ă  des reprĂ©sentations ou Ă  des contenus conscientisĂ©s par une adolescente de quatorze ans. Nous l’avons vu ce Ă  quoi consent V. » est ambivalent, et fait l’objet d’un malentendu. Ce que Gabriel Matzneff propose peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© autrement par une adolescente qui n’a certainement pas les ressources suffisantes pour dĂ©jouer les rĂ©elles intentions du pĂ©docriminel. Si le je » narrĂ© -l’adolescente de quatorze ans - est incapable de mesurer a priori, comme a posteriori, les consĂ©quences de ses actes - ou plutĂŽt ceux auxquels Matzneff pousse l’adolescente Ă  consentir -, il est Ă©galement incapable de refuser les avances de Matzneff, jusqu’à ce qu’il se rende compte des mĂ©canismes de prĂ©dation dans lesquels il se retrouvait piĂ©gĂ©. Le je » narrant a dĂ©sormais conscience des effets de cette prĂ©dation sur le corps du je » narrĂ©. Le rhumatisme articulaire aigu [ de V. ], dĂ» Ă  une infection par un streptocoque » LC, 68 a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© par Vanessa comme le signe d’une rĂ©ticence aux demandes sexuelles de Gabriel Matzneff. Notons d’ailleurs qu’il indique dans son journal l’avis d’un mĂ©decin qui allait dans ce sens Quel con ce psy ! La maladie de Vanessa est soit inflammatoire, soit infectieuse, mais assurĂ©ment ni hystĂ©rique ni psychosomatique ! DĂ©jĂ , par tempĂ©rament, je n’ai jamais Ă©tĂ© un paroissien du docteur Freud, mais cette connerie perfide oui, perfide, car elle sous-entend que c’est le perturbateur Matzneff qui est responsable de la pĂ©riarthrite de Vanessa achĂšve de me dĂ©gouter des pĂątisseries viennoises. » LPY, 76 Ce dernier fait preuve d’un dĂ©ni total et d’un aveuglement Ă©goĂŻste quant aux dĂ©sirs et rĂ©ticences - parfois clairement exprimĂ©s - de ses [ Vanessa ] n’avait plus ses rĂšgles depuis hier soir, mais, alors que j’étais en position de la dĂ©virginiser par la voie vulgaire, elle s’est redressĂ©e avec un petit cri et m’a lancĂ©e - Demain, s’il te plait. - Pourquoi demain ? - Parce que je ne me suis pas prĂ©parĂ©e psychologiquement. Une fois de plus donc, je l’ai baisĂ©e comme un petit garçon, mon adorable petite vierge. LPY, 95 Gabriel Matzneff va inculquer Ă  Vanessa » une culture trĂšs orientĂ©e, libertine et asociale. Les stratĂ©gies qu’il met en place - en partie abordĂ©es ci-dessus - visent Ă  pousser l’adolescente et l’ensemble de ses victimes Ă  consentir aux sĂ©vices qu’elles subissent. Si l’adolescente Ă©tait effectivement consentante, nous avons voulu montrer qu’elle ne l’était pas de maniĂšre libre ni de façon entiĂšrement Ă©clairĂ©e, car elle s’est retrouvĂ©e formĂ©e et enfermĂ©e par et dans le monde d’un Ă©phĂ©bophile » LC, 198 Ă©gotique et dominateur. Le roman autobiographique de Vanessa Springora permet ainsi d’exprimer et de donner un contenu Ă  une expĂ©rience, une souffrance et un traumatisme qui attendait d’ĂȘtre rĂŽle de bienfaiteur qu’aime Ă  se donner G. dans ses livres consiste en une initiation des jeunes personnes aux joies du sexe par un professionnel, un spĂ©cialiste Ă©mĂ©rite, bref osons le mot, par un expert. En rĂ©alitĂ©, cet exceptionnel talent se borne Ă  ne pas faire souffrir sa partenaire. Et lorsqu’il n’y [163] a ni souffrance ni contrainte, c’est bien connu, il n’y a pas viol. Toute la difficultĂ© de l’entreprise consiste Ă  respecter cette rĂšgle d’or, sans jamais y dĂ©roger. Une violence physique laisse un souvenir contre lequel se rĂ©volter. C’est atroce, mais solide. L’abus sexuel, au contraire, se prĂ©sente de façon insidieuse et dĂ©tournĂ©e, sans qu’on en ait clairement conscience. LC, 162-163 Vanessa springora Pour conclure, nous aimerions tirer les consĂ©quences littĂ©raires, politiques et morales de cette affaire Matzneff », et plus prĂ©cisĂ©ment de l’analyse que nous avons proposĂ©e de ces deux oeuvres. Avec l’écriture et la publication du Consentement, Vanessa Springora a pu redevenir le sujet de [sa] propre histoire » LC, 202 tout en exerçant une certaine forme d’agentivitĂ©, entendue comme la capacitĂ© d’agir de façon autonome, d’influer sur la construction de sa propre subjectivitĂ© et sur sa place et sa reprĂ©sentation dans l’ordre social » 20. L’écriture du Consentement est une Ă©criture qui agit et qui accomplit certains actes. Que ce soit pour sonder et interprĂ©ter l’expĂ©rience du trauma, instituer le point de vue d’une victime jusqu’alors mis de cĂŽtĂ©, voire totalement niĂ©, ou pallier aux impossibles rĂ©paration et reconnaissance du droit par la littĂ©rature, Vanessa Springora met en place une Ă©criture dotĂ©e d’une dimension performative qui se dĂ©ploie sur le plan Ă©thique. » 21 Pour mieux se replacer dans l’état d’esprit de l’adolescente qu’elle Ă©tait, l’auteure choisit d’utiliser le prĂ©sent de narration et la premiĂšre personne du singulier. Ce choix Ă©nonciatif permet d’ancrer le texte dans le temps de l’interprĂ©tation, de l’écriture et du vĂ©cu. Le je » narrant intervient Ă  la fois dans le processus d’écriture et dans le geste hermĂ©neutique qui permet de faire retour sur l’expĂ©rience du je » narrĂ©. Le prĂ©sent de narration vient ajouter une vĂ©ritĂ© non prise en compte dans les oeuvres de Gabriel Matzneff, interprĂ©ter et actualiser un temps de la souffrance qu’il s’agit d’inscrire dans un livre, afin d’engager le lecteur a prendre position et Ă  reconnaitre les crimes d’un pĂ©docriminel et le statut de victime de l’auteure. De plus, l’emploi du je » permet d’emmener le lecteur au plus proche du vĂ©cu. Soutenu par une Ă©criture sobre - une Ă©criture plate » -, il semble y avoir un projet littĂ©raire visant prĂ©cisĂ©ment Ă  ne pas se cacher derriĂšre une certaine fonction esthĂ©tique de la littĂ©rature, avec laquelle Matzneff et ses partisans se sont protĂ©gĂ©s. Cet ethos dĂ©mocratique vise sans nul doute Ă  rouvrir une zone de partage - inexistante chez Matzneff - dans laquelle le lecteur pourrait partager l’expĂ©rience de l’auteure. Sans ĂȘtre complĂštement un je » transpersonnel au sens ernausien, le je » narrĂ© de Vanessa Springora dĂ©tient une valeur collective qui dĂ©passe la singularitĂ© de l’expĂ©rience pour donner la possibilitĂ© aux lecteurs de s’approprier le texte, de se poser des questions ou de se libĂ©rer » 22, mais aussi de dĂ©voiler des vĂ©ritĂ©s qui ne sont simplement pas de l’ordre individuel. La traduction de l’expĂ©rience personnelle dans un langage romanesque transforme peu ou prou le moi » singulier en hĂ©ros, en type, en symbole, en mĂ©taphore. » 23 À ce titre, l’usage des initiales G. » ou V. », pour dĂ©signer le prĂ©dateur et sa victime, est rĂ©parateur d’un usage excessif des noms et de l’omniprĂ©sence des adolescentes dans l’oeuvre de Matzneff. Cet anonymat - Ă  demi voilĂ© - donne une forme objective et gĂ©nĂ©ralisable Ă  cette expĂ©rience individuelle. Dans le Consentement, il est d’ailleurs possible de voir l’émergence d’un nous » en devenir. Lorsque Vanessa Springora rencontre une autre victime de Gabriel Matzneff, Nathalie », elles partagent le souvenir douloureux » LC, 197 de leurs expĂ©riences avec l’ qui nous lie, nous rapproche, au fond ? Un besoin dĂ©bordant de nous confier Ă  quelqu’un qui puisse nous comprendre. Et cela me soulage, en effet, moi aussi, de me dĂ©couvrir solidaire d’une fille qui, quelques annĂ©es auparavant, n’aurait Ă©tĂ© qu’une rivale parmi tant d’autres. LC, 197 Comment s’en sortent [
] toutes ces filles qu’il Ă©crit dans ses livres ? Quelqu’un a-t-il pensĂ© Ă  elles ? » LC, 109 D’une certaine façon, Vanessa Springora devient la voix de toutes ces victimes. Comme le prĂ©cise HĂ©lĂšne Merlin Kajman, le Consentement vient dĂ©livrer la narratrice - et l’ensemble des victimes de Matzneff - sur le mĂȘme terrain [
] oĂč elle avait Ă©tĂ© emprisonnĂ©e. » 24 Rappelons qu’en 2004, Francesca Glee, ancienne victime de Gabriel Matzneff, qui a par ailleurs figĂ© leur relation dans son roman Ivre du vin perdu, et son journal Passion Francesca, avait tentĂ© de faire entendre son point de vue sur sa relation avec l’écrivain. Fort d’un rĂ©seau d’amis et de soutiens occupants des siĂšges importants dans plusieurs maisons d’édition, Gabriel Matzneff n’a pas eu Ă  se soucier de la sortie d’un tel ouvrage, puisqu’aucune d’entre elles n’a acceptĂ© de le publier. Deux Ă©ditrices de Grasset et Bayard ont pourtant Ă©tĂ© Ă©mues par son tĂ©moignage, mais soit le monde n’était pas prĂšs » Ă  le recevoir, apparaissant quinze ans trop tĂŽt », soit des membres du comitĂ© de l’une de ses maisons d’édition Ă©taient des proches de Matzneff 25. Sans nul doute, l’ùre de Metoo a facilitĂ© la publication salvatrice du Consentement qui dĂ©ploie de façon littĂ©raire, un tort littĂ©raire, le tort causĂ© par la reconnaissance publique de l’oeuvre de Matzneff. Il s’agit d’un diffĂ©rend, et le diffĂ©rend ne se rĂšgle pas sur un mĂȘme » terrain, il ne se rĂšgle pas du tout ailleurs il requiert qu’on lui trouve un idiome, nous dit Lyotard. » 26 Contrairement Ă  Gabriel Matzneff, Vanessa Springora rĂ©instaure une fonction essentielle de la littĂ©rature au lieu de la manipulation du lecteur, et sa soumission Ă  la rĂ©alitĂ©, le Consentement remet en place la reprĂ©sentation, le mouvement d’identification-dĂ©sidentification » 27 et l’espace transitionnel de la littĂ©rature. Cette publication permet donc de rĂ©orienter la lecture des textes de Matzneff et d’ouvrir nos rĂ©flexions sur de multiples notions telles que le consentement, le pouvoir, la prĂ©dation ou la littĂ©rature. Il nous invite Ă©galement Ă  Ă©largir nos reprĂ©sentations et Ă  lutter contre l’idĂ©e que la littĂ©rature est faite pour ĂȘtre prise Ă  la lettre ». 28Notes 1 MATZNEFF, Gabriel, La Prunelle de mes yeux LPY, Paris, ed. Gallimard, 1993.2 SPRINGORA, Vanessa, Le Consentement LC, Paris, ed. Grasset, 2020.3 VERDRAGER, Pierre, L’enfant interdit comment la pĂ©dophilie est devenue scandaleuse, Paris, ed. Armand Colin, 2020, pp. 69-106.4 WAJEMAN, Lise, Pourquoi Mazneff a Ă©tĂ© si mal lu », Mediapart, article publiĂ© le 12 fĂ©vrier 2020. URL [ consultĂ© le 10 dĂ©cembre 2020 ]5 VERDRAGER, Pierre, p. 99.6 Ibid, p. 106.7 MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, La LittĂ©rature Ă  l’heure de Metoo, Paris, ed. Ithaque, coll. Theoria incognita, 2020.8 VAUDRAGER, Pierre, op. cit., p. 69.9 MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, La LittĂ©rature Ă  l’heure de Metoo, p. 102.10 L’insertion de lettres Ă©crites par ses amantes dans ses romans en est le meilleur exemple J’ai incorporĂ© le texte intĂ©gral de cette lettre au chapitre IX de Harrison Plaza », La Prunelle de mes yeux, p. 100.11 Lire Matzneff », lundimatin, article publiĂ© le 13 avril 2020. URL MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 97.13 Lire Matzneff », op. cit. .14 ConquĂ©rir Vanessa ? J’en ai terriblement envie, mais c’est presque sans espoir », La prunelle de mes yeux, p. 15.15 MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 123.16 MATZNEFF, Gabriel, op. cit., p. 285. Propos concernant Vanessa » Ă  la fin de leur relation. 17 MERLIN KAJMAN, HĂ©lĂšne, p. 97.18 Lire Matzneff », op. cit., URL 19 MATZNEFF, Gabriel, op. cit,, p. 145 - Ajoutons Ă©galement ceci J’ai achetĂ© des classeurs suspendus pour l’armoire de fer, et j’ai commencĂ© Ă  y ranger les lettres de mes ex-amantes. Chacune d’elles aura son classeur et une Ă©tiquette portant son nom », p. 64.20 FORT, Pierre-Louis, HOUDART-MEROT, Violaine, Annie Ernaux Un engagement d’écriture, Paris, ed. Presses Sorbonne Nouvelle, 2015, p. 81.21 Ibid, p. 88.22 ERNAUX, Annie, L’écriture comme un couteau, Paris, ed. Gallimard, 2011, p. 74.23 GASPARINI, Philippe, Est-il je ?, Paris, ed. Seuil, 2004, p. 336.24 MERLIN KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 135.25 DaphnĂ© AnglĂšs et Constant MĂ©heut, Longtemps contrainte au silence, la victime d’un Ă©crivain pĂ©dophile tĂ©moigne enfin », The New York Times, article publiĂ© le 31 mars 2020. URL 26 MERLIN KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 135.27 Ibid, p. 160.28 Ibid, p. 16.
JelĂšve les yeux vers Toi Comme la nuit attend le jour Viens et rĂ©ponds-moi J’espĂšre en Ton secours Je lĂšve les yeux vers Toi Comme la terre espĂšre la pluie J’ai tant besoin de T oi DĂ©verse en moi Ta vie. Parle-moi, Seigneur Et perce le silence RĂ©vĂšle-moi Ton coeur Touche-moi, Seigneur Et serre-moi dans Tes bras Je soupire aprĂšs Toi. Trouve-moi, Seigneur Ne

Politique DĂ©ni. Un regard de psychanalyste sur le menteur et... le trahi. "Pouvez-vous vraiment contester en me regardant dans les yeux ?" lance Chirac."Dans les yeux, je le conteste", rĂ©pond Mitterrand. C'Ă©tait en 1988. Mais, alors, c'Ă©tait le prĂ©sident qui mentait. Aujourd'hui, c'est le prĂ©sident qui se dit "trompĂ©, trahi par un mensonge les yeux dans les yeux".Comme les promesses, les mensonges n'engagent que ceux qui y croient et, plutĂŽt que de s'interroger sur la psychopathologie du menteur, questionnons ceux qui crurent Ă  ses mensonges. Quel trouble les empĂȘcha de regarder ce qui se voyait des agissements dont certains Ă©lĂ©ments remontaient Ă  plus de vingt ans et que toute la classe politique et mĂ©diatique connaissait plus ou moins ? Quelle dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire socialiste pas seulement la droite n'a pas Ă©tĂ© avare d'un soutien dĂ©guisĂ© en retenue et respect de la prĂ©somption d'innocence aveuglait-elle nos dirigeants ?Comme dans tous les couples, longtemps le trahi ne veut pas douter de la parole du traĂźtre. "Lie to me", titre la sĂ©rie amĂ©ricaine. On ne voit que ce qu'on veut voir. On ne croit pas toujours ce qu'on sait. En psychanalyse, on appelle ça le dĂ©ni."Je sais bien... mais quand mĂȘme." Mais dans l'"affaire Cahuzac", qui peut sans mentir se dire trahi ? Les socialistes, qui, comme dans l'affaire Strauss-Kahn, reprirent en choeur "On ne savait rien, ça ne lui ressemble pas, affaire privĂ©e, prĂ©somption d'innocence" ? La gauche, qui pratiqua le "cachez ce fric que je ne saurais voir" ? On savait qu'elle n'avait pas le monopole du coeur et la droite celui de la cupiditĂ©, mais elle-mĂȘme feignit de l'ignorer. Les journalistes, qui, aprĂšs avoir mĂ©nagĂ© le pouvoir quatre mois durant, posent la question que savait-on ? Hollande, enfin, qui bafouilla faute individuelle ? Absolument intĂšgre Ă  titre personnel il "n'aime pas l'argent" et a pour "ennemi la finance", le prĂ©sident s'est montrĂ© politiquement peu curieux quant Ă  l'intĂ©gritĂ© de son ministre. Argument l'indĂ©pendance de la justice. Depuis quand celle-ci interdit-elle Ă  l'exĂ©cutif de procĂ©der, en parallĂšle, aux enquĂȘtes et sanctions administratives de son ressort ?Pourquoi tant d'aveuglement ? Que ne voulait-il pas savoir ? Evitons les considĂ©rations psychologiques du genre Cahuzac, mĂ©decin affairiste liĂ© Ă  l'extrĂȘme droite, comme le pĂšre de notre prĂ©sident, lui rappelait trop de mauvais souvenirs. C'eĂ»t Ă©tĂ© une raison pour aller y voir de plus prĂšs. L'explication est plus banale en politique comme ailleurs, rares sont ceux qui mentent comme ils respirent ; la plupart mentent pour respirer, survivre, garder le pouvoir. Parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Le problĂšme est que le mensonge crĂ©e une chaĂźne et condamne Ă  mentir encore pour cacher le mensonge la question quel est le statut de la phrase du prĂ©sident "Il a trompĂ© les plus hautes autoritĂ©s, le chef de l'Etat"? Ment-il ou dĂ©ment-il quand il affirme avoir cru au mensonge et au dĂ©menti entre quatre-z-yeux Ă  la sortie du conseil des ministres le 5 dĂ©cembre ? Les deux. Hollande savait bien... mais quand mĂȘme. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Les yeux dans les yeux Soyez le premier Ă  rĂ©agir Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.

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Jecache mes yeux Je montre mes yeux Je mets les mains en l'air Je cache mes yeux Je montre mes yeux Je mets les mains derriĂšre le dos Sans dire un mot ! Chut Try YouTube Kids Learn more

-33% Le deal Ă  ne pas rater Jumbee Roundnet – Jeu de plein air Ă  29,99€ € € Voir le deal Morsmordre DEPARTEMENT DES MYSTERES. » Pensine. Corbeille AuteurMessageInvitĂ©InvitĂ© Sujet Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 13 Mar - 730 Reid passa sa main dans ses fins cheveux. Il soupira briĂšvement. Puis ouvrit la petite boĂźte qu'il tenait entre ses mains. Une boite Ă  bijou. Qui contenait la plus somptueuse des bagues. Un anneau d'or fin, sur lequel Ă©taient disposĂ©s plusieurs diamants, tout le long. Des beaux diamants. Trois diamants. Sublimes, divins. A la hauteur de la belle qui allait recevoir ça, de la plus belles des femmes aux yeux de Reid Turner, ce parfait petit mangemort psychopathe comme il faut. Selena ArtĂ©mis De la Vega. La plus belle des crĂ©atures qui semblait ĂȘtre tombĂ©e des Ă©toiles. Mais voilĂ , un seul problĂšme s'opposait Ă  cet amour qui autrefois avait tout pour ĂȘtre parfait. Le jeune homme avait passĂ© un an en prison. Un an, Ă  Azkaban. Et entre temps, elle avait trĂšs bien pu refaire sa vie avec un autre. Il savait que sur le moment de son arrestation, il allait lui faire sa demande en mariage, et... Et elle l'aimait Ă  cette pĂ©riode. Elle n'avait pas eu le temps de lui rĂ©pondre, les Aurors avaient dĂ©barquĂ©, mais il Ă©tait presque sĂ»r qu'elle aurait dit oui. Mais lorsqu'il avait Ă©tĂ© arrachĂ© Ă  sa princesse, il lui avait dit de refaire sa vie. CondamnĂ© Ă  perpĂ©tuitĂ© plus quelques jours il n'allait pas lui demander de l'attendre. C'aurait Ă©tĂ© Ă©goĂŻste, et lui souhaiter le pire des malheurs du monde que de patienter pour attendre un amant qui ne reviendrait jamais et dont le cadavre, lorsqu'il perdrait la vie, ne serait peut-ĂȘtre mĂȘme pas ramenĂ© sur le sol anglais, mais plutĂŽt laissĂ© Ă  la dĂ©rive dans l'ocĂ©an, ou dĂ©truit par les dĂ©traqueurs, gardiens d'Azkaban... Alors oui, il avait trĂšs peur, on ne peut plus peur mĂȘme. Il craignait qu'elle ait suivi ses conseils et qu'elle ait refait sa vie, et que cette bague de diamant n'ait plus aucun intĂ©rĂȘt pour elle, qu'elle ne le considĂšre plus que comme une conquĂȘte... Ce sentiment Ă©tait affreux, et entretenu par la peur qui faisait qu'il se rapprochait sans cesse plus de l'instant oĂč il la reverrait. Sa petite boite rangĂ©e dans sa poche, il l'avait achetĂ©e avec un peu d'argent qu'il avait rĂ©cupĂ©rĂ© chez le pauvre Robinson, ce charmant mangemort Ă  prĂ©sent dĂ©cĂ©dĂ© qui avait causĂ© la perte et la sĂ©paration du petit couple. Si Selena l'avait trompĂ©, Reid retournerait voir le cadavre et le tuerait par deux fois. Mais il avait une autre rĂ©solution en tĂȘte, en plus de ça. Celle de tuer le remplaçant de l'Ă©lu du cƓur de Selena. Si c'Ă©tait un autre qui lui ouvrait, un autre que Selena, il le tuerait, sans aucune hĂ©sitation. Il ne savait pas s'il oserait porter la main sur elle, mais l'homme y passerait, soyez-en certain. C'est pourquoi le stress Ă©tait encore plus grand lorsque Reid transplana au pied du petit immeuble dans lequel il habitait dĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque avec Selena. Au troisiĂšme Ă©tage, le premier appartement sur la droite. SituĂ© au 14 rue des Martyrs, Ă  Londres. Le mangemort aimait cet endroit. Le logement Ă©tait sa propriĂ©tĂ©, il l'avait acquis directement en sortant de Poudlard, et avait proposĂ© Ă  Selena de s'installer avec lui rapidement. Oui, il lui avait demandĂ© de quitter son confortable et gigantesque manoir pour venir avec lui, le petit apprenti criminologue sans un rond. Mais elle avait acceptĂ©. Et ils avaient filĂ© le parfait amour jusqu'au jour funeste...Reid soupira de nouveau. Ca ne lui ressemblait absolument pas de stresser, encore moins dans des situations de retrouvailles. D'ordinaire. Mais avec Selena, ce n'Ă©tait mĂȘme plus du stress, c'Ă©tait de la peur pure et brute, une peur d'avoir Ă©tĂ© remplacĂ©. La pire peur qu'il soit pour un homme qui aime ĂȘtre trompĂ©. Il aurait tout fait pour conserver sa belle en vie, absolument tout. Oui, au point d'aller en prison Ă  sa place. Le monde est fou, n'est-ce pas? Non, amoureux... Le jeune homme dĂ©cida d'emprunter les escaliers, afin d'Ă©vacuer sa peur et sa terreur de faire face au nouveau petit ami de sa chĂšre et tendre. Au moins, il n'aurait pas de discours Ă  rechercher dans son plan. Il le tuerait directement, un simple Avada Kedavra en guise de bonjour. Et pour S? Et bien, il ne pourrait rien lui dire, il se contenterait probablement juste de quelques larmes. AprĂšs l'avoir vue mourir tous les jours Ă  Azkaban Ă  cause de ces enfoirĂ©s de dĂ©traqueurs, il aurait tout donnĂ© pour qu'elle l'ait au moins attendu... Rien qu'une annĂ©e... Le rĂ©gime politique avait changĂ© de main, elle le savait puisqu'elle Ă©tait dans leur camp, alors elle avait au moins pu se douter qu'il serait libĂ©rĂ©... Non? Peut-ĂȘtre, oui. Mais il se faisait des idĂ©es noires et pessimistes totalement justifiĂ©es, au final. Il avait peur, lui, Reid Turner. Si peur...Le jeune homme frappa Ă  la porte. Son cƓur battait Ă  en faire exploser sa cage thoracique. Sa baguette dans sa main, la bague enfouie dans sa petite boite qu'il avait glissĂ©e dans la poche de sa veste... Il avait revĂȘtu quelques vĂȘtements rapides et simples, une chemise, une veste en tissu noir, un jean foncĂ© et une paire de converse. MĂȘme ainsi, il Ă©tait d'une beautĂ© surprenante. Le morceau de bois de ronce entre les mains, il regarda avec anxiĂ©tĂ© la porte s'entrouvrir. C'Ă©tait Ă  se demander comment il avait pu ne pas la casser, cette belle baguette, vu comment il la serrait de toutes ses forces. La porte s'ouvrit un peu plus. Et la peur fit dĂ©border les mouvements de Reid, sans qu'il puisse plus les contrĂŽler. Une petite paire d'oreilles pointues et tombantes apparut, ainsi que l'adorable bouille d'un petit elfe de maison. Mais Reid Ă©tait tellement aveuglĂ© par la peur, qu'il ne reconnut mĂȘme pas son petit Diego. Il voulait voir une tignasse blonde. Toute autre chose Ă©tait bannie de la lĂ©galitĂ© dans son esprit. MĂȘme son elfe d'amour. Le sort partit tout seul, et le petit elfe, mort de peur, transplana directement avec un cri bah il avait bien merdĂ©. Il se rendit compte du vieux bug qu'il avait eu et murmura une vague insulte. Au moins, s'il y avait quelqu'un dans la maison, la personne allait arriver Ă  la vitesse de l'Ă©clair... Le sort avait percutĂ© une commode Ă  chaussures, la faisant Ă  demi exploser. Selena, dis-moi que tu es lĂ , et que tu es seule... Il n'osa pas entrer. Mais un bruit alerta son attention. Il releva les yeux vers la personne qui arrivait au bout du petit couloir, le cƓur battant Ă  tout rompre. Selena V. Turner The world is a mess and I just need to rule it. » Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 13 Mar - 848 De la beautĂ© blonde qu'Ă©tait Selena ArtĂ©mis, il ne restait pas grand chose en cet instant prĂ©cis. Les genoux repliĂ©s contre sa poitrine, ses longs cheveux dorĂ©s dĂ©gringolant sur ses Ă©paules, elle se contentait de fixer le tableau de Picasso qui lui faisait face, ne pouvait empĂȘcher ses larmes de rouler sur ses joues sans pour autant rougir ses yeux de jade. Fermant les paupiĂšres, ela premiĂšre image qui lui vint Ă  l'esprit fĂ»t sa rencontre avec Reid. Serrant les poings, la jeune espagnole rĂ©prima un sanglot tandis que Diego venait vers elle, inquiet. Depuis plus d'une semaine, elle ne sortait plus de l'appartement, se contentant de rester silencieuse, couchĂ©e dans son lit. Ou pleurant, au choix. Le petit elfe avait bien essayĂ© de la distraire en lui ramenant un receuil des lettres de Jack l'Eventreur, lui parlant de l'espagne, ou mĂȘme en lui ramenant des tablettes de chocolat de son patissier favori, rien n'y faisait. Elle continuait de rester la, immobile telle une statue de 'Lena, ça fait plus d'une semaine maintenant. Essayez au moins de une assiette de victuaille Ă  la jeune femme, cette derniĂšre tourna la tĂȘte, ne trouvant mĂȘme pas la fore de refuser. Reid Ă©tait mort, et elle Ă©tait morte avec lui. Ramenant en arriĂšre une mĂšche de cheveux dorĂ©s, la jeune femme entendit comme au travers d'un brouillard, Diego reprendre la stagiaire, Zeke Tyler Ă  appelĂ©. Il dit que vous devriez passer au bureau aujourd'hui, rĂ©cupĂ©rer les dossiers de Mr. Perez. C'Ă©tait un mensonge Ă©videmment. Personne n'avait appelĂ©, mais ça, la jeune femme n'avait pas besoin de le savoir. Mais l'elfe, en bon serviteur qu'il Ă©tait, espĂ©rait la voir en une autre tenue que ses nuisettes et robe de chambre en soie. Qu'elle s'habille, essaie de se maquiller. RĂ© apprenne Ă  vivre en apprendre Ă  vivre...Selena n'avait jamais tolĂ©rĂ© qu'on lui dicte ce qu'elle doit faire, mais Diego malgrĂ© son statut de serviteur, avait toujours Ă©tĂ© capable de lui sous-entendre ce qu'elle devait faire sans qu'elle n'entre dans une colĂšre noire. Hochant enfin la tĂȘte en signe d'accord, Diego lui tendit Ă  nouveau l'assiette de nourriture, et malgrĂ© son envie de vomir Ă  la simple idĂ©e de manger, elle accepta de prendre un morceau de la tablette de chocolat envoyĂ©e par Roxanne, et se forçat Ă  sortir de sa lĂ©thargie. Bien que cette nourriture nouvelle aprĂšs une semaine complĂšte de jeun lui fit frĂŽler un haut le coeur, elle entra dans la douche, y restant une bonne demi-heure. RelĂąchant ses cheveux ondulĂ©s qui vinrent prendre place jusqu'au milieu de son dos, la jeune femme observat son pĂąle reflet dans le miroir, se maquillant lĂ©gĂšrement pour cacher ses cernes et ses traits tirĂ©s. un lĂ©ger trait de crayon noir et du mascara firent parfaitement leur affaire. Jetant ses affaire de journĂ©e dans une bassine prĂȘvue Ă  cet effet, elle ouvrit son armoire, se forçant Ă  passer quelque chose de plus habillĂ©. Se forcer, sans arrĂȘt. Que ce soit pour manger, boire, ou mĂȘme se forcer Ă  respirer. Au milieu des hauts de soie, des jupes en satin et des vĂȘtements de haute couture, elle se contenta d'un simple jean de couleur sombre, auquel elle rajouta un haut bleu turquoise, lĂ©gĂšrement dĂ©colletĂ© sur le devant. Une fois n'est pas coutume, elle rajouta une touche de coquetterie en terminant son habillage par un long collier mĂ©langeant perles et breloques en argent. Ramenant une mĂšche de cheveux derriĂšre son oreille, Selena posa son regard vers sa maiin gauche, s'attardant sur sa bague de fiançaille. Elle ne se rĂ©signait pas Ă  l'enlever, malgrĂ© que celui qui le lui ai offert ne sois plus la. Sentant ses yeux la brĂ»ler Ă  nouveau, elle inspira profondĂ©mment, ravalant ses larmes. Autant accorder une pause Ă  ses yeux pour la journĂ©e. Alors qu'elle entrait dans le salon en jouant avec un de ses longues mĂšches dorĂ©es, quelques coups fĂ»rent frappĂ©s Ă  la porte. -Diego? Je ne reçois aucune premiĂšres paroles depuis une Ă©ternitĂ© au bas mot. Le peu d'accent anglais qu'elle avait acquis au cours des annĂ©es avait disparu, laissant Ă  nouveau place Ă  son accent hispanique vĂ©ritable. Elle s'en serait bien passĂ©e. L'elfe hocha de la tĂȘte en signe de comprĂ©hension, et patit vers le hall d'entrĂ©e tandis que la jeune femme se laissait tomber dĂ©licatement sur un des fauteuils en cuir, observant la vue de Londres que li offrait sa baie rĂȘverie s'arrĂȘta nĂ©anmoins soudainement quand elle entendit un cri de surprise venant du hall. Fronçant lĂ©gĂšrement les sourcils, le bruit d'un sort la fit sursauter, et celui du transplanement de son elfe la remit en condition pour de bon. Attrapant sa baguette qu'elle glissa Ă  sa ceinture, Selena se releva du fauteuil, arrivant vers le ? Un million de possibilitĂ©s floutaient son esprit. Les aurors l'avaient dĂ©couvertes, et elle se donnerait la mort pour ne pas aller Ă  Azkaban. Tyler venu lui donner son dossier en main propre. Miranda ou Roxanne, venu vĂ©rifier qu'elle ne s'Ă©tait pas tranchĂ©e les veines. Mais en tout cas, elle n'aurait pas imaginĂ© un se glaçat, tandis qu'elle fixait l'homme qu'elle avait aimĂ©, juste en face d'elle. Son regard s'agrandit d'avantage en constatant qu'il s'agissait bel et bien de lui, que ce soit dans le regard, les mouvements ou mĂȘme la baguette qu'il tenait Ă  la que Reid Ă©tait la porte au nez de celui qui se faisait passer pour son fiancĂ©, Selena paniqua pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es. Un fantĂŽme. Ou alors, un auror ayant pris la forme de Reid? Non, il Ă©tait mort et le polynectar n'agissait qu'avec une copie des personnes vivantes...Sortant sa baguette, Selena inspira profondĂ©mment et rouvrit la porte avec vitesse, menaçant le jeune homme de sa baguette pointĂ©e vers sa mĂȘme que l'hommene puisse dire un quelconque argument vaseux, Selena dit d'une voix ne peux pas ĂȘtre juste impossible. Ses yeux lui brĂ»laient Ă  nouveau, et son bras tremblait malgrĂ© tout le self control qu'elle se forçait Ă  avoir. Ne pas pleurer, pas encore. Pas juste impossible...Un liquide chaud traçat une ligne brĂ»lante sur sa joue. Une seule larme avait dĂ©sobĂ©i. Cette fois, le reste de son corps tremblait de la mĂȘme peur, de la mĂȘme douleur Ă  la simple vue de son fiancĂ© revenu d'entre les morts. InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 13 Mar - 1018 Piano Duet - Corpse Bride Le cƓur de Reid avait un rythme presque inhumain. Ne me demandez pas comment il tenait le coup. Il voyait juste devant lui une belle crĂ©ature, la plus belle qu'il soit Ă  ses yeux. MĂȘme la beautĂ© demie-vĂ©lanesque de la ministre ne lui avait pas fait autant tournĂ© la tĂȘte. Pourtant, Selena Ă©tait dans un Ă©tat peu flatteur. Le jeune homme avait l'impression qu'elle avait un peu maigri, ses longs cheveux blonds encadraient magnifiquement un visage fatiguĂ© Ă  l'air dĂ©primĂ© et limite dĂ©pressif. La pauvre jeune femme avait l'air littĂ©ralement abattue et dans un sale Ă©tat... Mais qu'avait-il bien pu lui arriver?! Reid se sentait dĂ©faillir, il avait envie de la prendre dans ses bras, de la cĂąliner, de la bercer, de lui faire tendrement comprendre que plus jamais il ne la quitterait, et qu'il l'aimait toujours... Mais voilĂ , il se retenait. Quelle preuve avait-il qu'elle Ă©tait seule, hein? L'autre pouvait bien ĂȘtre cachĂ©... Mais il voulait s'avancer vers elle, caresser ses doux cheveux d'or, laisser glisser ses doigts sur sa peau... Mon Dieu pardonnez-moi. Il aurait tout donnĂ© pour la porter dĂ©licatement et l'embrasser comme jamais il n'avait embrassĂ© personne. MĂȘme pas elle. L'amour de celui de quelqu'un qui vient d'ĂȘtre sĂ©parĂ© deux longues annĂ©es de sa fiancĂ©e... Alors qu'il se rĂ©solut enfin Ă  s'avancer, elle... LUI CLAQUA LA PORTE AU NEZ?! i______i Selena, tu viens de lui briser le cƓur lĂ , rĂ©alises-tu? Comme si tu ne l'aimais plus, que tu ne voulais pas le voir, ou bien pire... Que tu souhaitais cacher quelque chose... Ou quelqu'un. Reid sentit ses espoirs s'effondrer. Et soudain, la porte de rouvrit. Comme s'ils recommençaient Ă  zĂ©ro. Mais pas sur Diego. Sur Selena, sa belle et sa douce. Bon, y a un dĂ©tail dont j'aimerais vous faire part juste avant de revenir aux pensĂ©es si Ă©prises et amoureuses Ă  la guimauve de notre sadique prĂ©fĂ©rĂ© - ça, sadique? Joke XD. Bref nous disions. Awi. Donc il vous sera important de savoir pour la suite que je n'ai absolument pas parlĂ© de la douleur nasale que ressentait Reid Ă  ce moment prĂ©cis. Car on a la classe ou on l'a pas, et en l'occurrence Selena avait la classe, donc elle ne claquait pas la porte AU nez mais SUR le nez. Merci moi aussi je t'aime N'empĂȘche pour le coup il avait bien mal, et avait mĂȘme reculĂ© en plaquant sa main sur son visage avec un grognement Ă©touffĂ©. Un liquide chaud se rĂ©pandit sur ses doigts, glissant mĂȘme entre pour laisser Ă©chapper quelques gouttes qui s'Ă©crasĂšrent sur le sol du hall du troisiĂšme Ă©tage. Lorsque la porte de rouvrit, le jeune homme se redressa, et sentit la baguette de sa chĂšre et tendre se poser contre sa gorge. Elle... Le menaçait? La main du mangemort retomba le long de son corps, couverte de sang. L'hĂ©moglobine tachait Ă©galement le bas de son visage. Ah bah il Ă©tait beau notre Reidounet. C'Ă©tait pas le super retour qu'il avait espĂ©rĂ© en fait. Mais bon, il a l'avantage de rester un beau gosse en toutes circonstances, non? Si. C'est ça la classe de s'appeler Reid Turner 8D. AHEM. Bref. Nous nous Ă©garons retournons Ă  nos dĂ©esses...Elle Ă©tait persuadĂ©e que ce n'Ă©tait pas lui. Elle lui disait que ça ne pouvait pas ĂȘtre lui. Impossible. Le cƓur du jeune psychopathe se serra. Au moins elle n'avait pas l'air de s'ĂȘtre entichĂ©e de quelqu'un d'autre... Cette petite pensĂ©e rĂ©confortante fut ravivĂ©e par la belle larme qui coula le long de la joue de sa belle. NON FAUT PAS PLEURER! Je t'aime moi... i____i Ce qu'elle pouvait ĂȘtre belle... Elle rĂ©pĂ©ta que c'Ă©tait impossible qu'il soit lĂ ... La connaissant quelque peu, il avait envie de lui parler mais se retiendrait. Il ne devait pas se justifier, s'il essayait de le faire elle ne le croirait pas... Il n'y avait pas trente-six moyens d'agir. Il n'y avait qu'une chose Ă  faire. Mais il pouvait mourir pour cela. Mais aprĂšs tout, il s'en fichait. Il l'aimait. Et c'Ă©tait tout ce qui comptait. DĂ©licatement, Reid leva sa main et la posa sur la baguette, qu'il abaissa. Le plus doucement possible pour ne pas l'effrayer. Il ne lĂącha pas sa propre baguette mais relĂącha affreusement sa prise. Elle pourrait glisser Ă  tout moment. Avec tout autant de dĂ©licatesse, tremblant de peur qu'elle le repousse et de bonheur d'avoir attendu ce bonheur depuis si longtemps, il approcha son visage du sien, lĂąchant finalement sa baguette pour prendre avec lenteur une de ses mĂšches de cheveux blonds. Finalement, il ne voyait pas quoi faire d'autre et n'avait envie que de posa ses lĂšvres contres les siennes, fermant les yeux sur le doux nectar de l'amour. Selena, la plus belle et la plus pure Ă  ses yeux, Ă  tout jamais... Il n'ose pourtant pas approfondir ni mĂȘme Ă©terniser le baiser. Avec autant de prĂ©cautions et de dĂ©licatesse, il se recula, dĂ©tachant ses lĂšvres de celles de sa bien-aimĂ©e, rouvrant doucement les yeux. Il n'avait pas d'autre justification quant Ă  ĂȘtre Reid. Il fallait juste espĂ©rer que maintenant elle le croirait. Plongeant ses yeux dans les siens, il ne pouvait plus contrĂŽler les violents tremblements qui agitaient maintenant son corps. Son baiser devait avoir eu le goĂ»t de sang. Avec celui de son nez qui s'Ă©tait dĂ©posĂ© sur ses lĂšvres. ÉlĂ©gant, nous sommes d'accord. Mais lui s'en foutait. Elle lui avait trop manquĂ©. Les yeux du jeune homme Ă©taient ancrĂ©s profondĂ©ment dans ceux de sa petite amie. Il l'aimait. Oh mon dieu qu'il l' que faire? Attendre? L'embrasser de nouveau? La deuxiĂšme solution lui plaisait, mais... À elle de voir... Tout doucement, il laissa son bras retomber des cheveux de Selena, jusqu'Ă  ce que ses doigts effleurent doucement la paume de la main de la jeune femme. Il aurait voulu la saisir, puis embrasser ses lĂšvres tendrement Ă  maintes reprises... Mais voilĂ . Il n'y avait rien. Il ne pouvait rien faire. Tant qu'elle n'aurait pas dĂ©cidĂ©e ce qu'elle allait faire de lui. D'un geste trĂšs bref, le premier depuis l'incident Diego, il cueillit la petite larme solitaire qui allait tomber de la joue. Il ne voulait pas qu'elle pleure. Pas en le voyant. Ça allait le rendre triste Ă  son tour... Ça allait le faire pleurer... Ses propres larmes Ă©taient coincĂ©es dans sa gorge. Il ne savait que faire. La main retenant la petite larme s'approcha du visage de sa ne savait pas quoi faire. Il ne savait pas quoi t'aime, Selena. Selena V. Turner The world is a mess and I just need to rule it. » Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 13 Mar - 1107 Au moins, Selena notait une chose; malgrĂ© sa dĂ©pression, elle avait toujours assez de forcepour briser le nez de quelqu'un en lui claquant la porte dessus. Ce qui prouvait que ce n'Ă©tait pas un fantĂŽme, cette personne qui lui faisait face. Alors, c'Ă©tait bien Reid ? Elle n'y comprenait plus rien. Baguette en mains, elle ne pouvaitpas empĂȘchĂ© son corps de trembler. Alors qu'elle disait qu'il Ă©tait juste impossible que ça puisse ĂȘtre lui qui se tenait devant la porte de leur appartement, la jeune femme continuait de fixer le mangemort tout en sentant son coeur bondir douloureusement dans sa poitrine. Tiens, elle avait oubliĂ© ce que c'Ă©tait qu'avoir des sentiments. *fuis*Lentement, le blond releva la main en Ă©loignant sa baguette de sa gorge. Au simple contact qu'eut la main du jeune homme avec la baguette, la jeune femme sentit le peu de volontĂ© qu'elle avait l'abandonner subitement. Comme au ralenti, elle sentait son bras descendre jusqu'a rester bĂȘtement le long de son corps, sa baguette lui glissant des doigts sans qu'elle ne s'en rende rĂ©ellement compte. Son corps avait certe cessĂ© de trembler, mais les batements de son coeur manquaient Ă  tout instant de la faire s'Ă©vanouir. Encore plus avec la promiscuitĂ© du visage de Reid. MĂȘme le bruit sec que fit la baguette du blond tombant sur le sol n'apparut dans l'esprit de S que comme un vague son. Lointain, Ă  des annĂ©es lumiĂšres de ce qu'il se passait en cet instant qu'il lui effleurait une mĂšche de cheveux, elle voulait Ă  nouveau essayer de dire quelque chose, murmurer une question que seul le vrai Reid aurait pu connaĂźtre... Mais le contact de ses lĂšvres contre les siennes lui fit perdre tout conscience et tout cotrĂŽle sur son corps. Comme si le temps s'Ă©tait finalement arrĂȘtĂ© pour lui faire comprendre que c'Ă©tait bel et bien son fiancĂ© qui se tenait sur le pas de sa porte. Avec un nez salement amochĂ© Ă  cause d'elle certes, mais relativement vivant pour un prĂ©sumĂ© mort. *logique me direz-vous*Une demi-seconde Ă  peine s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e le temps du baiser, mais elle avait suffit Ă  rappeller tous les souvenirs possible et imaginables de Selena concernant son passĂ© avec Reid. Un simple contact, suffisait Ă  lui faire clairement comprendre qu'il s'agissait bel et bien de lui? Un autre aurait essayĂ© de s'expliquer avec une histoire vaseuse, lui avait clairement compris qu'avec elle, les mots n'avaient aucune donc bel et bien Lui qui se tenait devant elle. Avec une infinie douceur, elle sentit sa main effleurer la paume de la sienne, tandis qu'il empĂȘchat une autre larme brĂ»lante de mourir sur ses lĂšvres. Enfin, Selena reprit le contrĂŽle de son corps, et releva lentement sa main pour la poser contre la joue du mangemort avec douceur. Elle osait Ă  peine y croire, mais chaque fibre de son corps lui confirmait la vĂ©ritĂ©. La douleur laissait place au soulagement, la dĂ©barassant d'un cauchemard qu'elle avait vĂ©cu durant une trĂšs longue sanglot lui Ă©chappa, mĂȘlĂ© d'un rire. Non pas qu'elle pleurait de tristesse, mais plutĂŽt de joie sur le coup. Un vĂ©ritable sourire nacquit enfin sur ses lĂšvres, tandis qu'elle forçait ses sanglots Ă  ne pas sortir de sa vraiment oui, tu rĂȘves pas. Tu viens de lui Ă©clater la porte au nez, preuve qu'il est bel et bien la, en chair et en os. Mais bon, il aura fallĂ»tSerrant sa main dans celle du mangemort quelques secondes, elle fit disparaĂźtre les quelques centimĂštres qui la sĂ©paraient de Reid, le retrouvant enfin. Avec lenteur, elle retira un peu du sang qui perlait sur le visage du blond, tandis que sa main libre venait trouver une place familiĂšre derriĂšre la nuque du mangemort. Enfin, elle l'embrassa. Pour la premiĂšre fois depuis des mois, elle retrouvait celui qu'elle aimait, et pouvait Ă  nouvau l'embrasser. Intense, amoureux, fusionnel. De simples adjectifs qu convenaient parfaitement Ă  ce baiser d'ailleurs. Se serrant contre lui, elle se sentait enfin en sĂ©curitĂ©. Elle retrouvait tout ce qui lui avait tellement manquĂ©. A regret, elle sĂ©para ses lĂšvres de celles du psychopate, et recula d'un pas tout en le tenant par la main, le faisant rentrer dans l'appartement. parce que mine de rien, leurs voisins Ă©taient des grosses commĂšre!Refermant la porte sans pour autant lĂącher Reid des yeux, elle se colla Ă  nouveau contre lui tandis que ses derniĂšres larmes se tarissaient m'ont dit que tu Ă©tais mort...Elle se gardat bien de dire qu'elle avait voulu elle-mĂȘme arrĂȘter de vivre, bien que les bandages le long de son poignet tĂ©moignait de sa derniĂšre folie. -Ne me quitte plus n'Ă©tait mĂȘme pas un ordre, juste une priĂšre. Une suppliction mĂȘme. Un nouveau rire sortit de ses lĂšvres tandis qu'elle embrassait Ă  nouveau le mangemort avec tendresse. Qu'il soit sociopathe ou non, elle s'en moquait bien, tant elle l'aimait. InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 13 Mar - 1214 Son nom aussi doucement prononcĂ©, sa main contre sa joue... La peau la voix l'amour... Tout ceci embaumait le cƓur du jeune homme. Le doux parfum de sa petite amie emplissait ses narines tandis qu'elle se saisissait de sa main pour franchir le peu d'espace qui les sĂ©parait. Oooh Selena... Reid avait vraiment des envies folles, la prendre l'embrasser, la plaquer contre le mur et sentir chaque parcelle de son corps sous ses doigts... Mais ça devient hot mes amis nous laisseront ici les pensĂ©es de notre ami pour y revenir quand elles seront un peu moins... OsĂ©es et avancĂ©es. Merci Reid. Lorsque les lĂšvres de la jeune femme rencontrĂšrent de nouveau les siennes avec passion, il crut qu'il n'allait pas rĂ©sister. Le simple contact de la main douce sur sa nuque le rendait fou de bonheur, un contact qui lui avait plus que manquĂ©... Les lĂšvres de son amour contre les siennes... La tĂȘte lui tournait d'euphorie. Il laissa ses mains glisser avec hĂ©sitation vers les hanches de la jeune femme... Et puis soudain, plus de retenue, ou presque. Sinon je serais obligĂ©e de censurer. Donc plus de retenue dans le domaine du catholique, dirons-nous. Ses doigts ondulĂšrent jusqu'Ă  se poser dans le bas du dos de sa belle, l'attirant un peu plus contre lui, tandis qu'il montait sa main gauche dans son dos, dĂ©licatement, comme une caresse, finissant sur sa nuque an. Un an qu'il avait rĂȘvĂ© de ces retrouvailles, et cauchemardĂ© mĂȘme. Il s'Ă©tait finalement inquiĂ©tĂ© pour rien, il est vrai. Mais rien n'est plus stimulant que la peur dans ce genre de choses, et il avait tellement tenu Ă  la retrouver qu'il avait tentĂ© le tout pour le tout... Il eut du mal Ă  laisser la jeune femme rompre le baiser, mais les mots qu'elle prononça finirent de le glacer sur place. Mort?! On lui avait racontĂ© qu'il Ă©tait mort?!?! Le jeune homme avait laissĂ© Selena refermer la porte sans rien dire. Et l'attirer Ă  l'intĂ©rieur sans protester non plus... Lui n'avait qu'une envie c'Ă©tait l'embrasser, encore et encore... Puis lui parler, Ă  nouveau... Savoir tout ce qui s'Ă©tait passĂ© en son absence. Tout. La quitter? Jamais il n'oserait. Jamais plus il ne la laisserait. Qu'ils se gardent bien de les en empĂȘcher. Car Reid et Selena n'Ă©tait pas des tendres. De charmants petits psychopathes, des sadomasochistes Ă  la hauteur de mazo - Poipoiiiiiii XD <3 - et quiconque s'interposerait entre eux prendrait cher et finirait le restant de ses jours trente pieds sous terre. Hein? Ça veut dire enterrĂ© vivant. Ça ne les gĂȘne mangemort laissa sa petite amie coller Ă  nouveau ses lĂšvres contre les siennes. Il prolongea quelques instants le baiser, avant de le rompre, et d'embrasser rapidement le coin de ces lĂšvres si douces et pulpeuses qu'il avait chĂ©ri et dont il avait rĂȘvĂ© durant si longtemps. Puis il laissa tomber sa tĂȘte dans son cou. Respirant son doux parfum comme il l'avait attendu, embrassant sa peau pĂąle et fragile avec amour. Il ne savait mĂȘme pas quoi lui dire. Quoi lui sortir pour lui faire comprendre Ă  quel point elle lui avait affreusement manquĂ©, Ă  quel point il aurait voulu ne plus jamais la quitter, rester Ă  jamais collĂ© Ă  elle... ♣ Selena...C'est bien tu sais au moins prononcer son nom... Vas-y, tu peux y arriver, YOU CAN DO IT! ♣ Je t'aime...Mouais... Pas beaucoup mieux. BOUGE-TOI MON VIEUX ELLE VA CROIRE QU'ILS T'ONT FAIT UN LAVAGE DE CERVEAU! Ok maggle *se fait tuer Ă  coup de pierres*.Le jeune homme la serra contre lui avec force avant de s'Ă©carter lĂ©gĂšrement pour planter son regard dans le sien. Il venait de se faire mal. Mais chut, elle ne devait rien en savoir. En fait, il avait une plaie infectĂ©e - parmi tant d'autres - au niveau de l'Ă©paule, entre le sommet de l'Ă©paule et le pectoral, du cĂŽtĂ© droit. Et il avait appuyĂ© dessus, et avait eu mal. Mais aucun signe de faiblesse ne transparut. Elle n'en saurait rien. Bien sĂ»r, elle le verrait bien. Mais entre temps, il serait allĂ© prendre une bonne douche pour tout nettoyer. Bref, nous nous Ă©garons. L'heure n'est pas encore Ă  la douche mais aux beau psychopathe - 8D - eut un lĂ©ger soupir doublĂ© d'un sanglot. Il Ă©tait au bord de pleurer, oui. De joie. De joie de la revoir, elle, la femme de sa vie convoitĂ©e durant une annĂ©e entiĂšre dans la pire des prions, alors que les dĂ©traqueurs lui infligeaient en permanence des visions sur la mort de sa douce, ou sur le fait qu'elle s'Ă©tait trouvĂ© un autre homme... ♣ Il n'y a jamais eu que toi et il n'y aura jamais que toi...Pourquoi disait-il ça? Pour la rassurer? Ou de rassurer lui-mĂȘme? Il embrassa de nouveau sa petite amie avant de le serrer contre lui posant sa tĂȘte sur le sommet de sol crĂąne d'un air protecteur. Il Ă©tait grand. Il Ă©tait beau. Il sentait pas forcĂ©ment bon vu son Ă©tat, mais il avait toujours son odeur naturelle qui elle Ă©tait divine hein, sans vouloir vous dĂ©gouter. Il Ă©tait protecteur. Amoureux. Et heureux. Il la serra de toutes ses forces - ou presque, faut pas la casser - et les larmes coulĂšrent enfin le long de ses propres joues sans qu'il puisse les retenir. Il l'aimait, elle Ă©tait lĂ , dans ses bras, enfin. Et on pouvait comprendre que ces quelques perles salĂ©es osent venir tacher les cheveux dorĂ©es de sa bien-aimĂ©e. ♣ Je t'aime...Tu te rĂ©pĂštes mon vieux... Mais on ne t'en veut pas, hein. Tellement chou comme paroles... Au moins il Ă©tait sincĂšre. Il caressait le dos de sa petite amie, sa taille, sa nuque, ses cheveux, comme pour s'assurer qu'elle Ă©tait vraiment lĂ . Oui, bien lĂ , bien prĂ©sente, bien dans ses quiconque avait le malheur de les interrompre, la baguette de Reid avait beau ĂȘtre au sol, il la reprendrait instantanĂ©ment pour jeter un ou deux malĂ©fices. Sauf si c'Ă©tait Diego. Le petit elfe avait dĂ©jĂ  mangĂ© chaud, on allait lui laisser un peu de rĂ©pit... D'ailleurs il faudrait que Reid pense Ă  s'excuser envers cette adorable crĂ©ature. Mais plus le moment il savourait ses retrouvailles avec l'amour de sa vie. Selena V. Turner The world is a mess and I just need to rule it. » Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 13 Mar - 2313 Il Ă©tait revenu, enfin. Loin d'ĂȘtre mort dans d'atroces souffrances ou ayant subi le baiser du dĂ©traqueur. La, contre lui, Selena se sentait Ă  nouveau entiĂšre, rassurĂ©e, forte. L'embrassant enfin, elle se serra contre lui tout en se forçant Ă  ne pas lui sauter dessus tout de suite. -et oui, parce que aprĂšs baise rĂ©conciliation, baise retrouvaille *fuis*- La jeune femme sentit la seconde d'hĂ©sitation qu'eut le mangemort avant de poser les mains sur elle. L'attrapant doucement par les pans de sa veste pour se serrer un peu plus contre lui, elle fĂ»t ravie de constater que la petite seconde hĂ©sitante qu'avait eu le jeune homme avait disparu aussi vite qu'elle avait durĂ©. C'est mieux, beaucoup mieux <3Pendant plus d'une annĂ©e elle avait eu peur de ne jamais le revoir. Et pourtant il Ă©tait bel et bien la. Amaigri et fatiguĂ© certes, mais lĂ . AprĂšs tout, elle aussi avait lĂ©gĂšrement maigri aprĂšs la semaine qu'elle venait de passer. Elle le sentit se crisper quand elle lui annonça qu'on lui avait annoncĂ© sa mort. Ca expliquait sa violente rĂ©action, non? Nouveau baiser. Nouvelle dĂ©charge de bonheur. Reid prit alors la parole, commençant par son prĂ©nom. Puis, avec une dĂ©claration qui fit manquer un battement au coeur de Selena. Comme Ă  chaque fois que son psychopate de petit ami lui avouait qu'il l'aimait, elle devenait euphorique. Imaginez quand mĂȘme. Un petit ami classĂ© psychopate, qui avouait ĂȘtre amoureux de quelqu'un. Si ça ce n'est pas un rĂ©el amour. Il s'Ă©carta lĂ©gĂšrement pour la regarder, tandis que la jeune femme relevait son regard de jade vers lui, un sourire aux lĂšvres. Ses derniĂšres larmes se tarissaient enfin, laissant plae Ă  de la joie pure et simple. Et il semblait que ce soit la mĂȘme chose pour lui d' lui assura qu'il n'y avait qu'elle et qu'il n'y aurait qu'elle. Y'avait interĂȘt! XD .La jeune femme n'eut pas le temps de rĂ©pondre Ă  cette phrase qu'il la serra Ă  nouveau contre lui, lui disant Ă  nouveau qu'il l'aimait. Elle ne pouvait pas voir son visage, mais elle se doutait bien qu'il devait comme elle, avoir au moins une larme Ă  l'oeil. Bien que romantique et amoureux, jamais encore il ne lui avait fait autant de dĂ©clarations d'amour en une fois. En mĂȘme temps, quand on manque de perdre l'amour de sa vie, on se rattrape, non? Avec un sourire tendre, Selena se dĂ©gagea lĂ©gĂšrement de l'Ă©treinte du mangemort et Ă  son tour, lui retira une larme qui perlait sur sa qu'elle allait faire sa dĂ©claration en espagnol, elle se ressaisit Ă  la derniĂšre minute et dit enfin ce qu'elle avait crĂ» ne plus jamais lui t'aime aussi Reid. Depuis toujours et Ă  jamais...Et lĂ  t'as le droit de rougir x3 Notant un court instant la situation, Selena eut Ă  nouveau un lĂ©ger rire euphorique. La fan de Jack l'Eventreur et le sociopathe, rĂ©unis enfin aprĂšs un an et demi de sĂ©paration et qui pleuraient tout ce qu'ils pouvaient. Trop chou. L'embrassant Ă  nouveau en l'enlaçant, la jeune femme se recula Ă  contrecoeur avant de faire pense qu'on peut dire, "bienvenue Ă  la maison."Nouveau sourire bĂ©at. Quand Ă  Diego ? L'elfe avait trĂšs certainement dĂ» comprendre qu'il s'agissait bel et bien du vrai Reid, et n'allait donc pas s'aventurer Ă  nouveau dans l'appartement de peur de se reprendre un sort. Pauvre bĂȘte. Selena se promit de lui offrir un prĂ©sent quand il reviendrait. Attrapant son mangemort adorĂ© par la main, Selena le fit venir dans le salon, dĂ©posant leurs baguettes respectives sur la table basse. MĂȘme si il ne le montrait pas -certainement par fiertĂ©- elle se doutait que Reid devait ĂȘtre un minimum... Ă©puisĂ© par son annĂ©e Ă  Azkaban. Le faisant s'asseoir sur le fauteuil blanc du salon, elle vint se lover juste Ă  cĂŽtĂ© de lui. Elle n'arrivait pas vraiment Ă  s'Ă©loigner Ă  plus de quinze centimĂštres de lui. Mais il allait bien falloir qu'elle s'Ă©loigne d'au moins trente centimĂštres si elle voulait ĂȘtre aux petits soins comme une petite amie parfaite! Par exemple si il voulait boire ou manger quelque chose 8D *fuis* Effleurant les cheveux blonds du mangemort avec douceur, elle moi. Comment tu as pu sortir de.. la-bas ? Des milliers de questions se bousculaient dans son esprit. Mais la jeune femme faisait vraiment de gros effort pour ne pas lui lui en poser trop d'affilĂ©. D'autant que Reid n'avait peut-ĂȘtre pas forcĂ©ment envie de raconter ses vacances Ă  Azkaban. Serrant la main du mangemort dans la sienne, elle ne le quittait plus du regard. InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Lun 14 Mar - 137 The Future Never Dies - ScorpionsLa jeune femme se saisit d'une petite larme qui perlait le long de sa joue, dĂ©licatement, aprĂšs s'ĂȘtre reculĂ©e et quelque peu dĂ©faite de son Ă©treinte bien sĂ»r. Lorsqu'il l'avait embrassĂ©e, Reid avait eu une folle envie de lui dire "Salut, ça fait longtemps" avec son Ă©ternel sourire de bogoss. Mais voilĂ , il ne l'avait pas fait, gentil garçon qu'il Ă©tait. Mais il avait choisi la simplicitĂ©, et de ne pas foutre sa belle dans une colĂšre noire le jour de leurs retrouvailles - si si avec Selena c'est toujours possible, elle mord u_u. Il lui avait dit qu'il l'aimait, et lui avait avouĂ© qu'il n'y avait jamais eu qu'elle dans sa vie. Ce qui Ă©tait tout Ă  fait rĂ©aliste et vĂ©ridique en fait. Il Ă©tait raide dingue d'elle depuis la premiĂšre fois qu'il l'avait vue, mais n'avait jamais osĂ© l'approcher. Elle sortait Ă  l'Ă©poque avec tous les garçons qui lui passaient par la main, et lui avec toutes les filles qui le courtisaient Ă  fond. Mais jamais il n'avait perdu le dĂ©sir de l'avoir. Jamais. Elle avait toujours fait battre son petit coeur un peu plus vite que la normale, jusqu'Ă ... Leur premier baiser, oĂč il s'Ă©tait emballĂ© au point de lui faire friser l'arrĂȘt cardiaque, du genre "mayday on suit plus ralentissez ou ça va lĂącher!". Heureusement, cela ne s'Ă©tait pas produit, et leur amour Ă©tait toujours intact. MĂȘme aprĂšs un an de sĂ©paration, aprĂšs un an de sa vie en taule, alors qu'il lui avait dit de refaire sa vie. Si c'est pas trop jeune femme l'embrassa Ă  nouveau, tandis qu'il fermait les yeux et que ses larmes se tarissaient. Ressaisis-toi mon beau, t'es un psychopathe comme je le dĂ©cris si bien - n'est-ce pas Poipoi? XD - alors fais le beau, fais le fier, et arrĂȘte de courber l'Ă©chine. Tu l'as retrouvĂ©e, elle est dans tes bras, et tu n'oublieras pas d'envoyer une petite lettre Ă  Aleera pour la remercier encore une fois de t'avoir foutu avec elle. Oui, car Lee avait comme qui dirait... ParlĂ© de Reid Ă  Selena pendant un temps alors qu'ils Ă©taient Ă  Poudlard. Le jeune mangemort avait aidĂ© sa petite soeur, elle se sentait donc comme... Une sorte de dette - mĂȘme si dans le cas de la jeune Bielova elle n'utiliserait probablement pas ce mot par pure fiertĂ© - et la demie-vĂ©lane avait espĂ©rĂ© Ă  l'Ă©poque pouvoir les caser ensemble. Reid l'avait convaincue de le laisser prendre les devants seul, mais il n'avait pas pu l'empĂȘcher de parler de lui Ă  celle qui se tenait maintenant blottie contre lui. Et jamais il ne lui en serait suffisamment reconnaissant. Sans Aleera, Selena aurait peut-ĂȘtre dit "non merci, au revoir" lorsqu'il l'avait invitĂ©e au bal. Mais lĂ , non, elle avait acceptĂ©, ils s'Ă©taient dĂ©couvert des personnalitĂ©s semblables tout en Ă©tant complĂ©mentaires, et maintenant, ils s'aimaient. Leur premier baiser... Reid s'en souviendrait toute sa vie. Toutes et tous les groupies s'Ă©taient effondrĂ©s comme des mouches autour d'eux. Les deux plus populaires Serpentard de l'Ă©poque - bawi, ils Ă©taient en septiĂšme annĂ©e en plus d'ĂȘtre les bogosses de service 8D - sortaient ensemble. Et ils allaient plus que bien tous les deux. Merci merci, je sais, c'est ça la Ă  la maison? Oui... Mais la maison il s'en foutait. C'Ă©tait dans ses bras qu'il Ă©tait chez lui. Le reste, ils auraient pu loger dans la rue, ça ne lui aurait pas vraiment posĂ© de problĂšme. Il aurait juste eu un tantinet... Froid. Et puis bon, lorsqu'il pleut, ce n'est pas agrĂ©able. Mais tout ça pour dire que mĂȘme s'il Ă©tait heureux d'avoir un toit, il se sentait bien chez lui lorsqu'il Ă©tait contre elle, oĂč que ce soit. Il l'embrassa briĂšvement tandis qu'elle le tirait vers le salon. Au passage, il jeta un regard un peu dĂ©solĂ© au pauvre meuble Ă  chaussure qui avait tout de mĂȘme... ExplosĂ© dans l'entrĂ©e.♣ Merde, je crois qu'il va falloir racheter un meuble...Il se gratta rapidement le sommet du crĂąne les sourcils froncĂ©s, avant de se rĂ©intĂ©resser Ă  son adorable petite amie. Ils verraient ça plus tard, ce n'Ă©tait pas le plus urgent. Au pire, Diego trouverait bien un moyen de le rĂ©parer... La belle blonde l'installa dans le grand fauteuil blanc avant de se pelotonner contre lui. C'Ă©tait trop mignon, un beau petit couple qui se rassemblait <3. On les aime comme ça. La jeune femme lui posa une question. Son sĂ©jour Ă  Azkaban. Il serait facile Ă  Reid d'en parler sur pas mal de points, mais sur le reste... Et bien il devait avouer que tout ça Ă©tait plutĂŽt... Non pas tabou, mais c'Ă©taient des pointes dĂ©licats Ă  aborder. Comme les souffrances infligĂ©es par les dĂ©traqueurs, par exemple. Ou encore la vie au quotidien. Mais son Ă©vasion... Oh il devrait pouvoir en parler sans trop de mal, je pense.♣ C'est pas si compliquĂ© en fait... J'ai eu un peu de chance. Tu te souviens de Monsieur Robinson? Un mangemort qui travaillait au ministĂšre. Il avait laissĂ© Ă©chapper une toute petite bourde aux Aurors qui avait fait effet boule de neige. Mais personne n'avait captĂ©. Demain sa mort apparaitra dans le journal. Ma vengeance sera faite passer pour un suicide, comme quoi j'Ă©tais innocent, qu'il Ă©tait le vrai coupable, et qu'il a prĂ©fĂ©rĂ© se donner la mort plutĂŽt que d'aller Ă  sourit, embrassant Selena sur le front. Il avait dit ça cash, mais avait oubliĂ© quelques dĂ©tails.♣ La ministre a permis ma libĂ©ration hier dans l'aprĂšs-midi, et j'ai directement exposĂ© mon plan pour avoir un alibi sĂ©rieux afin de reprendre mon travail. J'avais l'aval du Seigneur des TĂ©nĂšbres pour effectuer ma vengeance...Il plongea ses yeux dans ceux de Selena avec un petit sourire. Il Ă©tait ravi d'ĂȘtre avec elle. Il aurait pu lui dire, ç'aurait Ă©tĂ© si facile. Mais non, en bon boulet qu'il Ă©tait, il ne disait rien. Reid n'est pas un boulet, c'est un gĂ©nie. Il avait su lui faire comprendre qu'il donnerait tout pour elle, et qu'il l'aimait. Rien qu'en prenant sa place en prison Ă  vrai dire. Il embrassa tendrement sa petite amie, avant de la serrer Ă  nouveau contre jamais il ne la perdrait. Selena V. Turner The world is a mess and I just need to rule it. » Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Lun 14 Mar - 319 Racheter un meuble? Selena fronça lĂ©gĂšrement les sourcils en regardant de quoi parlait le jeune surdouĂ©. Ah. Ca. Mais on s'en fout du meuble! /VLAN/ Quoi que, vu l'Ă©tat du bois qui avait explosĂ© sous la force du sortilĂšge... Haussant lĂ©gĂšrement les Ă©paules, la jeune femme eut un sourire amusĂ©. Ils avaient eu la mĂȘme pensĂ©e. -Ne t'inquiĂšte pas pour ça. On Ă  tout notre pire ça attendrait, au mieux Diego allait faire des miracles niveau rĂ©parations. Si Diego daignait revenir dans l'appart avant que S ne l'apelle en fait. Prenant place sur le fauteuil ou elle se mit contre son mangemort psychopate, la jeune femme lu idemanda comment il s'Ă©tait Ă©vadĂ©. Simple, intelligent, et efficace. Et en plus d'ĂȘtre bogoss c'est un surdouĂ©. C'Ă©tait donc Ă  cause de Robinson qu'ils avaient tous les deux Ă©taient soupçonnĂ©s? Selena serra onvulsivement le pong jusqu'Ă  ce que ses jointures ne blanchissent, avant de se forcer Ă  se dĂ©tendre lĂ©gĂšrement. Cette histoire Ă©tait terminĂ©e, Robinson Ă©tait mort, et Reid Ă©tait revenu. Mais malgrĂ© ça, ce n'Ă©tait pa suffisant pour la jeune feme qui avait subi la pire des tortures pendant une annĂ©e entiĂšre, tandis que Robinson lui faisait des grands sourires innocents au travail. Genre, je n'ai strictement rien Ă  voir dans l'emprisonnement de ton fiancĂ©. bah que reid l'embrassait sur le front, elle passat doucement sa main sur le cou du jeune homme, posant doucement sa tĂȘte contre son sternum. C'Ă©tait bon de le retrouver vivant et en quasi pleine forme. -J'espĂšre que son "suicide" Ă  Ă©tĂ© long et de Selena. Caser une phrase bien sadique dans une scĂšne romantique! Elle se gardat bien de dire Ă  Reid que le mangemort avait plusieurs fois fait semblant d'ĂȘtre aimable et Ă  l'Ă©coute pour elle, au cas ou il voudrait retourner massacrer le corps sans vie de Robinson. Sait-on jamais avec ce surdouĂ©. N'empĂȘche que, vu le plan, elle remerciait la nature d'avoir fait de Reid un surdouĂ© de l'autre monde. Il avait encore dĂ» concocter son plan en 5 minutes, et il n'y avait eu aucune faille, aucun risque de se faire dĂ©couvrir. On applaudit le QI de 200 s'il vous plaĂźt! xToujours face Ă  lui, elle eut un nouveau sourire et ramena en arriĂšre une mĂšche de cheveux blonds. -Il n'y Ă  pas Ă  dire, tu me surprendras il est sorti d'Azkaban! Mieux que prison break D NĂ©anmoins, malgrĂ© qu'il ait rĂ©pondu Ă  sa question, d'autres encore voulaient des rĂ©ponses. Comment avait-il fait pour tenir plus 1 an la-bas, quand d'autres ne tenaient pas un mois et demi, comme sa dĂ©funte mĂšre. Qu'avait Ă©tĂ© son calvaire, avait-il Ă©tĂ© blessĂ©, ou mĂȘme, ne risquait-il pas de faire encore des cauchemards de la-bas ? Alors que Selena allait lui poser plus 50 questions d'affilĂ©, elle se retint nĂ©anmoins. Maintenant qu'il Ă©tait lĂ , mieux valait ne pas parler de son sĂ©jour en enfer. Toujours dans les bras du jeune homme, la jeune femme restait immobile, se contentant de fermer une courte seconde tandis qu'il la serrait un peu plus fort. Elle n'avait pas envie de le voir souffrir Ă  nouveau en parlant de ce qu'il avait pu vivre la-bas de toute maniĂšre. La seule et unique fois ou Selena s'Ă©tait retrouvĂ©e face Ă  un dĂ©traqueur sans pouvoir se dĂ©fendre, elle avait Ă©tĂ© tĂ©tanisĂ©e durant plusieurs minutes aprĂšs le choc, sans pouvoir bouger. Alors si lui aussi ne voulait pas en parler, elle refusait de le Ă©vasion, c'est tout ce que j'avais besoin de savoir. Je me doute que parler d'Azkaban ne doit pas t'enchanter alors, parles m'en seulement si tu veux en parler...Comme c'est chou. Selena De la Vega, la gosse de riche qui se montrait douce et timide face Ă  son fiancĂ© *___*DĂ©posant un nouveau baiser au coin des lĂšvres du mangemort, elle lui offrit un nouveau sourire Ă  tomber tout en jouant machinalement avec sa bague de fiançaille. Il ne l'avait pas encore remarquĂ©e d'ailleurs. Elle Ă©tait pourtant bien en vue sur sa main gauche. Mais peu importe, ce n'Ă©tait pas le plus important de l'histoire. C'Ă©tait en le voyant sourire que Selena notait Ă  quel point ils avaient su se transformer ensemble. Bien que sadique,tortionnaires et meurtriers, ils ne pouvaient se passer l'un de l'autre. God save Aleera de les avoir fait se rencontrer, eux,les deux serpentards les plus convoitĂ©s de leur promotions! Poussant son livre sur Jack l'Eventreur hors du canapĂ© pour ĂȘtre plus Ă  l'aise, la jeune femme effleura Ă  nouveau le bras du mangemort avec douceur. Ce qu'il avait pu lui manquer. RĂ©alisant soudain que Reid Ă©tait seulement sorti hier aprĂšs midi de prison, elle l'observa rapidement avant de constater, veux peut-ĂȘtre que je te prĂ©pare quelque chose? Si tu es sorti seulement hier, tu dois avoir faim, soif, ou ...Selena, la strĂ©ssĂ©e qui se pliait en quatre pour les gens qu'elle aimait, le retour! Reid devait avoir l'habitude Ă  force. Elle pouvait ĂȘtre totalement calme avant de penser Ă  quelque chose de particulier, et de devenir un vĂ©ritable feu follet pour tout organiser correctement 36 Se forçant Ă  se calmer sagement, elle inspira doucement avant de revenir s'asseoir Ă  cĂŽtĂ© du mangemort avec un sourire Le fait de te revoir enfin...Ca me mets dans tous mes Ă©tats tu n'as pas idĂ©e. Nan autant Ă©viter de dir eça ou la suite de leur conversation allait se finir dans unlit et censurĂ© XD-... j'en suis tellement heureuse que je n'arrive pas Ă  finir plus de deux phrases d'affilĂ© rajouta t-elle ave un petit collant Ă  nouveau contre lui, elle l'enlaça doucement en l'embrassant subtilement dans le cou. J'peux rester dans tes bras toute la journĂ©e ? <3 InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Lun 21 Mar - 836 ... Tu peux mĂȘme rester dans mes bras toutes la vie mon amour <3! La jeune femme fit sourire Reid. Il avait envie de la bercer, de la cĂąliner, de la cajoler, de lui dire que oui, le suicide de leur infĂąme et vile traitre avait Ă©tĂ© effroyablement long et douloureux. L'amour mes amis, l'amour... Il n'avait rĂ©ellement qu'une seule envie, lĂ  maintenant, lui faire l'amour lui dire Ă  quel point il l'aimait et qu'il ne pourrait jamais de passer d'elle. Selenaaaa si tu savais Ă  quel point il se rĂ©jouissait de te sentir de nouveau contre lui <3! ♣ En fait il a ratĂ© son suicide et s'est retrouvĂ© Ă  agoniser. Y a vraiment des boulets parfois...Il secoua la tĂȘte, avant de jeter un regard malicieux Ă  sa petite amie. Merci mon cher de nous avouer quelque chose d'horrible facilement. Tu venais juste de dire que t'avais laisser le gars agoniser en fait. En rĂ©alitĂ©, il avait fait pire que ça. AprĂšs l'avoir profondĂ©ment amochĂ© afin d'ĂȘtre sur qu'il en mourrait, il s'Ă©tait assis dans un fauteuil et l'avait regardĂ© crever, lui jetant de temps Ă  autre des Doloris pour le faire encore davantage souffrir. Je ne vous raconte mĂȘme pas la chose, imaginez par vous-mĂȘme si vous ĂȘtes sadiques dans l'Ăąme. La jeune femme se pelotonna contre lui et il la serra dans ses bras, un peu plus fort, laissant son parfum envahir ses narines. Il ferma les yeux, l'Ă©coutant lui dire qu'elle savait tout ce qu'elle avait voulu savoir. Qu'il n'Ă©tait pas obligĂ© de lui raconter la suite. Ma chĂ©rie, t'avouer que je t'ai vue mourir tous les jours... Ce n'est peut-ĂȘtre pas la premiĂšre chose Ă  te raconter. Le gros inconvĂ©nient de Reid et de sa mĂ©moire photographique Ă©tait vraiment qu'il gardait mĂȘme les horreurs de sa vie en mĂ©moire. Il se souvenait parfaitement de tout ce qu'il avait vu. Et il en frĂ©missait l'embrassa lĂ©gĂšrement, et enfin, le jeune homme remarqua ce qu'il aurait dĂ» voir depuis le dĂ©but. Oh God. Elle avait encore sa bague de fiançailles au doigt. Selena... Son cƓur fut animĂ© d'un transport sans nom, mais il ne dit rien. Chut. Ne pas gĂącher le mythe. La deuxiĂšme bague attendait dans sa poche, et il comptait la lui donner... BientĂŽt. TrĂšs bientĂŽt. Elle lui proposa quelque chose Ă  boire ou manger, puis s'emmĂȘla dans ses mots, et se mit Ă  rire. Elle ne savait pas quoi lui dire. Trop de chose Ă  lui raconter, les phrases se bousculent dans votre gorge, vous ne pouvez les retenir, elles sortent les unes sur les autres, dans un ordre chaotique... Lorsqu'elle rit, il lui sourit, glissant son doigt sous son menton qu'il releva pour l'embrasser tendrement. Il ne lui en voulait absolument pas. Lui pesait toujours chacun de ses mots, mais mĂȘme lĂ  il s'en serait senti perturbĂ©. Tous ces sentiments, toutes ses Ă©motions... Cette envie de la serrer pour ne plus la lĂącher... Le dĂ©sir qu'il ressentait en la voyant Ă©galement. Au bout d'un an, hein, quand mĂȘme 8D. la serra de nouveau contre lui aprĂšs ce tendre baiser, fit tomber sa tĂȘte pour l'embrasser dans le cou, avant de lui chuchoter quelques mots avec une suavitĂ© et une douceur incroyables pour un psychopathe de sa renommĂ©e ♣ La seule chose qui me fasse envie je la tiens dans mes bras...Reid voyons! Elle pourrait en rougir ça quand mĂȘme 8D! Nan mais il n'allait pas lui mentir. Il n'avait pas faim, pas soif, il la voulait juste elle, entiĂšrement. Bon nan en fait y a un autre truc qu'il aurait voulu faire avant. Histoire d'ĂȘtre parfait pour l'amour de sa vie. Il aurait bien pris une douche XD. Oui ça peut paraitre bĂȘte, dit comme ça, mais il se sentait... Crasseux. Il avait quelques blessures infectĂ©es et se sentait mal Ă  l'aise de se prĂ©senter comme ça Ă  son amour. Il avait besoin d'un nettoyage de printemps notre bogosse... ♣ Mais avant je pense que je vais aller me laver un coup, je me sens... Comment lui expliquer qu'elle ne devait pas venir? C'Ă©tait Ă©vident qu'elle allait vouloir venir avec lui. Et il n'aurait surement pas voulu dire non. Le problĂšme c'Ă©tait qu'il refusait qu'elle le voit dans cet Ă©tat... Il Ă©tait amochĂ© de partout, et mĂȘme si il voulait bien qu'elle fasse les pansements, il prĂ©fĂ©rait se laver... Seul. ♣ J'aimerais bien que tu viennes, vraiment... Mais je prĂ©fĂ©rais y aller... lui jeta un petit regard, renchĂ©rissant ♣ J'anticipe, car je suppose que tu aurais insistĂ©. Y a quelques trucs que je ne prĂ©fĂ©rais pas que tu voies pour le moment. Pas avant de les avoir... l'embrassa de nouveau. Elle avait compris, n'est-ce pas? Oui, elle n'Ă©tait pas si stupide. ♣ En plus l'eau risque d'ĂȘtre noire, pas trĂšs romantique...Il l'embrassa avec un petit sourire, dĂ©posant plusieurs petits baisers successifs sur ses lĂšvres. Putain il avait envie d'elle. Maintenant! Il passa ses bras autour de sa taille, l'embrassant passionnĂ©ment, l'enserra amoureusement, la dĂ©cala sur le canapĂ©, finissant par se retrouver au-dessus d'elle, l'embrassant toujours, passant ses mains dans son cou, dans ses cheveux. Calme-toi, Reid, tu vas finir par ne pas prendre ta douche... Il fit glisser sa tĂȘte dans son cou, le baisant avec ardeur, avant de remonter et de lui embrasser le coin des tu vas y aller Ă  ta douche toi, au lieu de la violer sur le canapĂ©?! Selena V. Turner The world is a mess and I just need to rule it. » Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Lun 21 Mar - 1132 Un petit sourire plus machiavĂ©lique que les autres fleurit sur le visage de la jeune femme. On voyait bien que Reid Ă©tait de retour au bercail. A peine 20 minutes qu'il Ă©tait et dĂ©jĂ , la jeune femme reprenait des airs de tueuse en sĂ©rie et son sadisme Ă©voluait en quelques dĂ©licatement le blond auquel elle Ă©tait collĂ©e, Selena se sentait merveilleusement bien. Avec les mĂȘmes pulsions que son fiancĂ©, cela allait de soi -un an quoi 8D Merci Maze XD- mais surtout, avec ce mĂȘme sentiment d'euphorie qui ne quittait plus son esprit. -Au moins, il aura bel et bien compris qu'il venait de faire une Ă©norme sa torture continue encore aprĂšs la mort si elle pouvait. Qu'il se retrouve coincĂ© entre deux monde, qu'il ressente la douleur. Tout le mal qui existait sur terre, Selena le lui souhaitait Ă  cette pourriture de Robinson. L'Ă©clat de malice fĂ»t similaire dans le regard de la blonde et de Reid. Si le temps pouvait arrĂȘter de tourner, elle serait volontier restĂ©e lĂ  avec lui Ă  s'assurer qu'il ne partirait plus jamais. Alors qu'elle cherchait Ă  savoir si il lui manquait quelque chose, le ma,gemort, -plus qu'habituĂ© Ă  ses mini crises de perfection- l'attira contre lui, lui assurant qu'il n'avait besoin de rien d'autre qu'elle. Et voilĂ , c'Ă©tait obligĂ©. Un an entier Ă  jouer la reine des glaces, et elle se remettait Ă  rougir comme une adolescente face aux paroles de Reid. Frissonnant lĂ©gĂšrement sous le baiser qu'il lui fit sur le cou, la jeune femme releva lĂ©gĂšrement le menton pour l'embrasser Ă  nouveau briĂšvement. Pendant plus d'un an elle avait perdu son contact. Bien des mois aprĂšs son envoi Ă  Azkaban, il lui Ă©tait arrivĂ© de se rĂ©veiller paniquĂ©e en pleine nuit en ne le trouvant pas Ă  ses cĂŽtĂ©s, avant de se rappeller ou il Ă©tait et de ne plus se rendormir. Alors retrouver sa chaleur, sa voix, ses sourires... Elle ne s'en lassait pas. Comment ça prendre une douche? AH NON HEIN Relevant ses yeux de jade vers le mangemort, Selena fĂ»t quelque peu Ă©tonnĂ© de la remarque avant de se rapeller d'ou il venait. Azkaban Ă©tait loin d'ĂȘtre un centre de loisir, elle n'en doutait pas une seule seconde. Seulement elle se doutait encore plus que Reid n'Ă©tait pas revenu intact de cet enfer. MĂȘme si il semblait en pleine forme, il n'en restait pas moin un ex prisonnier qui avait dĂ» ĂȘtre hantĂ© par les dĂ©traqueurs. Alors qu'elle allait lui dire qu'elle venait avec lui, il la stoppa net dans ses pensĂ©es, lui expliquant qu'il avait besoin d'ĂȘtre seul. Lui et sa fiertĂ© mal placĂ©e. Elle s'en moquait Ă©perdumment qu'il ait Ă©tĂ© blessĂ©, elle s'en doutait bien aprĂšs tout! Et si des plaies Ă©taient infectĂ©es, elle comptait les soigner. Mais si il avait besoin d'ĂȘtre seul, elle ne comptait pas s'opposer. Et comme elle s'en doutait, le mangemort lui confirmat que 'Ă©tait en partie Ă  cause de certains plaies. Acquiesçant en silence, elle se laissa embrasser tandis qu'il trouvait un nouvel argument. L'eau noire, pas romantique. Mouais. Mais sur le coup elle s'en foutait pas mal que ce soit romantique ou pas! Mais elle l'acceptait. RĂ©pondant avec douceur Ă  son baiser, elle lui fit remarquer avec besoin de te justifier Reid.. Je comprends. Attends toi juste Ă  ce que je ne te laisse pas de rĂ©pit quand tu sourire en coin tandis qu'elle passait doucement sa main contre le joue du blond. Pansements, dĂ©sinfection -et beauuuuuucoup plus si affinitĂ©s!- seraient de mise pour le jeune homme. Se laissant enlacĂ©e par le mangemort, la jeune hispanique rĂ©pondit avec passion Ă  son Ă©treinte tout en se laissant allongĂ©e. Ses gestes se faisaient plus rapides, et elle sentait son coeur battre beaucoup plus vite que la moyenne autorisĂ©e. Nouveau frisson tandis qu'il l'embrassait. Alors qu'elle allait passer ses mains contre la veste du blond pour la lui retirer et passer Ă  une nouvelle Ă©tape, elle se rappella son commentaireIl Ă©tait blessĂ©, et elle ne savait pas ou. Ca pouvait ĂȘtre sur l'abdomen, la clavicule, la colonne. Par peur de le blesser par inadvertance, d'effleurer une plaie ouverte, ou mĂȘme de lui faire simplement mal, elle stoppa son geste Ă  contrecoeur, rĂ©pondant nĂ©anmoins Ă  ses baiser avec la mĂȘme douceur elle rompit leur Ă©treinte Ă  contrecoeur, avant de faire remarquer entre deux baisers avec vais donc devoir attendre fĂȘter nos retrouvailles..Bah attendez, ils les ont pas ecore fĂȘter la XD. Embrassant le cou du mangemort tout en se relevant avec dĂ©licatesse, elle fixa son regard dans le sien avec un nouveau toi... Avant que je ne te saute dessus. Elle comptait bien profiter de sa minute d'absence pour sortir la trousse Ă  pharmacie, et le forcer Ă  se laisser soigner dĂšs qu'il la vie reprenait son cours normal <3 InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Mer 23 Mar - 204 Finalement, elle lui avait accordĂ© une petite minute de rĂ©pit, le temps de prendre la seule douche de sa vie - attendez la phrase n'est pas fini XD - qu'il souhaitait faire sans elle, maintenant qu'il l'avait retrouvĂ©e. La prison avait fait de lui une blessure humaine, un ramassis d'os et de muscles entaillĂ©s de partout. Son estomac avait mĂȘme pris encore un peu plus l'habitude de ne pas manger, ou de manger en quantitĂ© extrĂȘmement rĂ©duites. Il se blessait et s'Ă©corchait en permanence, lĂ -bas. On laissait les prisonniers pieds-nus. Le sol Ă©tait rocheux et rugueux, il Ă©tait loin d'ĂȘtre agrĂ©able. A chaque pas on sentait la douleur vous percer la plante des pieds. Au premier faux pas, la roche vous la transperçait. Les blessures n'Ă©taient pas particuliĂšrement traitĂ©es. Oui, dis comme ça on aurait pu penser au pire endroit du monde. Pour Reid, ça l'Ă©tait. Il ne voulait plus jamais y remettre les pieds. AprĂšs un an passĂ© en enfer Ă  voir les pires images qu'on pourra jamais vous infliger, vous pensez sĂ©rieusement Ă  vous remettre Ă  niveau. Lui, il comptait juste devenir encore plus cruel, rejeter toute sa haine et sa douleur sur le dos des gens qu'il haĂŻssait. Et s'il devait y retourner... Il se tuerait. Sauf si c'Ă©tait le seul moyen pour laisser la vie sauve Ă  sa future Ă©pouse, une fois il venait de l'attraper et de l'embrasser avec toute la passion qu'il Ă©tait capable. Au point de la renverser sur le canapĂ© et commencer Ă  passer sur elle... REID HORUS TURNER! Nan, c'pas ta mĂšre, c'est la voix de ta conscience. Va te doucher, maintenant. Mais lui, il continuait Ă  bĂ©coter SA Selena. Jusqu'Ă  ce que celle-ci se recule trĂšs lĂ©gĂšrement, ou plutĂŽt le repousse dĂ©licatement - bawi, elle Ă©tait dĂ©jĂ  collĂ©e contre le canapĂ©. Elle lui intima d'y aller. Et de se dĂ©pĂȘcher. Elle se releva tranquillement, tandis qu'il faisait de mĂȘme. Il lui attrapa une derniĂšre fois la nuque pour l'attirer Ă  lui et l'embrasser, avant de se dĂ©tacher et de lui lĂącher le plus beau sourire qu'un dĂ©mon puisse offrir Ă  un ange...♣ Je me dĂ©pĂȘche...Il partit enfin en direction de la chambre, lui lĂąchant la main Ă  regret. Outch, c'est dur de s'Ă©loigner aprĂšs des retrouvailles, mĂȘme lĂ©gĂšres... Il se força Ă  braquer son regard vers la porte de sa chambre. Enfin, de la chambre de Selena... De LEUR chambre. Reid Ă©tait rentrĂ© Ă  la maison. Il poussa le battant, dĂ©posant son manteau sur une chaise oĂč reposaient quelques vĂȘtements. La petite bague dans la poche... Elle n'attendait que le bon moment pour remplacer celle que sa douce avait conservĂ©e. BientĂŽt, bientĂŽt... Il se dĂ©shabilla rapidement, et s'engouffra dans la petite piĂšce au fond de la chambre. Salle de bain. Une vraie douche, enfin *____*. Il entra dans la cabine et laissa couler l'eau sur sa peau. Waaah... Soulagement intense. Il n'arrivait pas Ă  se dire qu'il Ă©tait de nouveau chez lui. Peut-ĂȘtre que couchĂ© contre sa dulcinĂ©e, il comprendrait enfin... Quoique ç'aurait des allures de rĂȘve jusqu'au bout... Regardant ses pieds, un filet d'eau coulant le long de son menton, il constata avec un fin sourire la validitĂ© de ses hypothĂšses le liquide ordinairement translucide Ă©tait brun. Pas pour longtemps, peut-ĂȘtre, mais il Ă©tait plus foncĂ© que d'habitude. Il eut une petite pensĂ©e pour Selena. La pauvre, elle n'avait pas dĂ» trouver qu'il sentait la rose XD. Il se lava cheveux, puis corps, prenant bien soin Ă  ne pas passer du savon comme un bourrin sur ses plaies. Il en avait une plutĂŽt importante sur le flanc droit. Et une autre dans le dos. Sans oublier ses pieds dans le pire des Ă©tats, et ses mains, dĂ©gommĂ©es. Les prisonniers criaient Ă  pleins poumons en voyant arriver les DĂ©traqueurs, et voulaient s'enfuir, ils s'arrachaient les paumes sur les murs en essayant vainement de se pousser au plus profond de leur cellule sans issue... Le jeune homme avait fermĂ© les yeux. Il secoua brusquement la tĂȘte. RĂ©veille-toi. Tout ça c'est fini, tu es rentrĂ© mangemort ne s'Ă©ternisa pas dans la douche. Selena l'attendait. La trousse de secours sĂ»rement entre les mains. Il se sĂ©cha avec prĂ©cautions, tamponnant juste les blessures qui ne saignaient plus mais qui Ă©taient Ă  vif. Sa serviette dĂ©rapa quelque peu, et la plaie au-dessus de sa hanche se remit Ă  saignoter. Il eut un petit rictus douloureux avant de l'Ă©ponger avec un mouchoir. Puis il jeta ce dernier Ă  la poubelle. Bon, allons voir la belle infirmiĂšre, elle s'occupera bien mieux de tout ça que lui. Nouant sa serviette blanche autour de sa taille, il poussa la porte. Et sourit lorsqu'il vit Selena, un peu plus loin. Il posa ses mains sur ses hanches, prenant bien garde Ă  ne pas toucher sa plaie Ă  moitiĂ© dĂ©sinfectĂ©e, et la contempla. Elle Ă©tait belle. Et il l'aimait. Il fit quelques pas dans la chambre, la regardant. Elle ne semblait pas encore l'avoir vu. Il s'arrĂȘta Ă  cĂŽtĂ© du lit, un fin sourire sur les bogoss quand mĂȘme 8D! Selena V. Turner The world is a mess and I just need to rule it. » Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Mer 23 Mar - 1139 Il se dĂȘpechait venait-il de promettre. Avec un sourire, la jeune espagnole laissa son fiancĂ© se relever et aller vers la salle de bain, tandis qu'elle mĂȘme se remettait en position assise sur le canapĂ© en relevant lĂ©gĂšrement la manche de son pull, dĂ©voilant la cicatrice blanchie de on poignet. Grimaçant en notant que mĂȘme les sorts de soin n'avaient pas permi d'effacer la trace de son coup de folie, la jeune femme rabaissa la manche, se dĂ©cidant finalement Ă  se lever du canapĂ©. Le lĂ©ger bruissement de l'eau lui confirmat qu'il e s'agissait pas d'un rĂȘve, et elle se rassĂ©nera dans cette idĂ©e. Le simple fait de ne plus sentir sa prĂ©sence la faisait paniquer, tant de fois elle avait cru le voir sortir de prison avant de se rĂ©veiller. Diego n'Ă©tait toujours pas revenu depuis l'arrivĂ©e de Reid, mais elle avait tout le temps pour le rassurer et s'excuser de lui avoir offert la peur de sa vie. De toute maniĂšre si l'elfe n'Ă©tait pas lĂ , c'est qu'il avait trĂšs bien compris que la personne en fae de lui n'Ă©tait pas un fantĂŽme. L'Ă©tat de la commode du hall en tĂ©moignait Ă  la perfection avec ses morceaux de bois assez revassĂ© pour le moment! Attrapant la baguette de Reid et la sienne, la jeune femme les dĂ©posa dans leur chambre, effleurant du bout des doigts lemanteau du mangemort. Posant les armes magiques sur la petite table de nuit, Selena reprit pourtant sa baguette, ouvrant trois tiroirs pour y rĂ©cupĂ©rer de quoi dĂ©sinfecter dignement une plaie. Façon moldue certes, mais e serait toujours plus pratique que de se louper ave un sortilĂšge et de le blesser d'avantage. Au moins, elle Ă©tait sĂ»re de ce qu'elle ne rĂ©alisa que l'eau avait cessĂ© de couler plusieurs minutes aprĂšs le silence qu'elle occasionnait. Se tournant lĂ©gĂšrement, elle le retrouva Ă  quelques pas d'elle avec une unique serviette en guise de vĂȘtements. -OH voulait vraiment qu'elle lui saute dessus c'Ă©tait pas possible XD - Le regard de jade la jeune hĂ©ritiĂšre se posa alors sur les blessures, et elle serra convulsivement le poing en se doutant qu'elles avaient Ă©tĂ© infligĂ©es durant son sĂ©jour Ă  Azkaban. Maudits dĂ©traqueurs, maudits aurors, maudits membres de l'Ordre. Si elle les croisaient au dĂ©tour d'une ruelle ces derniers, ils seraient assurĂ© de mourir. Lentement, elle posa sa main Ă  quelques centimĂštres de la blessure du mangemort, la dĂ©taillant en silence. Ramenant son regard vers le mangemort, elle l'embrassa briĂšvement avant de lui dicter sa conduite avec toi. Ce sera plus avait beau ĂȘtre grande, il continuait de la dĂ©passer d'une dizaine de centimĂštes aprĂšs tout! Se posant Ă  ses cĂŽtĂ©s sur le coin du lit double, elle nota les deux blessures les plus importantes qui nĂ©cessitĂ© un rĂ©el pansement; celle du dos, et du flanc. DĂ©posant avec le plus de douceur possible une compresse imbibĂ©e d'alcool, elle gardat une main contre l'Ă©paule du mangemort au cas ou ce dernier aurait un sursaut de douleur. Cecci l'Ă©tonnerait toujours. Elle aurait beau ĂȘtre la pire des sadiques pour tuer, elle restait d'une douceur infinie avec l'homme qu'elle aimait. C'en Ă©tait presque terrifiant. Les manches de son pull lĂ©gĂšrements relevĂ©es, elle en oubliat ses cicatrices, et ne s'en rappella qu'au dernier moment. Avant que Reid ne tente de lui poser la moindre question, ou de paniquer sur pourquoi elle avait frĂŽlĂ© la mort, Selena le rassura d'un regard avant d'expliquer-Avant que tu ne dise quoi que ce soit et imagine le pire, "j'anticipe".Un accident de miroir d'il y a quelques jours. Ma vie n'as pas Ă©tĂ© en danger par la faute de quelqu'un, ne t'en fais petit sourire en coin, la jeune femme dĂ©posa ses lĂšvres contre la nuque du jeune homme tandis qu'elle terminait de soigner la derniĂšre ne pense pas que ça s'infectera Ă  nouveau. Mais dans le doute, je continuerais de vĂ©rifier une bonne Selena et ses allures maternelles. Ca allait changer notre mangemort de se retrouver avec sa fiancĂ©e attentionnĂ©e! Selena sourit Ă  nouveau, embrassant le mangemort tout en Ă©vitant de toucher les plaies de ce allaient tous payer pour ce qu'ils avaient faits...L'embrassant un peu plus passionĂ©ment, -pour reprendre la ou ils s'en Ă©taient arrĂȘtĂ©s dirons nous x3- Prenant place sur les jambes du mangemort sans pour autant sĂ©parer ses lĂšvres des siennes, elle eut alors une idĂ©e. Se reculant de quelques millimĂštres pour lever son regard vers celui de Reid avec malice, elle dit alors avec un air faussement un si long voyage, tu dois ĂȘtre Ă©puisĂ© remarque. Tu ferais mieux de dormir un peu....Ou pas! InvitĂ©InvitĂ© Sujet Re Sans dĂ©conner je le fais. PV Selena XD Dim 27 Mar - 354 On ne peut s'empĂȘcher de se dire qu'une bonne douche ça fait du bien lorsqu'on ne s'est lavĂ© qu'approximativement depuis... Longtemps. Reid se sentait enfin propre, malgrĂ© le peu de temps qu'avait durĂ© son lavage. Mode express activĂ©. Il n'avait qu'une seule envie, c'Ă©tait de rester dans les bras de sa bien aimĂ©e. Alors il ne s'Ă©tait douchĂ© rĂ©ellement que pour sentir bon et lui plaire encore davantage. Oui, parce qu'il n'Ă©tait pas parfait. Il voulait l'ĂȘtre pour la femme de sa vie, et se demandait s'il y parviendrait un jour. De son cĂŽtĂ©, elle n'avait absolument rien Ă  faire. Elle Ă©tait celle qu'il lui avait toujours fallu, et dans tous les sens du terme. Jamais il ne se lasserait de la regarder, de lui parler, de la toucher, de l'embrasser... Il l'aimait, et ce plus que tout au monde, en mesurant chacun de ses mots mĂȘme. La plupart des gens ne savent pas ce qu'ils disent. Mais Reid n'Ă©tait plus un adolescent. Il avait 21 ans. Il v

DĂ©couvredes vidĂ©os courtes en rapport avec je cache mes yeux je montre mes yeux sur TikTok. Regarde du contenu populaire des crĂ©ateurs suivants : Vero411(@vero97411), MOUSTABOY 💎(@moustaboy17), NasssđŸ‘œ(@nass_6905), Dedelle 😉😘🙏 (@dedelle_64), mariemoreauabdouc(@mariemoreauabdouc), đŸ€ElynađŸ€(@el.yna8), Allison(@ oui lita, j'ai fait du chemin, mais en trĂšs peu de temps finalement car la rĂ©elle prise de conscience de tout cela est arrivĂ©e le mois dernier. C'est encore trĂšs "frais", et le problĂšme, c'est que j'habite chez eux actuellement. Comme je le disais, j'ai vĂ©cu une rupture trĂšs trĂšs douloureuse, la mĂšre de ma fille est retournĂ©e chez sa mĂšre avec notre ptit bout de choux d'un an Ă  l'Ă©poque, que je ne vois plus comme je voudrais et qui me manque Ă©normĂ©ment, j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de vendre la maison... et j'ai perdu mon job 6 mois aprĂšs. Ce qui est fou, c'est que je me suis aperçu qu'avec mon ex, je tentais de rĂ©soudre inconsciemment mes problĂšmes familiaux, notamment avec ma mĂšre. La mĂšre de mon ex est hystĂ©rique, manipulatrice et possessive tiens tiens, et lorsqu'on s'est connu, j'Ă©tais un peu la bouĂ©e de sauvetage qui venait Ă  son secours pour la sortir des griffes de sa mĂšre re-tiens tiens ^^. Bref, je tentais de rĂ©soudre mes problĂšmes Ă  travers les siens. Avec le recul, notre relation Ă©tait vouĂ©e Ă  l'Ă©chec. Mais voulant sauver notre couple, nous avions entrepris une thĂ©rapie de couple, qui fonctionnait bien. Le souçis, c'est que moi en parallĂšle, j'en suivais une aussi, et j'Ă©voluais Ă  grand pas. Mon ex Ă  prĂ©fĂ©rĂ©e baisser les bras, se voiler la face, et retourner vers ceux qui la faisait souffrir. Sauf que elle ne veux toujours pas regarder les choses en face. C'est ce qui m'inquiĂšte pour notre fille. Bref, tout ça pour dire, qu'on croit faire les choses indĂ©pendamment les unes des autres, alors qu'en fait, on agit par mimĂ©tisme et par reproduction. Je sais bien que mes parents ne changeront pas, et tout cela rĂ©sulte d'un hĂ©ritage familial, que je suis en train de comprendre d'ailleurs. Pour exemple, j'ai 2 oncles du cĂŽtĂ© de ma mĂšre qui n'ont pas fait leur vie et sont restĂ©s chez leur mĂšre jusqu'Ă  sa mort. Et maintenant qu'elle est dĂ©cĂ©dĂ©e, ils continuent d'habiter au mĂȘme endroit. Et tout semble figĂ©, immuable. Tout le monde se voile la face dans cette famille, il y'a beaucoup de souffrance, et j'ai dĂ©cidĂ© il y'a peu de ne plus participer Ă  cette hypocrisie ambiante. Et contrairement Ă  ce que tu dis, je pense que ma mĂšre est perverse. Perverse non pas dans les actes, mais perverse dans les paroles, dans sa façon de me faire culpabiliser pour tout et n'importe quoi, perverse dans sa manipulation quotidienne, perverse afin que je sois le gentil petit garçon Ă  sa mĂ©mĂšre. Un exemple de ce qu'elle est capable de me dire reprend une pomme de terre, pour me faire plaisir... Je rappelle que j'ai 35 ans !!! Dans ce cas, je lui rĂ©pond oui, et t'as qu' Ă  la manger, ça m'Ă©viteras de mĂącher. En voici un autre d'exemple qui rĂ©sume bien sa manipulation perverse. Et grĂące Ă  celui-lĂ , j'ai compris comment on fait pour empĂȘcher quelqu'un d'ĂȘtre soi-mĂȘme. - la mĂšre je vais te montrer ce que nous avons achetĂ© pour la voisine qui vient d'avoir un bĂ©bĂ©. c'est un petit ensemble de 18 mois. moi ah bon... elle vient de naĂźtre...elle n'est pas prĂšte de le mettre. Elle va devoir attendre au moins 1 an. qu'est-ce que j'avais pas dit !!! - la mĂšre oh lĂ  lĂ , j'ai toujours fait comme ça... etc etc S'ensuit une tentative de me faire culpabiliser en retournant la situation. - la mĂšre tu vas finir par me faire douter, tu me fais CULPABILISER maintenant, c'est du harcĂšlement etc etc... - moi ah c'est moi qui te fais culpabiliser ?! J'ai quand-mĂȘme le droit de penser ce que je veux. - la mĂšre oui mais je n'aime pas ça lĂ , j'ai failli m'Ă©touffer en entendant ça !. ça m'embĂšte pour ne pas dire c'est pas bien que tu ne penses pas comme moi... - moi ... et dans ma tĂȘte, je me dis ça y'est, elle l'avoue enfin ouvertement. ça l'embĂȘte que je sois diffĂ©rent d'elle, donc moi-mĂȘme ! La morale du truc, c'est que depuis tout petit, car je me rappelle maintenant qu'elle s'est toujours comportĂ©e comme ça, elle m'a empĂȘcher d'ĂȘtre moi-mĂȘme. Le message qu'elle me fait passer avec ça c'est pense comme ta mĂšre, si tu ne penses pas comme moi, c'est pas bien puisque ça me contrarie. Vous imaginez le truc Ă©tant enfant... Quelle malade en restant polie ! Et ça s'est passĂ© le mois dernier... Quant Ă  mon pĂšre, il m'a tellement brisĂ© aussi, et enfoui mes rĂšves de jeunesse, que je viens seulement de redĂ©couvrir ma grande passion, le dessin. A 12 ans, je savais ce que je voulais par dessus tout dessiner, et depuis tout petit, je remplissais des carnets de dessins, sans que mon pĂšre ne m'est encouragĂ© une seule fois. Pour cela, je voulais faire les beaux-arts. La rĂ©action de mon pĂšre oh tu sais, c'est trop alĂ©atoire le dessin, sous-entendu, et en plus je doute de tes capacitĂ©s, tu seras mieux en technique... Tout ce que je dĂ©testais ! Et comme je n'avais aucune, mais alors aucune confiance en moi et que je doutais, et le mot est faible, de mes capacitĂ©s, que je n'Ă©tais encouragĂ© par personne, je me suis retrouvĂ© dans un lycĂ©e technique. RĂ©sultat Ă©chec scolaire. J'ai passĂ© le bac 3 fois, et je l'ai ratĂ©... 3 fois. J'aurais pu le passer 12 fois que le rĂ©sultat aurait toujours Ă©tĂ© le mĂȘme !!! Je prĂ©cise que jusqu'en 5Ăšme, j'Ă©tais toujours dans les 3 premiers de la classe. J'avais donc un petit plus que 2 neurones ^^ Vous imaginez la confiance en soi que ça dĂ©veloppe tout ça... On a l'impression d'ĂȘtre un nul, un ratĂ©. On doute continuellement de soi. Sur tous mes bulletins de classe, la mĂȘme lithanie peut mieux faire, a des capacitĂ©s mais ne s'en sert pas, ***** semble s'ennuyer en classe. Tout cela, trimestre aprĂšs trimestre, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Et pour mes parents, si j'ai Ă©tĂ© mal orientĂ©, c'est de la faute de l'Ă©ducation nationale. Ah ben oui, toujours la faute des autres. Suffisait juste de savoir lire un bulletin, et de rĂ©flĂ©chir 2 secondes pour constater qu'il y'avait un problĂšme quelque part, mais ça non, trop dur encore pour eux. Ainsi, j'ai arrĂȘtĂ© de dessiner vers 13-14 ans... et j'ai repris Ă ... 35 ans ! Parce que au fond de moi, je ne doute plus de mes capacitĂ©s ni de qui je suis rĂ©ellement. Professionellement, je suis passĂ© par l'usine, la vente, la photo, et je tente de vivre en tant que graphiste, mais je manque encore un peu de confiance en moi. Enfin voilĂ , je suis un peu long, mais ça fait Ă©normĂ©ment de bien de parler de son histoire. caroline, tu dis que tes parents ressemblent aux miens. Pour te libĂ©rer, leur as-tu Ă©crit une lettre, ou leur as-tu dis en face ce que tu pensais ? J'envisage de le faire par la suite, mais je me sens encore beaucoup engluĂ© dans tout cela. bien Ă  vous. .
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