Etsi l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Matthieu 3:9 et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut
Laphilosophie maçonnique considère en effet que refuser la mort (ne pas y penser ou la fuir), c’est, d’une certaine façon, refuser aussi la vie. « C’est parfois la peur de la mort qui pousse les hommes à la mort » disait Epicure. Épictète (50-125 ou 130) estimait que ce sont nos craintes et nos peurs qui rendent la mort terrifiante.
Jusqu'à un passé récent, le cimetière au était réuni l'ensemble d'une famille était le lieu de destination évident de son propre corps après sa propre mort. Aujourd'hui, cela ne va plus de soi... AFP/ANDRE DURAND Le tabou de la mort est un fait contemporain. Parmi les questions qu'il soulève et auxquelles il semble de plus en plus difficile de répondre "Où vais-je me faire enterrer? Où enterrer mon père, ma mère?" La réponse allait encore de soi dans un passé récent, plus aujourd'hui... Pour quelle raison? Le rattachement à une territorialité n'est plus une évidence, en effet, et la mort n'y échappe pas. Jusqu'à un passé récent, disons avant la deuxième guerre mondiale, le cimetière où était réuni l'ensemble d'une famille était forcément le lieu de destination de son propre corps après sa propre mort. On n'avait même pas à y penser. Il était au bout du village, c'est là qu'on serait un jour. Tout ceci n'est plus une évidence. Ce phénomène tient à plusieurs raisons qui se conjuguent l'urbanisation - nous sommes passés de la société du village à celle de l'agglomération urbaine ; l'éclatement des familles ; le fait que la profession exercée ne se fait plus dans le périmètre du lieu de naissance, les déplacements devenant la règle. Un jour, vous êtes muté à Tokyo, le lendemain à Metz... Tout devient plus compliqué. Voilà pour les aspects socio-démographiques, les transformations objectives des modes de vie. Au-delà , qu'est-ce que cela traduit de notre rapport à la mort?Notre société, c'est une banalité de le dire, ne se penche plus beaucoup sur la mort. Plus tard on y pense, mieux c'est. L'essor de la crémation tient aussi à cela, d'ailleurs, entre autres raisons. On n'est plus attaché à un territoire, donc cela fait moins de sens d'être enterré à tel ou tel endroit. Le lieu d'inhumation a moins de signification que par le passé. Jusqu'à ce qu'on interdise, il y a quelques années, la possibilité de conserver l'urne chez soi, on pouvait de la sorte disposer de ses cendres comme on le voulait, ce qui rendait la mort comme hors lieu, hors du cimetière, lequel est aussi un espace collectif. On pouvait se dire "Le lieu des morts n'est pas celui de mon mort". Symptomatique d'un certain désarroi social. Ramener le mort chez soi, c'est aller contre la règle fondamentale de la ritualité funéraire, qui veut qu'on se sépare des morts. Ce détachement de la territorialité est récent, dites-vous. Oui, un saut a été franchi récemment, même s'il se préparait sans doute de longue date, et on peut le voir, là encore, à travers la crémation. L'Eglise catholique a levé l'interdiction de la crémation après la deuxième guerre mondiale, relativement récemment, donc. Dans les années 1970, personne n'aurait alors imaginé qu'elle progresserait comme elle l'a fait à partir des années 1990. Aujourd'hui, un peu plus d'un Français sur deux l'envisage. Dans les années 1970 et 1980, la crémation relevait d'une certaine vision du monde, d'une posture militante. A présent, elle n'apparaît plus comme un choix différencié mais comme un option qui découle aussi de ce détachement du territoire et de cette logique d'urbanisation qui caractérise notre culture globale. On trouve des maisons funéraires même hors des grandes villes, même à Sainte-Foy-la-Grande ! On peut se dire que c'était rassurant, en quelque sorte, de savoir que l'on reposerait à tel endroit un jour... Qu'engendre cette incertitude nouvelle?Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement La ritualité funéraire n'est pas seulement une coutume, elle agit aussi sur l'équilibre socio-psychique des personnes. Elle s'inscrit dans notre mémoire collective. Ces changements nous questionnement évidemment très profondément par rapport à notre propre finitude, nos relations avec nos proches... Comment pourra-t-on étayer un souvenir s'il n'est plus rattaché à un lieu, transmettre une mémoire familiale? Autant de questions qui se posent. Nous faisons comme si tout ceci tout était indifférent, mais ce n'est pas vrai. Nous ne sommes pas indifférents à notre propre devenir. Nous avons besoin de nous représenter cet irreprésentable et nous ne pouvons pas faire n'importe quoi de notre propre corps, dans l'indifférence de la souffrance de nos proches. Une évolution notable, par ailleurs des entreprises funéraires proposent de plus en plus, sur leur site Internet, d'aller se recueillir virtuellement, en photo, sur la tombe d'un proche, d'aller visiter le cimetière, de payer des fleurs qui y seront déposées... On met au point des services censés combler la distance physique "Je suis à Bordeaux, mon père est enterré à Strasbourg..." La ritualité funéraire serait donc moins importante, aux yeux des Français?Pas du tout, et c'est aussi toute la question. La Toussaint, on le voit bien, reste un jour très important c'est l'un des jours où il y a le plus de circulation en France, ce qui veut dire que les gens se déplacent. C'est aussi l'un des jours où l'on achète le plus de fleurs. Ce n'est donc pas du tout indifférent. Le fait de ne plus savoir où l'on va être enterré est plus marqué à la ville qu'à la entendu. Dans les villages, on est encore enterré de génération en génération et on y trouve encore une présence des signes sociaux de la mort, une sonorité le clocher du village, le glas..., qu'on n'a plus en ville, où la mort n'est plus perceptible. Voyez le corbillard et l'écart de culture entre ce qu'on peut en voir aujourd'hui et ce qui en est montré, par exemple, dans Le Corbeau, le film de Clouzot, qui ne date pas non plus du Moyen Age ! Tout le village qui processionne derrière le corbillard tiré par des chevaux... Dans mon enfance, le corbillard était un véhicule noir qui roulait lentement en bordure du trottoir, n'occupait pas le centre de la chaussée. Aujourd'hui, il se mêle à la circulation, comme les autres véhicules. La mort était inscrite dans le paysage, dans l'espace partagé, elle ne l'est plus. Conséquence de son refoulement?Oui, ou de son déni. Le grand anthropologue Louis-Vincent Thomas parlait, lui, de "déni de la mort", expression qui ne signifiait pas seulement le refus ou la peur de la mort mais le fait de faire comme si elle n'existait pas, n'avait aucune importance. Attitude encore plus étrange que la simple peur ou le refus, et qui nous est contemporaine, car elle n'a jamais existé auparavant, à aucun moment de l'Histoire. Or notre rapport à la vie est en rapport à la mort. Quand les choses ne sont plus parlées, plus signifiées, quand tout a l'air flottant, incertain, on perd des repères essentiels. On peut aussi s'interroger, en matière de refoulement, sur la généralisation des cimetières périurbains, crées dans les années 1980, qui sont souvent des lieux isolés, à l'écart de la ville, et esthétiquement, situés dans des zones de relégation, entre le centre commercial et la déchetterie. Vous avez des panneaux où celle-ci côtoie le crématorium, vous devez passer, pour y accéder, par une montagne de pneus crevés ! Ce qui peut pousser à s'interroger sur la façon dont les vivants traitent les morts. Pourquoi un tel manque de soin? 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Avoirde la tolerance envers ceux qui en on une ou pas est la base d'une société ou les humains peuvent vivre en harmonie. Dans ce developement, nous partirons du principe que l'hypothése "Dieu n'existe pas" est validée et ainsi nous questionner sur le sujet suivant : Si Dieu n'existe pas, tout est-il permis ? En philosophie, la
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ImageLeaving the Garden of Eden Adam et Ève furent les premiers à venir sur terre Quelles preuves nous permettent de savoir qu’Adam et Ève étaient des esprits vaillants ? Dieu prépara la terre pour en faire le foyer de ses enfants. Adam et Ève furent choisis pour être les premiers humains à vivre sur la terre voir Moïse 134 ; 426. Leur rôle dans le plan de notre Père était d’introduire la condition mortelle dans le monde. Ils allaient être les premiers parents. Voir D&A 10754-56. Adam et Ève faisaient partie des enfants les plus nobles de notre Père céleste. Dans le monde des esprits, Adam s’appelait l’archange Michel voir D&A 2711 ; Jude 19. Il fut choisi par notre Père céleste pour mener les justes dans la bataille contre Satan voir Apocalypse 127-9. Adam et Ève furent préordonnés pour devenir nos premiers parents. Le Seigneur promit à Adam de grandes bénédictions Je t’ai placé à la tête ; une multitude de nations sortiront de toi, et tu es leur prince à jamais » D&A 10755. Ève était la mère de tous les vivants » voir Moïse 426. Dieu unit Adam et Ève par le mariage car il n’était pas bon que l’homme soit seul » Moïse 318 ; voir aussi 1 Corinthiens 1111. Elle partagea la responsabilité d’Adam et elle partagera également ses bénédictions éternelles. Que pouvons-nous apprendre de l’exemple d’Adam et d’Ève ? Le jardin d’Éden Dans quel état Adam et Ève vivaient-ils dans le jardin d’Éden ? Quand ils furent mis dans le jardin d’Éden, Adam et Ève n’étaient pas encore mortels. Dans cet état, ils ne pouvaient pas avoir d’enfants voir 2 Néphi 223. La mort n’existait pas. Ils vivaient physiquement car leur esprit était placé dans un corps physique fait de poussière de la terre voir Moïse 659 ; Abraham 57. Ils vivaient spirituellement car ils étaient en la présence de Dieu. Ils n’avaient pas encore choisi entre le bien et le mal. Dieu leur commanda d’avoir des enfants. Il dit Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l’assujettissez ; et dominez sur… tout animal qui se meut sur la terre » Moïse 228. Il leur dit qu’ils pouvaient manger à discrétion du fruit de tous les arbres du jardin, à l’exception de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il dit à propos de cet arbre Le jour où tu en mangeras, tu mourras » Moïse 317. Satan, qui ne connaissait pas les desseins de Dieu mais qui cherchait à détruire son plan, alla voir Ève dans le jardin d’Éden. Il la tenta de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il lui assura qu’Adam et elle ne mourraient pas mais qu’ils seraient comme des dieux, connaissant le bien et le mal » Moïse 411. Elle céda à la tentation et mangea le fruit. Quand Adam apprit ce qui s’était passé, il décida de manger aussi du fruit. Les changements qui se produisirent chez Adam et Ève parce qu’ils avaient mangé ce fruit s’appellent la Chute. La séparation d’Adam et Ève de Dieu Quels changements physiques et spirituels se produisirent chez Adam et Ève en conséquence de leur transgression ? Comme Adam et Ève avaient mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, le Seigneur les envoya hors du jardin d’Éden, dans le monde. Leur condition physique changea parce qu’ils avaient mangé du fruit défendu. Comme Dieu l’avait promis, ils devinrent mortels. Leurs enfants et eux étaient maintenant sujets à la maladie, à la souffrance et à la mort physique. En raison de leur transgression, Adam et Ève subirent également la mort spirituelle. Cela signifiait que leurs enfants et eux ne pouvaient marcher avec Dieu et lui parler face à face. Adam et Ève et leurs enfants étaient séparés de Dieu, physiquement et spirituellement. De grandes bénédictions résultèrent de la transgression. Quelles possibilités de devenir semblables à notre Père céleste la chute nous offre-t-elle ? Certains croient qu’Adam et Ève ont commis un grave péché en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Néanmoins, les Écritures des derniers jours nous font comprendre que leur chute était une étape nécessaire du plan de la vie et une grande bénédiction pour nous tous. Du fait de la chute, nous avons reçu un corps physique, le droit de choisir entre le bien et le mal et la possibilité d’obtenir la vie éternelle. Aucune de ces bénédictions n’aurait été nôtre si Adam et Ève étaient demeurés dans le jardin. Ève a dit, après la Chute Sans notre transgression, nous n’aurions jamais eu de postérité et nous n’aurions jamais connu le bien et le mal, la joie de notre rédemption et la vie éternelle que Dieu donne à tous ceux qui obéissent » Moïse 511. Le prophète Léhi a expliqué Et maintenant, voici, si Adam n’avait pas transgressé, il ne serait pas tombé [il n’aurait pas été retranché de la présence de Dieu], mais il serait resté dans le jardin d’Éden. Et toutes les choses qui avaient été créées auraient dû rester exactement dans l’état dans lequel elles étaient après avoir été créées… Ils n’auraient pas eu d’enfants ; c’est pourquoi, ils seraient restés dans un état d’innocence, n’ayant aucune joie, car ils ne connaissaient aucune misère, ne faisant aucun bien, car ils ne connaissaient aucun péché. Mais voici, tout a été fait dans la sagesse de celui qui sait tout. Adam tomba pour que les hommes fussent, et les hommes sont pour avoir la joie » 2 Néphi 222-25. À votre avis, pourquoi est-il important de comprendre la chute et son influence sur nous ? Écritures supplémentaires 1 Néphi 511 ; 2 Néphi 220 Adam et Ève, premiers parents, famille 2 Néphi 214–21 l’opposition et la chute, la vie est une mise à l’épreuve 2 Néphi 222–26 la chute fait partie du plan du salut
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