Petitematinée pour les nouveautés du jour. La Cité interdite de Zhang Yimou démarre moins bien que Hero mais un peu mieux que Le Secret des poignards volants. Actualité - Film 14/03/2007

REALISATION Alain BerbĂ©rian PRODUCTION TĂ©lĂ©ma, StudioCanal, France 3 CinĂ©ma AVEC Chantal Lauby, Alain Chabat, Dominique Farrugia, GĂ©rard Darmon, Sam Karmann, Jean-Christophe Bouvet, Tcheky Karyo, Daniel GĂ©lin, Jean-Pierre Bacri, Eddy Mitchell, ValĂ©rie Lemercier PAS AVEC GĂ©rard Lanvin il s’est pĂ©tĂ© le tendon SCENARIO Chantal Lauby, Alain Chabat, Dominique Farrugia PHOTOGRAPHIE Laurent Dailland TULLES A VUE Kim Onku MONTAGE VĂ©ronique Parnet BANDE ORIGINALE Philippe Chany ORIGINE France TITRE ORIGINAL Ze City Of Ze Trouille GENRE ComĂ©die DATE DE SORTIE 9 mars 1994 DUREE 1h40 BANDE-ANNONCE Synopsis De nos jours, Ă  Cannes, pendant le Festival. Pas facile pour Odile Deray, petite attachĂ©e de presse de cinĂ©ma, de faire parler de son film Red is Dead », petit film d’horreur de sĂ©rie Z aux acteurs improbables. Mais un jour, la chance sourit Ă  Odile un tueur en sĂ©rie commet des meurtres exactement de la mĂȘme maniĂšre que dans le film. Une publicitĂ© inespĂ©rĂ©e qui convainc Odile de faire immĂ©diatement venir Simon Jeremi, acteur principal du film, un peu simplet. Pour le protĂ©ger, elle engage aussi un garde du corps, Serge Karamazov, plus intĂ©ressĂ© par les filles que par sa mission. Dans la fiĂšvre de Cannes, avec un tueur en libertĂ©, un politicien vĂ©reux et un commissaire principal obsĂ©dĂ© par les mĂ©dias, Odile, Simon et Karamazov devront jouer des coudes pour arriver intacts jusqu’aux marches du Grand Palais
 Ce film-lĂ , vous l’avez vu 250 fois. Vous n’hĂ©sitez pas Ă  le revoir dĂšs qu’il repasse Ă  la tĂ©lĂ©. Vous connaissez les dialogues par cƓur. Vous ĂȘtes dĂ©sormais capables de danser la Carioca. Vous savez que c’est gĂ©nial parce que c’est trop drĂŽle. Et vous pensez qu’il n’y a rien d’autre Ă  dire
 Euh
 C’est un film de Nuls, fait par des Nuls, pour pas que des Nuls. C’est la belle histoire de trois chtarbĂ©s du tube cathodique qui sont entrĂ©s dans le cinĂ©ma autant par envie que par suite logique, comme un point d’orgue Ă  toute une carriĂšre passĂ©e Ă  transformer ton dĂ©codeur Canal+ en boĂźte Ă  meuh gĂ©ante. Sauf que viser le 7Ăšme Art longtemps aprĂšs Objectif Nul, ça nĂ©cessitait bien plus que des gimmicks et des phrases chocs. Pas de souci pour Chantal Lauby, Dominique Farrugia et Alain Chabat chacun avait dĂ©jĂ  son propre bagage cinĂ©phile le nĂ©orĂ©alisme italien pour l’une, le cinĂ©ma français pour le second, la culture Mad Movies pour le troisiĂšme, tous se perfusaient dĂ©jĂ  Ă  tout un pan du pastiche anglo-saxon des ZAZ aux Monty Python en passant par le Saturday Night Live, et pendant ce temps Ă  Vera Cruz, ils avaient une bonne idĂ©e cachĂ©e au fond de leur sombrero Ă  conneries. Et par une bonne idĂ©e », on n’entend pas un film d’auteur français du genre Blanche-Neige et les Sept Mercenaires, oĂč tout se rĂ©sume Ă  des gens qui se rencontrent d’abord, se bagarrent ensuite et s’enculent Ă  la fin. Non, l’idĂ©e, c’était plutĂŽt un mockumentaire » oĂč un serwoyl kĂ©lore massacre Ă  la faucille et au marteau les projectionnistes d’une sĂ©rie Z horrifique en plein Festival de Cannes. Pour diriger le machin, ils avaient mĂȘme trouvĂ© mieux que Rony Abitbol en la personne du monteur Alain BerbĂ©rian, qui tournait alors des fausses pubs pour Farrugia. Restait Ă  convaincre les huiles du Canal pas trĂšs chaudes au dĂ©part – elles tenaient plus Ă  l’antenne qu’à la camĂ©ra et les producteurs de la capitale pas trĂšs inspirĂ©s Ă  l’arrivĂ©e – Claude Berri a dit qu’il ne voyait pas le rapport de leur signer un gros chĂšque. Une fois le scĂ©nario emballĂ© façon brainstorming de trucs nonsense, il n’y avait plus qu’à changer le titre FauchĂ© en La CitĂ© de la peur, histoire de rappeler Ă  Chabat ses annĂ©es de jeune cinĂ©phile accrĂ©ditĂ© sur la Croisette – il Ă©cuma longtemps les salles de la rue d’Antibes pour s’offrir sa dose de Troma ou de Sam Raimi
 Vingt-cinq ans aprĂšs, que reste-t-il du truc ? DĂ©jĂ  l’incapacitĂ© de dire Je n’écrirais rien sur ce film, c’est une merde ! ». Parce qu’il n’y a que les curĂ©s de TĂ©lĂ©rama pour oser dire ça. Parce qu’il y autant de choses Ă  dire qu’à Ă©crire dessus. Parce que cette comĂ©die mortelle continue de nous tuer. Et parce que
 ah
 attention, ça va couper
 TCHAK !!! SUITE A LA TRAGIQUE DISPARITION DE NOTRE RÉDACTEUR, NOUS VOUS INFORMONS QUE LE RESTE DE CETTE CRITIQUE SERA RÉDIGÉ PAR UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE BREVETÉE. MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION. Tout a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit sur La CitĂ© de la peur. D’abord son trio de tĂȘte qu’on adore. Chantal Lauby en attachĂ©e de presse vĂ©nale et maladroite qui porte un nom sujet Ă  divers jeux de mots. Alain Chabat en garde du corps obsĂ©dĂ© et trompettiste du nom de Karamazov aucun lien
. Dominique Farrugia en acteur benĂȘt qui vomit dĂšs qu’il est content. Il y a ensuite tous ces camĂ©os qui surgissent par paquets de douze Salut ça va ? On relĂšve dĂ©jĂ  d’anciens invitĂ©s de Les Nuls l’émission, comme Tcheky Karyo Moi c’est Serge, le gars du magnĂ©to Daniel GĂ©lin, Jean-Pierre Bacri ou Eddy Mitchell J’ai la tĂȘte dans le cul, ça pue un peu qui font un petit coucou d’une minute juste pour se faire tuer Et j’ai des gencives de porc, ça pue un peu plus Sans oublier tous ces guests insensĂ©s et parfois bien cachĂ©s dans le dĂ©cor Pierre Lescure J’ai aussi fumĂ© un pĂ©tard
 Daniel Toscan du Plantier, Dave, Patrice Laffont, Jennifer Ayache, Rosanna Arquette 
 ainsi qu’un type au champ de tir, il m’a dĂ©concentrĂ© pendant que je visais et mĂȘme le mec qui a fait Avatar
 Sans oublier cette apparition posthume du regrettĂ© Bruno Carette Ah sinon, j’ai vu le film de Les Nuls dans un film d’archive Il y a un majestueux Ă©lan dedans Il y a aussi plein de seconds rĂŽles de premier choix, comme ValĂ©rie Lemercier C’est la meuf des Visiteurs qui le porte en fourrure Jean-Christophe Bouvet dans un rĂŽle fortement inspirĂ© d’un mafieux Ca parle aussi d’une pourriture communiste qui bute des mecs GĂ©rard Darmon qui frime et qui rigole de ses propres blagues Y a mĂȘme Chabat qui drague une jolie blonde au dĂ©but et le fameux RĂ©gis, qui est forcĂ©ment un con mĂȘme si c’est ici le futur rĂ©alisateur de The Artist qui l’interprĂšte Elle a un trĂšs joli dĂ©colletĂ© Enfin, il faut aussi citer ses irrĂ©sistibles parodies de films le gĂ©nĂ©rique de Bad Taste, la cabane d’Evil Dead, l’interrogatoire de Basic Instinct On dirait la grande suĂ©doise que j’ai draguĂ©e au Cap d’Agde l’étĂ© dernier le shopping sur fond de la chanson de Pretty Woman, la Sarah Connor Ă  liquider de Terminator, le chargeur vidĂ© en l’air Ă  la sauce Point Break, le thĂšme musical de Love Story En la regardant, je repensais aux scĂšnes bruitĂ©es Ă  la bouche entre le garde du corps et la sous-prĂ©fĂšte dans ce film ouzbek sous-titrĂ© en moldave oĂč c’était si mal cadrĂ© qu’on n’arrivait pas Ă  distinguer autre chose que le dĂ©colletĂ© plongeant de la blonde qui se beurrait la raie, tandis qu’un commissaire en string lui demandait la diffĂ©rence entre un pullover et une moule, et soudain voilĂ  que
 
 
 
 
 
 SUITE A UN PIRATAGE DE NOTRE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PAR UN VIRUS, NOUS VOUS INFORMONS AVOIR PROCÉDÉ A UNE MISE A JOUR DE SÉCURITÉ. NOUS TENONS A PRÉSENTER NOS EXCUSES POUR CES PHRASES HORS SUJET ET DE TRÈS MAUVAIS GOÛT. LAISSONS LA POLICE FAIRE SON TRAVAIL. DES QUE NOUS AURONS DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, CROYEZ BIEN QUE VOUS EN SEREZ LES PREMIERS INFORMÉS. MERCI DE VOTRE RE-COMPRÉHENSION. 
 les assistants surexcitĂ©s qui suivent leur patron comme dans Brazil, la longue descente d’escalier des Incorruptibles et du CuirassĂ© Potemkine, et bien sĂ»r La Carioca de Hamburger Film Sandwich qui offrit Ă  GĂ©rard Darmon et Alain Chabat leur scĂšne la plus mĂ©morable. Rien de tout cela n’a vieilli. On se rĂ©cite encore les rĂ©pliques hilarantes du film au cours de pauses cafĂ© ou de dĂźners entre amis. On sait toujours quoi rĂ©pondre Ă  chaque emploi du verbe bluffer » ou Ă  chaque fois qu’on nous propose un whisky. Chaque nouvelle gĂ©nĂ©ration entretient le culte de cette pure ode Ă  la dĂ©conne et contribue Ă  Ă©largir la liste de ses fans. La force comique de La CitĂ© de la peur, on la doit surtout Ă  cet humour anglo-saxon intemporel qui carbure Ă  l’absurde et au nonsense – celui-lĂ  mĂȘme qui fit le sel des prestations tĂ©lĂ©visĂ©es des Nuls – et non pas Ă  ce sens de la franchouillardise hexagonale qui sonne aujourd’hui ringard. Chaque Ă©clat de rire gĂ©nĂ©rĂ© par cette comĂ©die culte donne tort Ă  tous ceux qui ont tendance Ă  considĂ©rer le pastiche comme un genre Ă©teint ». Bref, aprĂšs 25 ans et un nombre de visions qui doit friser le double, c’est toujours aussi drĂŽle. C’est toujours aussi con. Et c’est toujours aussi
 SUITE A LA RÉSURRECTION INATTENDUE DE NOTRE RÉDACTEUR, NOUS VOUS INFORMONS QUE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE A ÉTÉ DÉSACTIVÉE ET QUE LA CRITIQUE PEUT DÉSORMAIS REPRENDRE NORMALEMENT. MERCI DE VOTRE RE-RE-COMPRÉHENSION. en rĂ©alitĂ©, Guillaume Ă©tait juste parti s’acheter des clapiottes au Monoprix du coin, mais il n’osait pas trop le dire
 N’y aurait-il rien Ă  dire Ă  propos d’un film sur lequel tout aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit, voire mĂȘme sous prĂ©texte que la frĂ©quence de rires et de situations cultes se suffirait Ă  elle-mĂȘme ? A vrai dire, le cas est un peu le mĂȘme que pour bon nombre de comĂ©dies françaises aussi populaires que musĂ©ifiĂ©es, comme Le PĂšre NoĂ«l est une ordure de Jean-Marie PoirĂ© ou Les Tontons flingueurs de Georges Lautner, vĂ©ritables monuments encore aujourd’hui Ă©crasĂ©s par l’admiration que suscitent leurs dialogues cocasses et leurs situations tordantes, alors que leur mise en scĂšne, tantĂŽt brouillonne tantĂŽt inspirĂ©e, mĂ©riterait elle aussi une analyse plus approfondie et un autre statut que celui de cinquiĂšme roue du carrosse. Rappelons que la comĂ©die est moins une affaire de rire que de mĂ©canique, visant Ă  faire se frotter une situation dĂ©lirante Ă  quelque chose de concret le rĂ©el, un thĂšme, les conventions d’un genre
 et ce afin d’éviter le pur exercice de style sans substance – la coutume du rire pour le rire » a tĂŽt fait de trouver ses limites. Une rĂšgle qui a certes ses maĂźtres insurpassables Tati, Lubitsch, Edwards, Wilder, Keaton, Chaplin
 je continue ?, mais qui n’est pas un absolu Ă  suivre aveuglĂ©ment, loin de lĂ . Le jeu sur la matiĂšre comique peut en soi ĂȘtre suffisant et servir Ă  lui seul de mĂ©canique, et lĂ -dessus, les deux rĂ©fĂ©rences centrales des Nuls ont valeur de dieux vivants. Si l’on revoit les crĂ©ations des ZAZ et des Monty Python, souverains absolus du pastiche absurde et dĂ©glinguĂ©, la recette gagnante Ă©tait une parfaite rĂšgle de trois choisir des scĂšnes prĂ©existantes et identifiĂ©es dans des films ou dans des faits historiques, multiplier la folie du contenu par des dĂ©tails invraisemblables qui poussent Ă  fond tous les curseurs du nonsense, et diviser le rĂ©sultat en plusieurs scĂšnes habilement montĂ©es qui font se succĂ©der tous les champs possibles du gag absurde, scatologie, running gag, dĂ©tournement parodique, comique de situation, technique de l’élastique, gags volontairement nuls », etc
. Le tout, bien sĂ»r, avec le regard et la prĂ©cision d’un vrai metteur en scĂšne pour rendre le rythme dĂ©moniaque. Il en est de mĂȘme avec La CitĂ© de la peur. Sur ce mix entre comĂ©die et film d’horreur, et au risque de crisper les adorateurs aveugles des Nuls, c’est bel et bien la virtuositĂ© et la patte cinĂ©phile d’Alain BerbĂ©rian qui constituent les plus grandes forces du film. Cinq ans avant de nous faire involontairement rire avec des choses horribles l’effarant Six-Pack, le bougre utilisait son sens de la technique Ă  bon escient pour ses dĂ©buts au cinĂ©ma. Sur chaque solution Ă  trouver pour se dĂ©partir scĂšne aprĂšs scĂšne d’une intrigue ouvertement dĂ©bile, il rĂ©pondait par une mise en scĂšne Ă©patante, attachĂ© Ă  ne jamais perdre de vue son enjeu central – aussi con soit-il – et Ă  imposer un premier degrĂ© bĂ©tonnĂ© dans le traitement de chaque scĂšne plus une situation se veut drĂŽle, plus elle doit ĂȘtre traitĂ©e avec le plus grand sĂ©rieux. Quand bien mĂȘme la folie de son trio vedette aurait toutes les chances de lui faire perdre le contrĂŽle de son dĂ©coupage, en particulier quand de soudaines ruptures de ton viennent trouer le rĂ©cit comme la parodie de pub Renault ou la scĂšne bruitĂ©e Ă  la bouche », BerbĂ©rian trouve toujours une solution, visuelle ou sonore, pour relier chaque idĂ©e Ă  l’ensemble et servir ainsi l’humour dĂ©calĂ© de ce qu’il filme. En outre, sa cinĂ©philie a aussi son mot Ă  dire. On le savait auteur en 1988 d’un court-mĂ©trage construit en hommage Ă  Hitchcock Short Night, mais ici, il enfonce le clou en intĂ©grant les clins d’Ɠil des Nuls dans une narration codifiĂ©e, rattachĂ©e aux fibres communes de la farce british et du thriller Ă  l’amĂ©ricaine. Du coup, on imagine bien qu’entre les mains d’un John Landis, le rĂ©sultat aurait Ă©tĂ© le mĂȘme. Ce jeu constant et savant sur le montage, associĂ© Ă  des micro-dĂ©tails visuels et sonores qui ne se repĂšrent qu’à force de visions rĂ©pĂ©tĂ©es l’usage du bouton Pause » est parfois trĂšs utile pour dĂ©nicher de bidonnantes Ăąneries sur l’arriĂšre-plan, garantit encore au film de ne rien perdre de son efficacitĂ© au fil des annĂ©es. L’écriture du scĂ©nario, elle, assume avec modestie son simple statut de moulinette Ă  vannes » l’intrigue pas que policiĂšre est dĂ©bile Ă  souhait, les ficelles narratives sont grosses comme des Ă©lĂ©phants ou des hippopotames, Ă  vous de dĂ©cider
, et sa satire du microcosme du 7Ăšme Art – une armada de faux cils et de gens marteaux qui dĂ©filent en pingouins sur la Croisette – se veut plus gentille qu’autre chose. A quoi bon s’en plaindre puisque l’intĂ©rĂȘt n’est pas lĂ  ? Lorsque le film sort en salles en mars 1994, il reste Ă  peine deux mois avant que l’on se mette soudain Ă  servir de la pulp fiction juteuse sur lit de carpette rouge face Ă  la MĂ©diterranĂ©e. Et bien que La CitĂ© de la peur n’ait a priori rien Ă  voir avec la structure narrative d’un pulp, sa compilation bon marchĂ© – et bon enfant – de personnages gratinĂ©s et de genres populaires polar, action, horreur, slapstick, etc
 n’en est pas si Ă©loignĂ©e. Sans doute parce que ses crĂ©ateurs, de par leurs prestations tĂ©lĂ©visĂ©es totalement WTF, avaient dĂ©jĂ  le goĂ»t de cette matiĂšre filmique pulpeuse que l’on malaxe le plus possible avant de la faire tourner. Ce qui est filmĂ© n’a pas Ă  ĂȘtre cohĂ©rent ou vraisemblable. Seul compte l’effet recherchĂ© – toujours liĂ© aux fondamentaux du 7Ăšme Art – et la surprise qui en dĂ©coule. Et du coup, oĂč est l’anomalie dans le fait d’intĂ©grer des mimes – et un ralenti d’anthologie sur un Chabat Ă  la limite du morphing facial – dans une scĂšne qui fusionne le film d’action et la comĂ©die, Ă  savoir les deux genres les plus visuels et les plus proches des conventions narratives du cinĂ©ma muet ? Pourquoi la fameuse scĂšne du bruitage Ă  la bouche » qui apparaĂźt d’ailleurs au bout d’une heure chrono ! devrait-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme artificielle, alors que sa joyeuse mise en abyme liĂ©e aux ficelles de fabrication d’un film nous renvoie tout Ă  coup Ă  la case Hellzapoppin ? Et mĂȘme, allons-y carrĂ©ment, pourquoi une danse sur la grande scĂšne du Palais des Festivals juste avant la projection d’une sĂ©rie Z fauchĂ©e doit-elle ĂȘtre conchiĂ©e par des aigris, alors que le Festival continue de rendre hommage au film en incluant chaque annĂ©e une prestation scĂ©nique du mĂȘme acabit dans sa cĂ©rĂ©monie de clĂŽture ? Encore aujourd’hui, si l’on rembobine la chronologie depuis 1994, les retombĂ©es de cette bombe d’hilaritĂ© sont Ă  peu prĂšs aussi mesurables que ce record de saut en longueur chez un garde du corps menacĂ© par une Ă©norme chiasse. A titre d’exemples, c’est peu dire que les hilarants Casablanca Driver de Maurice BarthĂ©lemy et Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie doivent Ă©normĂ©ment Ă  ce tĂ©moignage d’une cinĂ©philie aussi effervescente que barrĂ©e. Sans parler des crĂ©ations ultĂ©rieures d’Alain Chabat – dont le fondamental Burger Quiz – qui en ont entretenu l’esprit durant des annĂ©es. Mais bon, tout ça, c’est secondaire. Parce qu’on en oublierait presque de rappeler le plus important ce film est Ă  pisser de rire, et nos zygomatiques s’étirent toujours façon stretching. Sur ce point-lĂ , comme l’a dit Abraham Lincoln enfin, si l’on en croit un tĂ©moin oculaire sourd
, on peut tromper une personne mille fois, mille personnes une fois, mais pas mille personnes mille fois
 Il Ă©tait une fois trois grands Nuls qui, dĂšs leur passage du petit au grand Ă©cran, ont rendu la concurrence vraiment nulle. Et qui, in fine, ont donnĂ© vie au plus Nul des films rĂ©ussis. 
 ah, on me signale que Guillaume a oubliĂ© de s’acheter du beurre pour accompagner les clapiottes
 
 voilĂ  ce qui arrive quand on oublie de regarder le gĂ©nĂ©rique de fin jusqu’au bout ! PROCHAINEMENT SUR VOS ECRANS

LacitĂ© de la peur : Toutes les informations de diffusion, les bandes-annonces, les photos et rediffusions de La citĂ© de la peur avec TĂ©lĂ© 7 Jours Abonnez-vous se connecter Mon profil "On peut revoir mille fois un mĂȘme film..." Dominique Farrugia a lui-mĂȘme partagĂ© l'info sur Twitter aprĂšs avoir Ă©tĂ© programmĂ© sur MyCanal dĂšs cette fin d'annĂ©e 2018 "Je suis hyper content !", a commentĂ© l'interprĂšte de Simon JĂ©rĂ©mi, La CitĂ© de la peur arrivera sur Netflix dĂšs demain, le 1er janvier 2019, puis la comĂ©die culte d'Alain BerbĂ©rian sera disponible en blu-ray quelques mois plus tard, afin de fĂȘter comme il se doit les 25 ans de sa sortie au cinĂ©ma. PrĂ©cisĂ©ment en mai... en plein festival de Cannes ? Notons qu'elle devrait au passage ĂȘtre Ă  nouveau rediffusĂ©e sur grand Ă©cran. La CitĂ© de la peur cinq choses que vous ne savez pas encore sur la comĂ©die culte des Nuls Sortie en mars 1994, La CitĂ© de la peur a marquĂ© des gĂ©nĂ©rations de spectateurs adeptes de l'humour des Nuls de son acteur ratĂ© qui vomit quand il est content Ă  son attachĂ©e de presse malmenĂ©e Odile Deray Chantal Lauby en passant par son garde du corps que rien n'arrĂȘte, pas mĂȘme des problĂšmes intestinaux Alain Chabat, elle a marquĂ© les esprits avec ses personnages dĂ©jantĂ©s. Ses rĂ©pliques, absurdes Ă  souhait, sont rapidement devenues rapidement cultes, du "serial killer, tin !" Ă  "l'arĂ©oport". C’est quoi "l’humour Chabat" ? Son pitch ? "Odile Deray, attachĂ©e de presse, vient au Festival de Cannes pour prĂ©senter le film "Red is Dead". Malheureusement, celui-ci est d'une telle faiblesse que personne ne souhaite en faire l'Ă©cho. Mais lorsque les projectionnistes du long-mĂ©trage en question meurent chacun leur tour dans d'Ă©tranges circonstances, "Red is dead" bĂ©nĂ©ficie d'une incroyable publicitĂ©. Serge Karamazov est alors chargĂ© de protĂ©ger le nouveau projectionniste du film..." Bande-annonce
Lelieu avait été choisi par Chantal Lauby, Alain Chabat et Dominique Farrugia pour tourner le climax de La Cité de la peur, en 1993. Un an plus tard sortait sur grand écran la comédie des
Trailers News et dossiers Photos Casting extrait Avec Bourvil , Francis Blanche , Jean Poiret , Jean-Louis Barrault , Jacques Dufilho , Véronique Nordey Réalisé par Jean-Pierre Mocky Comédie

LaCité de la peur : cinq choses que vous ne savez pas (encore) sur la comédie culte des Nuls Les Nuls seront de retour ce dimanche 25 août à 21h05 sur France 4.

Avec son rire inoubliable, son allure de grand enfant attachant, et ses gags indĂ©modables, Simon JĂ©rĂ©mi de La CitĂ© de la peur est un modĂšle de joie au cinĂ©ma. Quand j’suis content je vomis. Et lĂ , j’suis hyper content. Si vous ĂȘtes francophone, vous connaissez forcĂ©ment cette rĂ©plique culte du personnage non moins culte qu’est Simon JĂ©rĂ©mi l’acteur principal du faux film Red is Dead dans le – vrai – film La CitĂ© de la peur. Cette comĂ©die familiale », comme elle se dĂ©finit elle mĂȘme, fut rĂ©alisĂ© en 1994 par Alain BerbĂ©rian sur un scenario du trio comique Les Nuls composĂ© d’Alain Chabat, de Chantal Lauby et de Dominique Farrugia, l’interprĂšte de Simon JĂ©rĂ©mi. Elle fĂȘte donc ses 25 ans cette annĂ©e, et les cĂ©lĂšbrera avec un retour sur les toiles en version restaurĂ©e le 5 juin et une ressortie en DVD et BluRay prochainement. En attendant de pouvoir le redĂ©couvrir, retour vers La CitĂ© de la peur et son personnage phare, qui inspire toujours et encore le rire et la joie au cinĂ©ma. S’il y a bien un mot pour dĂ©finir La CitĂ© de la peur, c’est bien le mot culte. On pense tout de suite Ă  ses rĂ©pliques classiques, que tout le monde a dĂ©jĂ  entendu au moins une fois et peut rĂ©citer, mĂȘme sans avoir vu le film. Simon JĂ©rĂ©mi est avant tout l’icĂŽne de cette comĂ©die qui a su traverser le temps et les gĂ©nĂ©rations il est le visage souriant qui illustre la joie et les rires que La CitĂ© de la peur donne Ă  son public. Cela s’explique par le fait qu’il est le personnage le plus facilement identifiable du trio principal Dominique Farrugia Ă©tait en ce sens le meilleur choix possible pour incarner ce personnage. Car c’est d’abord grĂące Ă  son physique et Ă  ses maniĂšres que l’on associe si logiquement Simon JĂ©rĂ©mi Ă  la joie avec son Ă©norme sourire toutes dents dĂ©ployĂ©es et sa personnalitĂ© puĂ©rile. Le film l’introduit d’ailleurs un ballon Ă  la main et accompagnĂ© d’une hĂŽtesse qui le guide, tel un enfant, lors de la scĂšne de l’aĂ©roport. Ce personnage a tout du simplet attachant, celui qui rigole en toute situation et Ă  toutes les blagues des autres personnages. Mais il rappelle Ă©galement Ă  bien des titres l’archĂ©type du bouffon ce fou » a l’humour souvent trivial – comme l’est le principal comique de rĂ©pĂ©tition de Simon JĂ©rĂ©mi vomir quand il est content – dont l’unique objectif est de faire rire l’audience. Le comique de La CitĂ© de la peur repose surtout sur une accumulation de gags qui s’enchaĂźnent sans aucun temps mort. Ce qui permet de tabler sur tous les types d’humour et donc forcĂ©ment de faire rire quels que soient les goĂ»ts du spectateur. On passe ainsi de la parodie – avec le pastiche de la cĂ©lĂšbre sĂ©quence de Pretty Woman – Ă  l’humour gras Ă  la limite du potache qui a fait la renommĂ©e de Les Nuls – le fameux oh, juste un doigt » – sans oublier le comique de mots, de situation, et surtout d’absurde. Il y a fort Ă  parier qu’au moins une scĂšne saura vous donner le sourire et vous mettre en joie. La force de La CitĂ© de la peur, c’est aussi de s’ĂȘtre basĂ©e sur un comique plus anglo-saxon, plutĂŽt que sur ce qui se faisait traditionnellement en comĂ©die française. On y retrouve l’empreinte de l’humour des Monty Python mais surtout du collectif amĂ©ricain ZAZ », l’une des principales influences de Les Nuls, formĂ© de David et Jerry Zucker et de Jim Abrahams. En bref, La CitĂ© de la peur est un film dont l’unique but est de faire rire – quitte Ă  ne pas se prendre au sĂ©rieux – et qui pousse cette volontĂ© jusque dans son gĂ©nĂ©rique de fin et mĂȘme dans sa aussi C’est surement ce qui explique qu’il reste, mĂȘme aprĂšs 25 ans, l’une des comĂ©dies françaises chouchous du grand public. Prenez-en pour preuve l’existence d’une pĂ©tition sur le site dont la seule demande Ă©tait de revoir danser la fameuse Carioca d’Alain Chabat et de GĂ©rard Darmon lors du festival de Cannes de cette annĂ©e. La CitĂ© de la peur, c’est un cocktail rĂ©unissant les ingrĂ©dients essentiels pour un film qui inspire la joie, mĂȘme aprĂšs plusieurs visionnages. Mais c’est aussi le film qui a marquĂ© l’arrivĂ©e sur grand Ă©cran de Les Nuls, influençant grandement la suite de leur carriĂšre au cinĂ©ma. Alain Chabat et Dominique Farrugia ont depuis rĂ©alisĂ© d’autres comĂ©dies françaises devenus cultes Ă  leur tour, notamment AstĂ©rix et ObĂ©lix Mission ClĂ©opĂątre – Ă  la 15e position des films prĂ©fĂ©rĂ©s des Français selon un sondage BVA/France 2 tout de mĂȘme – ou encore La StratĂ©gie de l’échec. Tandis que Chantal Lauby s’est Ă©panouie en tant qu’actrice dans plus de 20 films, dont Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? – quant Ă  lui Ă  la 13e place dans le cƓur des Français. C’est au final bien plus que 25 ans de rire et de rĂ©pliques d’anthologie que l’on doit Ă  La CitĂ© de la peur et Ă  son adorable bouffon. C’est sans doute pour cela que le simple sourire de Simon JĂ©rĂ©mi nous Ă©voque autant la joie.
LaCité de la peur de Alain Berbérian et Alain Chabat (Fr, 1994, 1h39) avec Alain Chabat, Sam Karmann, HélÚne de Fougerolles à Grenoble : retrouvez les horaires des séances, salles et bande annonce du film ? Grenoble
La bande-annonce du jour Le Secret de la citĂ© perdue» d'Aaron et Adam Nee, avec Sandra Bullock, Channing Tatum Le synopsis. Loretta Sage Sandra Bullock, romanciĂšre brillante mais solitaire, est connue pour ses livres mĂȘlant romance et aventures dans des dĂ©cors exotiques. Alan Channing Tatum, mannequin, a pour sa part passĂ© la plus grande partie de sa carriĂšre Ă  incarner Dash, le hĂ©ros Ă  la plastique avantageuse figurant sur les couvertures des livres de Loretta. Alors qu’elle est en pleine promotion de son nouveau roman en compagnie d’Alan, Loretta se retrouve kidnappĂ©e par un milliardaire excentrique Daniel Radcliffe qui est persuadĂ© qu’elle pourra l’aider Ă  retrouver le trĂ©sor d’une citĂ© perdue Ă©voquĂ©e dans son dernier ouvrage. DĂ©terminĂ© Ă  prouver qu’il peut ĂȘtre dans la vraie vie Ă  la hauteur du hĂ©ros qu’il incarne dans les livres, Alan se lance Ă  la rescousse de la romanciĂšre. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La critique de Paris Match 2/5. Quelque part entre Indiana Jones et À la poursuite du diamant vert », voilĂ  donc que Hollywood renoue avec la comĂ©die d’aventures dĂ©bridĂ©e trĂšs annĂ©es 1980 avec cette pochade divertissante dans laquelle une romanciĂšre Ă  succĂšs se retrouve pour de vrai dans la jungle de ses romans. Ça ne vole pas toujours trĂšs haut, mais une mise en scĂšne vitaminĂ©e, l’abattage comique de Sandra Bullock et quelques guest savoureuses Brad Pitt, Daniel Radcliffe en feraient presque un bon moment de cinĂ©ma popcorn
 © FichedĂ©taillĂ©e de La CitĂ© de la peur (Édition 25Ăšme Anniversaire) - Blu-ray rĂ©alisĂ© par Alain BerbĂ©rian et avec Alain Chabat, Chantal Lauby, Dominique Farrugia, GĂ©rard Darmon, Sam Karmann, Jean-Christophe Bouvet, ValĂ©rie Lemercier, TchĂ©ky Karyo, Daniel GĂ©lin, Jean-Pierre Bacri, Eddy Mitchell. Odile Deray est l'attachĂ©e de presse de "Red is Dead", film d'horreur de
PubliĂ© le 24/08/2017 Ă  0626, Mis Ă  jour le 24/08/2017 Ă  1124 DISPARITION - Le cinĂ©aste français d'origine armĂ©nienne est dĂ©cĂ©dĂ© mardi 22 aoĂ»t Ă  l'Ăąge de 63 ans. Des acteurs de renom comme Vincent Lindon, GĂ©rard Lanvin, BenoĂźt Poelvoorde, GĂ©rard Jugnot, Jean Reno, Christian Clavier et la troupe d'humoristes Les Nuls ont travaillĂ© sous sa direction. Le cinĂ©aste français d'origine armĂ©nienne Alain BerbĂ©rian, rĂ©alisateur de La CitĂ© de la peur et du Boulet, est dĂ©cĂ©dĂ© mardi Ă  l'Ăąge de 63 ans, a dĂ©clarĂ© mercredi Ă  l'AFP son agent. Ce dernier n'Ă©tait pas en mesure de dĂ©terminer, Ă  l'heure oĂč ces lignes sont Ă©crites, le lieu et les circonstances exactes de son dĂ©cĂšs, annoncĂ© par La Tribune de complice des humoristes Les Nuls sur Canal+, rĂ©alisateur de leurs parodies d'Ă©missions et de publicitĂ©s, Alain BerbĂ©rian, qui avait commencĂ© sa carriĂšre comme monteur Ă  Canal+, Ă©tait le frĂšre de l'auteur de bande dessinĂ©e Charles 1994, le cinĂ©aste avait dirigĂ© le trio d'humoristes Les Nuls composĂ© d'Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia dans La CitĂ© de la peur, comĂ©die loufoque. En 1998, Alain BerbĂ©rian rĂ©alisait un film sur l'univers des paparazzi avec Patrick Timsit et Vincent 2002, Alain BerbĂ©rian dirigeait aussi une autre comĂ©die Ă  succĂšs, Le Boulet, qui rĂ©unissait GĂ©rard Lanvin et BenoĂźt Poelvoorde. Deux ans plus tard, le cinĂ©aste rĂ©unissait Christian Clavier et Jean Reno dans L'EnquĂȘte corse, adaptant sur le grand Ă©cran la bande dessinĂ©e de PĂ©tillon. En 2007, il signait son dernier film, L'Île aux trĂ©sors, avec GĂ©rard Jugnot et Alice Taglioni.● La CitĂ© de la peur 1994 d'Alain BerbĂ©rian● L'EnquĂȘte corse 2004 d'Alain BerbĂ©rian
Regarderen plein Ă©cran il y a 10 ans La CitĂ© de la Peur (1994) - Bande Annonce / Trailer #1 [VF-HD] www.Eklecty-City.fr Odile Deray, attachĂ©e de presse, vient au Festival de Cannes pour Il fallait du gĂ©nie pour dĂ©tourner avec autant de brio et d'humour la marque automobile Renault. Dans leur long mĂ©trage culte rĂ©alisĂ© par Alain Berberian, La CitĂ© de la peur 1994, les Nuls – Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia – racontent l'enquĂȘte sur un serial killer qui sĂ©vit alors que le Festival de Cannes bat son plein. Au beau milieu du film, on dĂ©couvre une publicitĂ© parodique de Renault, partenaire officiel du festival qui fournit ses vĂ©hicules Ă  l'Ă©vĂ©nement. Depuis plus de trente ans, Renault collabore avec le Festival de Cannes. La mission de la sociĂ©tĂ© automobile sur la Croisette consiste dans le transport du jury et des invitĂ©s officiels depuis l'aĂ©roport de Nice jusqu'Ă  leurs hĂŽtels, puis jusqu'aux marches du Palais des festivals. Les stars sont Ă©galement emmenĂ©es aux soirĂ©es et autres Ă©vĂ©nements dans des voitures de la marque. Il y a quinze ans, la Safrane de Renault Ă©tait donc le modĂšle utilisĂ© pour transporter les plus grandes stars. C'est ainsi que les Nuls s'amusent Ă  parodier la publicitĂ© Renault Safrane de "Reneault", une voiture, "qu'elle est bien pour la conduire." Rien de mĂ©chant, bien sĂ»r et la scĂšne du film est trĂšs amusante. À la fin du passage, les plus observateurs liront dans les conditions de vente de ce modĂšle "Offre valable dans la limite des stocks disponibles vu que y en a que une." La fameuse voiture de Renault apparaĂźt aussi dans d'autres scĂšnes de La CitĂ© de la peur. Simon JĂ©rĂ©mi Farrugia y prend "la place du mort", elle se conduit toute seule de l'aĂ©roport de Nice vers Cannes ; c'est de son bord qu'est jetĂ©e Odile Deray au coin d'une rue lorsqu'elle dit "jetez moi ici". L'hĂ©roĂŻne en ressort vivante comme quoi, on est en sĂ©curitĂ© dans une Renault ! Plus encore James Bond, Les Ailes du dĂ©sir... Voitures cultes pour films cultes !
LACITÉ DE LA PEUR - Une ComĂ©die familiale – Bande annonce HD - YouTube A l’occasion de son 25Ăš anniversaire, LA CITÉ DE LA PEUR revient au cinĂ©ma et on est hyper content ! LA CITÉ DE LA PEUR, un
"Vous avez des bagages Simon ?" Odile et Serge accueillant Simon JĂ©rĂ©mi Dominique Farrugia Ă  l'aĂ©roport " - Vous avez des bagages Simon ? - Oh bah non ! On m'a dit de venir, pas de venir avec des bagages. Pourquoi, il fallait que j'en prende ?" Toute la scĂšne de "l'arĂ©oport" est en fait remplie de rĂ©pliques cultes, comme celle-ci " - Odile Deray ? - Odile Deray Non, je suis le pape et j'attends ma sƓur. ... Bon, on y va ? - On n'attend pas votre sƓur ?" Odile Deray Odile Deray Chantal Lauby essayant de retenir un journaliste interprĂ©tĂ© par Dominique BesnĂ©hard "- Madame, je vous pisse Ă  la raie ! - Deray, Odile Deray ! De toute façon c'est moi qui vous rappelle... " Le comissaire BialĂšs GĂ©rard Darmon est chargĂ© de l'enquĂȘte et il est pour le moins rĂŽdĂ© ! DĂšs que les journalistes l'interrogent, il n'hĂ©site pas une seconde, rĂ©pondant mĂȘme dans plusieurs langues "Écoutez, laissez la police faire son travail, dĂšs que j'aurai de plus amples informations croyez bien que vous en serez les premiers informĂ©s. ... Well listen, let the police do the job, be sure I'll give you answers as soon as possible okay? ... LĂ„t polisen göra sitt jobb, jag kommer att informera er sĂ„ fort jag vet mera." "Ça va couper, chĂ©rie !" Le Serial Killer de La CitĂ© de la peur s'attaque Ă  tous les projectionnistes du film Red is Dead interprĂ©tĂ©s par TchĂ©ky Karyo, Jean-Pierre Bacri, Daniel GĂ©lin et Eddy Mitchell. A chacun de rĂ©pĂ©ter un mĂȘme gimmick bien Ă  propos "Ça va couper, chĂ©rie !" "Je suis hyper content !" Serge dĂ©couvre la petite particularitĂ© de Simon "- Oh merde, qu'est-ce qu'il y a, vous ĂȘtes malade en voiture ? - Non, non, c'est parce que quand je suis content je vomis, et lĂ , je suis hyper content !" "Je vais me chier dessus" Avec la lĂ©gĂšretĂ© qui caractĂ©rise tant les Nuls, Alain Chabat mĂ©lange ici une course poursuite avec le tueur avec une courante, bruits scabreux Ă  l'appui ! "J'ai perdu ma mĂšre" Serge Karamazov, draguant Ă©hontĂ©ment la secrĂ©taire " - Tiffany? J'suis dĂ©solĂ© de te prendre la tĂȘte avec ça, mais, est-ce que je peux dormir chez toi ce soir ? J'ai perdu ma mĂšre ce matin.... - Elle est morte ? - Non non, je l'ai perdue. C'est-Ă -dire que je l'ai perdue, quoi. Elle Ă©tait lĂ  et Pouf ! Je l'ai perdue
 Mais mon chien est mort, par contre. Alors, si
 si je pouvais dormir chez toi, tu vois, juste pour avoir une prĂ©sence, un compagnon, pour
 pour pas ĂȘtre seul
 - Ça fait trois fois qu'il est mort ton chien. - Mais il a beaucoup souffert ! " La Carioca Passage culte s'il en est la Carioca !"Sais tu danser la Carioca? Ce n'est pas un fox trot Ou une polka Ce n'est vraiment pas TrĂšs compliquĂ© Pour la comprendre Suis bien mes pas..." ; Un Whisky ? Odile Deray invitĂ©e par BialĂšs. Une rĂ©plique dĂ©jĂ  entendue dans Les Nuls, l'Ă©mission " - Vous voulez un whisky ? - Oh, juste un doigt. -Vous ne voulez pas un whisky d'abord ?" "Tu Bluffes Martoni !" A l'approche du dĂ©nouement, le tueur semble pris au piĂšge " - Tu bluffes, Martoni. Aux autres Il bluffe. - Pas sĂ»r. - Si si, il bluffe lĂ , ça se voit tout de suite. Siii, il bluffe lĂ . - Moi je suis de l'avis de BialĂšs, il bluffe. On vote ? Moi je vote et je dis il bluffe.'' TMC programme la comĂ©die incontournable de Les Nuls. En 1994, les Nuls de Canal+ dĂ©barquent sur grand Ă©cran avec la CitĂ© de la Peur. Pendant 1h35, les spectateurs sont plongĂ©s dans l'univers loufoque de ce trio comique -Alain Chabat, Dominique Farrugia et Chantal Lauby - avec des gags qui s'enchaĂźnent les uns aprĂšs les autres. Enfin, la France a rĂ©ussi Ă  produire un film Ă  la hauteur des comĂ©dies potaches amĂ©ricaines des frĂšres Zucker Y-a-t-il un pilote dans l'avion ? Top secret... et le succĂšs a Ă©tĂ© au rendez-vous. Encore aujourd'hui, ce long-mĂ©trage n'a pas pris une ride, et les rĂ©pliques cultes y foisonnent. Nous avons piochĂ© dans ce festival de bons mots pour en ressortir 10 emblĂ©matiques !Avec Odile Deray l'attachĂ©e de presse qui ne lĂąche rien, Serge Karamazov le garde du corps pas trĂšs futĂ© et Simon JĂ©rĂ©mi, l'acteur qui vomit dĂšs qu'il est content, Alain BerbĂ©rian le rĂ©alisateur tenait lĂ  des personnages en or ! II est question dans ce film d'un "serial killer" un quoi? qui s'attaque sans pitiĂ© Ă  tous les projectionnistes qui ont diffusĂ© le film de sĂ©rie B Red is Dead. Une opportunitĂ© rare pour l'attachĂ©e de presse du film de faire parler de ce nanar elle n'hĂ©site pas Ă  faire venir la vedette du film lors de sa projection Ă  Cannes, mais fait aussi appel Ă  un garde du corps professionnel, Serge Karamazov aucun lien, il est fils unique. ActuaBD« L’une de ces belles expositions monographiques dont [la CitĂ©] a le secret. Une exposition qui allie une pertinence scientifique pointue du propos avec une scĂ©nographie ludique et poĂ©tique. » Air France Madame « Voici 200 maniĂšres de figurer le rĂȘve - que Schopenhauer dĂ©finissait comme une "courte folie" - dans la bande dessinĂ©e depuis un siĂšcle. Avant d’évoquer La CitĂ© de la Peur, on ne rĂ©siste pas Ă  l’envie de vous remettre quelques rĂ©pliques cultes Quand je suis content, je vomis. » On peut tromper une fois mille personnes
 » Pluto c’est l’ami de Mickey. » Vous voulez un whisky ? Juste un doigt. » Youpi ! Dansons la Carioca. » Vous en voyez d’autres ? La CitĂ© de la peur est un culte de la comĂ©die française, rĂ©alisĂ© par Alain BerbĂ©rian – qui avait rĂ©alisĂ© plusieurs fausses pubs des Nuls et des bandes annonces, et qui est dĂ©cĂ©dĂ© l’annĂ©e derniĂšre 2017. Ce sont d’ailleurs Les Nuls qui ont Ă©crit le gĂ©nial scĂ©nario du film sorti en 1994. Les rĂ©pliques de ce film sont devenues des pans de la culture populaire et ont Ă©tĂ© de nombreuses fois rĂ©utilisĂ©es dans des films, jeux vidĂ©o, sĂ©ries
 Au dĂ©part le film est proposĂ© Ă  Claude Berri qui trouve le scĂ©nario un poil dĂ©bile, c’est pour cela que le trio se tourne finalement vers son compĂšre BerbĂ©rian. Dans La CitĂ© de la Peur, Odile Deray incarnĂ©e par Chantal Lauby, attachĂ©e de presse, vient au Festival de Cannes pour prĂ©senter le film Red is Dead ». Malheureusement, celui-ci est un tel nanar que personne ne souhaite en faire la promotion. Mais lorsque les projectionnistes du long-mĂ©trage en question meurent chacun leur tour dans d’étranges circonstances, Red is dead » bĂ©nĂ©ficie ainsi d’une incroyable publicitĂ©. Serge Karamazov est alors chargĂ© de protĂ©ger le nouveau projectionniste du film
 Ce court article ne saurait rendre justice Ă  l’incroyable plaisir que procure cette grande comĂ©die française absurde, devenue un incontournable. C’est bien simple, il me suffit de penser au film pour avoir le sourire aux lĂšvres et l’envie de le revoir, j’espĂšre que cela sera Ă©galement votre cas ; en tout cas, c’est un de mes films de chevet. Sous son apparence un peu bĂȘte, le film est en fait un monstre de travail, tant au niveau des rĂ©fĂ©rences mise en abyme sur le cinĂ©ma, scĂšne bruitĂ©e Ă  la bouche, Bad Taste, Evil Dead, Terminator
, des gags visuels, du non-sens et surtout des dialogues extrĂȘmement ciselĂ©s les rĂ©pliques qui sortent en salve, le bon mot des projectionnistes avant de mourir etc etc. Entre un Dominique Farrugia benĂȘt qui exprime sa joie sans filtre en vomissant, Ă  un GĂ©rard Darmon excellent de second degrĂ© et d’humour pince sans rire, des sĂ©quences cultes comme la fameuse danse La Carioca » entre Darmon et Alain Chabat, sorte de point d’orgue du film. La projection de Red is Dead est compromise. Les projectionnistes meurent les uns aprĂšs les autres et Farrugia doit prendre les choses en main. Mais il faut gagner du temps. Chabat et Darmon improvisent alors un numĂ©ro d’anthologie pour occuper la salle dans le Palais des Festivals la Carioca.. Cette scĂšne se regarde tellement bien qu’on la verrait toutes les semaines avec autant de fraĂźcheur et c’est pour cela qu’elle est Ă  revoir en fin d’article. Et puis le fameux On ne peut pas tromper une personne mille fois
 si, si on peut tromper mille personnes une fois
 euh mille fois
 non, on ne peut tromper pas une fois mille personnes
 » sous forme de running gag de La CitĂ© de la peur. Et pour faire un film si idiot il faut ĂȘtre en fait sacrĂ©ment cultivĂ© et prĂ©cis car rien n’est laissĂ© au hasard, notamment cette fameuse phrase, rĂ©fĂ©rence à
 Abraham Lincoln. On le regarde de nouveau ? La Carioca – La CitĂ© de la Peur Widget not in any sidebars A propos de l'auteur Blogueur troll spĂ©cialisĂ© en cinĂ©philie, geek notoire, mĂ©galo impulsif. Papa de et fan de
 Disney ! .
  • btpi8q9wi0.pages.dev/189
  • btpi8q9wi0.pages.dev/268
  • btpi8q9wi0.pages.dev/223
  • btpi8q9wi0.pages.dev/66
  • btpi8q9wi0.pages.dev/435
  • btpi8q9wi0.pages.dev/297
  • btpi8q9wi0.pages.dev/180
  • btpi8q9wi0.pages.dev/498
  • bande annonce la citĂ© de la peur