Zéro degré la nuit et jusqu’à 50 °C le jour on a beau être lionne, mangouste ou suricate, on n’en est pas moins épuisée par l’âpreté du soleil, et pleine d’inquiétude pour ses petits. C’est dans ces conditions climatiques hallucinantes et un paysage à tomber à la renverse qu’une équipe vient de réaliser un documentaire en trois parties dernier volet, Dans les secrets de la collaboration animale », à 22h55 sur l’entraide entre les animaux. Au sein du vaste Kalahari, en Afrique australe, se nouent des alliances qu’on n’imaginerait pas. Il y a par exemple ces oiseaux, bravaches, qui volent au secours des mères crocodiles. Ou les babouins partageurs tout en haut de l’anabaume, seul arbre fertile en fin de saison sèche, qui font tomber ses fruits pour le petit peuple affamé, éléphants ou espèce a sa culture et ses individus dotés d’une personnalité propreIl a fallu deux ans et quatre chefs opérateurs en planque aux quatre coins du Kalahari pour rapporter ce film rare. Une caméra haute technologie 1 000 images par seconde a saisi au plus près le visage de la mouche du Nil avec ses yeux qui lui font comme de grandes lunettes de soleil et de star. Mais on ne va spoiler » ce document, l’étonnement ressenti face à tant d’animale ingéniosité faisant tout le charme de la soirée. Ce film est dans la droite ligne du livre Qu’est-ce qui fait sourire les animaux ? » Vuibert, 2018, de Carl Safina, comparé à l’Origine des espèces » de Darwin par The New York Review of Books », et qui offrira un prolongement idéal au documentaire. On y découvre que le propre de l’homme est souvent aussi celui de l’animal et que chaque espèce a sa culture et ses individus dotés d’une personnalité propre, laquelle est le trait le plus sous-estimé. Ainsi, la lionne du Kalahari qui a rodé autour du campement des cinéastes effrayés n’est pas dangereuse mais dotée d’une grande curiosité », comme l’explique le naturaliste de la région qui la connaît - elle s’appelle Charlie. Découvrez les meilleurs films et séries en exclusivité sur Disney + La suite après la publicitéTous les scientifiques associés au livre de Safina comme au film de ce soir apportent un savoir teinté d’affection pour les sujets de leur étude. Les pionniers de l’éthologie décrivaient ce qu’ils voyaient sans s’interroger sur les sentiments de crainte d’être taxés d’anthropomorphisme. C’en est fini et c’est heureux comme disait le grand Charles Darwin, il n’est jamais inutile de se faire une juste idée de son ignorance ». Le visionnage de ce contenu mutimédia est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vers laquelle vous serez dirigée. Compte-tenu du refus du dépôt de cookies que vous avez exprimé, afin de respecter votre choix, nous avons bloqué la lecture de ce contenu. Si vous souhaitez continuer et lire ce contenu, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. "Kalahari, l'autre joie de la jungle"Mardi 9 novembre à 21h10 sur France 2. Documentaire de Pierre Stine 2021, 1 et 2/2. Disponible en replay sur A 22h55 Dans les secrets de la collaboration animale ». Documentaire de Lucas Allain 2021, 50 min. Disponible en replay sur