Cest peut-être pareil pour moi Les unes rêvent en murmurant "Je t'aime" Les autres ricanent tout bas Tu peux m'ouvrir cent fois les bras C'est toujours la première fois Tu peux m'ouvrir cent fois les bras C'est toujours la première fois Evidemment, après trente ans passés A écouter "Marinella" Même en ayant d'la suite dans les idées
C'est toujours la première fois ✕ Enfin enfin je te retrouve Toi qui n’avais jamais été Qu’absente comme jeune louve Ou l’eau dormante au fond des douves S’échappant au soleil d’étéTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la première foisAbsente comme souveraine Qu’on voit entre deux haies passer O toi si proche et si lointaine Dès que l’amour file sa laine Entre nos doigts désaccordésTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la première foisLa faim de toi qui me dévore Me fait plier genoux et bras Je n’aurais pas assez d’amphore Ni de mots encore et encore Pour y mettre son terme basTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la première foisLa soif de toi par quoi je tremble Ma lèvre à jamais desséchée Mon amour qu’est-ce qu’il t’en semble Est-ce de vivre ou non ensemble Qui pourra m’en désaltérerTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la première foisL’amour de toi par quoi j’existe N’a pas d’autre réalité Je ne suis qu’un nom de ta liste Un pas que le vent sur la piste Efface avant d’avoir étéTu peux m’ouvrir cent fois les bras C’est toujours la première fois ✕Dernière modification par Salve a Selva Sam, 11/12/2021 - 1445
Endécembre 1965, dans l’excellent premier 30 cm de Jean Ferrat, exemplaire de sa diversité d’inspiration (Potemkine, C’est si peu dire que je t’aime - d’après Aragon -, Les Belles Étrangères, Je ne chante pas pour passer le temps, La voix lactée (S.G.D.G.), C’est toujours la première fois, Le Sabre et le goupillon, On ne voit pas le temps passer), figure une chanson dontEnfin enfin je te retrouveToi qui n'avais jamais étéQu'absente comme jeune louveOu l'eau dormante au fond des douvesS'échappant au soleil d'été Tu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisAbsente comme souveraineQu'on voit entre deux haies passerO toi si proche et si lointaineDès que l'amour file sa laineEntre nos doigts désaccordés[Refrain]Tu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisLa faim de toi qui me dévoreMe fait plier genoux et brasJe n'aurais pas assez d'amphoreNi de mots encore et encorePour y mettre son terme bas[Refrain]Tu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisLa soif de toi par quoi je trembleMa lèvre à jamais desséchéeMon amour qu'est-ce qu'il t'en sembleEst-ce de vivre ou non ensembleQui pourra m'en désaltérer[Refrain]Tu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisL'amour de toi par quoi j'existeN'a pas d'autre réalitéJe ne suis qu'un nom de ta listeUn pas que le vent sur la pisteEfface avant d'avoir été[Refrain]Tu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première foisTu peux m'ouvrir cent fois les brasC'est toujours la première fois
Lirik C'est la fête aux copains, c'est la fête à Pantin, c'est la fête à Paname C'est la fête aux Lilas, la fête ici et là , c'est la fête à mon âme Il y a du défilé du bal dans les quartiers, des mouflets que l'on gronde C'est la fête aux barbus, c'est la fête aux cocus C'est la fête à tout le monde Quatorze, c'est fou c'que t'es triste Quand sur un édifice, t'es suivi de dix-huit Quatorze, c'est fou c'que t'es gai Quand au calendrier, t'es suivi de Juillet C'est la fête aux copains, c'est la fête aux trottins Qui suivent la musique C'est la fête aux marins qui montrent dans un coin Comme on danse en Afrique C'est la fête à Taupin, le vieux Républicain qui règle les sous-tasses C'est la fête aux tambours, c'est la fête à l'amour Où tout le monde s'embrasse, allez, allez, allez, viens... C'est la fête à Meudon, c'est la fête aux lampions C'est la fête aux étoiles C'est la fête en plein air, il y a d'la joie dans l'air Et du vent dans les voiles C'est la fête à la rue où tous ces inconnus vont ranimer leur flamme C'est la fête où l'on rit en voyant que Paris sera toujours Paname Allez, allez, allez, viens... C'est la fête à nous deux si tu me pousses un peu Je t'ai dit "Je t'adore" Quand tu m'as répondu "Ma parole, t'as foutu mon cœur en tricolore" Et c'est la fête à toi, et c'est la fête à moi, c'est la fête aux bêtises Dans une rue perdue, quand je te dis "veux-tu ?" Je vois tes yeux qui disent... Ah, ça ira, ça ira, ça ira... Ah, ça ira, ça ira, ça ira... Ah, ça ira, ça ira, ça ira...